Les plus assidu/es d’entre vous l’auront peut-être remarqué: depuis quelques temps, mes posts se font un peu plus rares ici comme sur les réseaux sociaux.
La raison de ce ralentissement, que j’ai pourtant essayé de minimiser autant que possible, n’est pas une baisse de passion, ou une remise en question: j’aime toujours autant ce que je fais, les valeurs que je porte, et j’ai plusieurs projets très excitants (comme le podcast ou les ebooks dont je vous avais parlé, par exemple) que je me réjouis sincèrement de voir naître au grand jour.
Simplement, moi qui me croyais un peu Superwoman, j’ai craqué. À force de tirer sur la corde, je l’ai brisée, et je n’arrive plus à faire face à toutes les activités, les responsabilités et les exigences que je portais sur mon dos depuis des années.
On appellera ce phénomène burn out, surmenage ou épuisement professionnel, peu importe. Ma dégringolade s’est manifestée il y a déjà plusieurs semaines, et jusqu’ici, je n’avais pas osé vous en parler — peut-être par honte, un peu, et par culpabilité: il m’a été très difficile d’assumer qu’une personne aussi chanceuse et privilégiée puisse perdre pied de cette façon, comme si cela faisait de moi une petite chose fragile et ridicule. (Ce n’était pas très charitable, je vous l’accorde !)
Aujourd’hui, j’ai eu envie de vous parler de ce que je vis, non seulement pour vous expliquer la raison de ces changements dans ma routine de publication, mais aussi parce que je crois mon expérience assez représentative d’un vrai problème de société, qu’il est intéressant de souligner — notamment dans notre rapport au travail, à la performance, mais aussi aux réseaux sociaux, surtout quand on est blogueur/se ou freelance.
Avec ce témoignage, j’espère aussi et surtout tendre une main aux personnes qui vivent la même chose que moi (pour les raisons qui leur sont propres), et peut-être aider celles qui ne le réalisent pas encore à repérer et accepter leur problème. Contrairement à ce que j’ai pu bêtement ressentir, il n’y a aucune honte à vivre ce genre de choses (c’est une conséquence physiologique normale quand on a trop forcé, comme un muscle qui claque quand on l’a brutalisé) et je crois qu’il est toujours bénéfique de pouvoir en parler.
Précisons enfin qu’il ne faut considérer cet article ni comme un processus de référence (je ne fais que partager mon vécu tout personnel), ni comme une demande de conseils ou un appel à la pitié — tout est sous contrôle, je fais déjà de mon mieux pour me rétablir et je suis bien entourée. Merci d’avance pour votre bienveillance !
LE CONSTAT DU SURMENAGE: MES SYMPTÔMES
Comme pour la plupart des gens sans doute, le burn out n’est pas arrivé soudainement dans ma vie. Cela fait des mois, voire des années, que je me sens de plus en plus envahie, et j’ai déjà frôlé plusieurs fois la crise — notamment lors de la rédaction de mon livre en 2016, dont j’ai mis des mois à me remettre. Pourtant, même si j’en tenais compte sur le moment et adaptais mon hygiène de vie avec succès, je finissais toujours par retomber un jour ou l’autre dans le même type engrenage.
Cette fois-ci, c’est sans doute la puissance et l’accumulation des symptômes qui m’ont mis la puce à l’oreille. En décrivant mon expérience à mes proches, j’ai réalisé que j’avais atteint un niveau qui n’était plus acceptable, et que tout mon corps tirait la sonnette d’alarme. Il existe différents signes possibles de burn out (n’hésitez pas à en parler avec votre médecin), mais voici ceux que j’ai personnellement remarqués:
- Oubliant toutes mes bonnes résolutions d’organisation, je laissais mon caractère « bosseur » prendre le dessus sur toutes les autres sphères de ma vie, avec un véritable acharnement au travail — d’autant plus intense au fur et à mesure que la fatigue me ralentissait. J’accumulais les semaines de 60 ou 70 heures, à rester sur mon ordinateur jusque tard le soir pour avancer ou terminer mes tâches en cours, qui me semblaient des montagnes. En parallèle, tout ce temps consacré à mon activité professionnelle me privait bien sûr de temps dans ma vie personnelle, ou pour le reste de mes activités — j’ai notamment réduit mes sorties et arrêté le yoga car je préférais pouvoir travailler afin d’avoir l’esprit tranquille (ce qui était tout à fait contreproductif, évidemment).
- Moi qui avais toujours été très performante et efficace en travaillant, une vraie bonne élève de toujours, je me suis retrouvée dans une situation d’épuisement mental complet. Je n’avais jamais rien vécu de la sorte: mon cerveau est devenu comme « ralenti ». Je peinais soudainement à réfléchir et à trouver des solutions, j’oubliais des choses pourtant très simples, j’avais perdu ma capacité de concentration et mon rythme, au point parfois d’être littéralement incapable d’écrire un seul mot ou d’avoir une seule idée pendant plusieurs jours (ce qui est assez horrifiant !). Quand j’arrivais tout de même à me concentrer un peu, l’équivalent d’une journée de travail habituelle m’en prenait au moins deux ou trois — ce qui me poussait malheureusement à m’acharner encore plus.
- Étant d’un naturel anxieux, le surmenage a décuplé toutes ces émotions négatives en moi: je me réveillais tous les matins avec la boule au ventre et un noeud dans la gorge tant j’étais angoissée à l’idée d’affronter mes tâches du jour. Mes peurs habituelles aussi prenaient de l’ampleur et me consumaient encore plus que d’habitude — par exemple la peur qu’il arrive quelque chose à mes proches, les questionnements sur mon avenir, etc… Quand je me réveillais au milieu de la nuit, il était difficile de me rendormir tant je m’inquiétais.
- Toujours d’un point de vue émotionnel, j’ai aussi été alarmée par l’omniprésence en moi d’une sorte de déprime latente, qui explosait dès que j’étais confrontée à une situation stressante dans le cadre de mon activité professionnelle. Je pleurais presque tous les jours, par exemple en pensant à tout ce que je devais faire, ou lorsque je réalisais que je « devais » encore travailler tel soir ou tel week-end alors que j’avais juste envie de me détendre.
- Ces émotions négatives me fragilisaient: elles ont entraîné un repli, un isolement volontaire. Je ne me sentais plus capable d’entretenir comme il se doit les relations avec mes ami/es faute d’espace mental pour les gérer — je n’avais pas la force de regarder tous mes messages ni d’y répondre, et encore moins de donner des nouvelles. Mon anxiété me rendait aussi difficile toute présence en public, surtout s’il fallait parler à quelqu’un (même juste un peu, par exemple pour commander au restaurant). Je préférais donc rester tranquillement à la maison… à portée de mon ordinateur, malheureusement !
- Enfin, de manière générale, j’ai perdu tout recul émotionnel. J’avais l’impression d’avoir déjà tant de responsabilités et de problèmes à porter que chaque petit imprévu, chaque petite difficulté supplémentaire, aussi facile à résoudre soit-elle, était la goutte qui faisait déborder le vase. Et bien sûr, mes réactions étaient souvent complètement disproportionnées par rapport aux problèmes en question.
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LES CAUSES DE MON SURMENAGE
Après avoir compris et accepté que j’étais en plein burn out, j’ai bien sûr beaucoup réfléchi à ma situation, et essayé d’en analyser les raisons: pourquoi en étais-je arrivée là ? Qu’est-ce qui, dans mon hygiène de vie ou dans ma personnalité, m’avait épuisée à ce point ?
Les réponses n’ont pas été très difficiles à trouver, puisque dans le fond, malgré mes excès, j’ai toujours été très consciente de mes faiblesses et des défauts de ma situation. Toutefois, le fait de les formuler clairement et d’en parler ensuite avec mes proches m’a permis de les creuser et les intérioriser davantage. Voici à mon sens les trois facteurs qui m’ont poussée à bout:
☞ LA PRESSION QUE JE M’IMPOSE
Je suis une « personnalité à risque » pour le burn out professionnel, notamment parce que j’ai naturellement tendance à me mettre moi-même une forte pression — pour la qualité et la quantité de mes articles, pour la qualité de mes rendus clients, pour ma disponibilité vis à vis de ma communauté…
Je suis très « bosseuse » car j’aime beaucoup travailler, toujours prête pour de nouveaux projets, mais aussi très indépendante, à prendre tout sur mes épaules et vouloir tout contrôler, très exigeante envers moi-même, peu encline à m’exprimer quand ça va mal, et très sensible pour couronner le tout (je prends tout très à coeur, surtout dans les domaines où je m’investis beaucoup). Je suis aussi profondément connectée à mes valeurs, et être « quelqu’un de bien » dans mon activité professionnelle — une blogueuse présente et accessible, qui essaie de répondre à un maximum de personnes, par exemple — est important à mes yeux.
Enfin, mes insécurités peuvent aussi contribuer à me pousser à bout — par exemple mon impression constante de ne pas mériter, de devoir toujours prouver ce que je vaux, ou mon très tenace syndrome de l’imposteur.
☞ UNE DÉCONNEXION DIFFICILE
M’étant largement éloignée depuis quelques années de toutes les tendances et les diktats de la blogosphère, je ne ressens heureusement plus nombre des émotions négatives que l’on associe à ce milieu, comme le fait de se comparer de façon dévalorisante. Je reste aussi relativement détachée vis à vis de la pression des chiffres (jusqu’à un certain point, disons), surtout grâce à votre engagement sans faille: j’ai beaucoup de chance d’avoir une communauté aussi présente !
En revanche, le point typique qui me pèse beaucoup après tant d’années est celui de la connexion constante. Même sans être directement devant mon écran (ce qui n’est pas si courant), chaque aspect du reste de mon quotidien est une source potentielle de contenu pour mes réseaux ou mon blog; ainsi, mon cerveau n’a jamais plus de quelques heures consécutives pour déconnecter. Même le week-end, même en vacances, la pression du contenu est latente: il faut que je prenne des photos, que celles-ci soient assez réussies pour être potentiellement publiables, il faut que je note les noms et les adresses pour pouvoir les partager… (Notez le « il faut », injonction en réalité purement subjective — mais quand on aime partager et créer du bon contenu, quand on veut attirer son lectorat, perdre une opportunité est un crève-coeur !).
Même si je suis passionnée par ce que je fais, garder constamment ma casquette de blogueuse est épuisant mentalement. Tout être humain a besoin de pouvoir couper de temps en temps et se changer les idées, sans quoi le cerveau sature; mais lorsque la vie personnelle et la vie professionnelle sont intrinsèquement liées, cette déconnexion est beaucoup plus difficile à obtenir. Plus la situation dure, en outre, plus le besoin de coupure s’approfondit, et ce qui nous aurait d’habitude ressourcé (par exemple, un week-end de digital detox) ne suffit bientôt plus à le combler.
☞ UNE SURCHARGE DE TRAVAIL
Au-delà de ces aspects plus psychologiques, mon activité telle que je la conçois à l’heure actuelle (3-4 articles par semaine, relation clients, animation de ma communauté, travaux administratifs, projets parallèles à développer…) suppose réellement une charge de travail trop importante pour une seule personne. La production de contenu, ma priorité et ma passion, étant particulièrement chronophage, je n’arrive plus à être à jour dans tout le reste de mes tâches depuis des années. La gestion des mails, notamment, est devenue catastrophique — je n’ai absolument plus le temps de m’en occuper, et ne réponds qu’en cas d’urgence, si cela tombe au bon moment, ou si l’on me propose un projet que je ne veux vraiment pas rater.
J’apprends à accepter mon impossibilité de tout faire, mais dans les périodes où tout s’accumule, j’ai vraiment l’impression de perdre pied. Cela reste un facteur stressant, frustrant et culpabilisant, qui contribue à ma sensation de ne jamais pouvoir souffler.
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LES SOLUTIONS QUE JE METS EN PLACE
Depuis quelques semaines, j’ai commencé à mettre en place des changements dans mon rythme de travail et de vie afin de sortir de cette spirale négative, et donner à mon organisme le temps de se rétablir. Rien qu’avec ces petites solutions immédiates, je me sens aujourd’hui plus légère, plus détachée, et plus positive — même si bien sûr, mon état reste fragile, et demandera encore des précautions pendant un certain temps. Au-delà de ces améliorations, il me semble aussi indispensable de réfléchir à plus long terme pour essayer de ne pas retomber dans le même schéma d’ici quelques mois.
☞ DANS L’IMMÉDIAT
Travailler moins et réduire (temporairement) mes ambitions. Je n’avais plus d’autre choix: j’ai décidé de lâcher du leste quant à toutes mes activités liées au blog jusqu’à nouvel ordre. Mes projets sont en pause jusqu’à ce que j’aille un peu mieux, j’ai baissé le rythme de mes publications, et je fais globalement ce que je peux sans dépasser les horaires ouvrables raisonnables. Surtout, je fais attention à ne pas me forcer ou me mettre la pression pour quoi que ce soit: je préfère prendre un peu plus de temps quand c’est nécessaire et rester toujours dans un esprit bienveillant, passionné et positif.
Prévoir des week-ends et des vacances. Il est assez clair que de vraies pauses s’imposent pour m’aider à récupérer et à reposer mon esprit. Cela tombe bien, la période de l’année y est propice ! Outre deux week-ends d’EVJF qui m’ont bien détendue en avril, je reçois de la visite ce week-end, puis j’ai un mariage, puis ma marraine m’a invitée à un petit séjour thalasso, et ensuite je pars pour un séjour nature d’une semaine en Écosse ! Enfin, ce sera l’été, avec quelques chouettes petites escapades au programme, et l’occasion, là encore, de ralentir le rythme… Je vais essayer d’en profiter sans culpabiliser, sans stresser, et je suis certaine que cela me fera du bien.
Mon programme santé & bien-être. Pour me relaxer davantage au quotidien, j’ai aussi repris quelques bons réflexes: faire une cure de magnésium & B6, marcher plus longtemps et plus souvent (promenades du chien, balades entre copines…), commencer la méditation, me reconnecter au yoga, passer du temps sur ma terrasse à jardiner, prendre une pause dès que j’en ressens le besoin, retrouver mon rythme de lecture (qui comme par hasard, revient aisément depuis que j’ai l’esprit plus clair)…
☞ À MOYEN TERME
Des tâches de réorganisation importantes m’attendent dans les mois à venir: je dois réussir à mieux cloisonner à nouveau ma vie personnelle et ma vie professionnelle, améliorer mon modèle économique pour mieux gagner ma vie et pouvoir m’offrir un peu d’aide (comptable, ou assistante / secrétaire ?)… Tous ces points essentiels sont en cours de réflexion et d’installation, mais je les laisse pour l’instant mûrir dans un coin de ma tête: je n’ai pas encore la force de mettre en place tout le plan d’action, donc je prends mon temps, et je m’y attellerai plus concrètement lorsque cela ira mieux.
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Voilà où j’en suis aujourd’hui: sur la bonne voie, déjà un peu soulagée, mais encore fragile face à la moindre sensation de trop plein. Le fait de réaliser et d’accepter mon problème a au moins eu le mérite de me faire retrouver un certain recul, tellement précieux pour ne pas me laisser envahir inutilement. J’ai encore quelques noeuds à débloquer et des liens à renouer, mais je me sens globalement moins angoissée. J’essaie de faire face à toutes ces choses petit à petit, en douceur, et je sais que tout ira bien. Il faudra du temps, mais je suis désormais prête à le prendre, et c’est là l’essentiel !
Avez-vous déjà vécu un burn out ?
EDIT: Un immense merci pour votre soutien, cette centaine de mots et témoignages adorables. J’ai beaucoup de chance d’avoir une communauté aussi présente et bienveillante ! Et ne vous inquiétez surtout pas pour moi: si j’ai pu écrire cet article et partager mon expérience, c’est parce que j’ai déjà réussi à prendre un peu de recul et retrouvé une certaine paix. Je suis en bonne voie ! MERCI encore.
182 commentaires
Hey ma Victoria, déjà BRAVO d’en parler d’enfin réussir à mettre des mots sur ce que tu ressens. C’est le plus important. Je suis sure que tu vas arriver à te sentir de mieux en mieux et faire attention à toi plus souvent. Ces petites sorties, petits moments peuvent te faire que du bien et l’Ecosse sera LE voyage qui va te remettre sur les pieds ! Penses à toi, c’est le plus important. Un blog, c’est bien, c’est beau, ça fait travailler mais tu ne dois pas oublier que le travail, ce n’est pas forcément que la santé. J’ai confiance en toi et je sais que tu vas arriver à trouver un rythme qui va te convenir à toi et tes projets. Profites de tes proches, de ta petite vie dans cette ville si magique et les beaux jours t’aideront.
J’ai aussi compris avec ton article que j’étais en burn out aussi et c’est pas facile de se l’avouer, tu as raison ! Je prendrais en compte ce que tu fais et je verrais si je peux en sortir à ma façon !
Prends soin de toi ma belle !
Un article remplit de sincérité qui fait beaucoup de bien !
En tant qu’auto-entrepreneuse à la tête d’un e-commerce, je ne connais que trop bien cette sensation d’être toujours « connectée ». Chaque sortie, repas ou documentaire Netflix devient source de partage. Il y a encore quelques mois de ça, il m’était impossible de profiter de l’instant présent. J’étais toujours en train de penser à la prochaine collection et à la publication suivante. La situation était devenue invivable, pour moi comme pour mes proches… J’ai décidé de dire stop.
Aujourd’hui encore, j’apprends à faire des efforts. Il s’agit d’un travail en perpétuelle évolution. Je reprends doucement le dessus sur mes envies et mon emploi du temps. Je fais des pauses, j’écoute ce que mon corps me dit, et avant la prochaine crise, j’apprends à ralentir le pas.
Jess
Je sais ce que tu ressens pour l’avoir vécu en début d’année et avoir des séquelles. Jeune maîtresse et directrice je doit m’imposer, faire presque la chef alors que je ne suis pas comme ça. Je fais à ma manière qui a l’air de fonctionner. Le seul souci c’est que j’aime bien faire et j’ai peur d’être critiquée ou mal vue par l’ensemble des parents ou collègues. Certaines d’entre elles me mettent d’ailleurs une forte pression en faisant des remarques sur le travail ou le leur et me font me sentir nulle alors que je ne le suis pas !
J’ai eu de gros problèmes à cause de ça notemment des maux de ventre, et l’on m’a expliqué que j’avais le syndrome du colon irritable et que vu la situation ça serait compliqué d’aller mieux et de réduire les douleurs.
Grâce à des vacances et un séjour à Amsterdam puis en écosse j’ai compris que je devais revoir mes priorités.
Courage à toi c’est une montagne que tu vas franchir !
Hello Victoria,
Je ne prends pas souvent le temps de commenter (je m’en excuse d’ailleurs, parce que tu fournis beaucoup de travail !), mais je lis très souvent ton blog et je suis très admirative de ton travail.
Je trouve ton article extrêmement touchant et tellement transparent. Je suis désolée que je tu passes par une phase de burn-out, mais ton expérience va à mon avis faire sens pour beaucoup de personnes en freelance.
Je suis très heureuse que tu arrives à prendre du temps pour toi et je te souhaite d’aller mieux et de réussir à retrouver une bon équilibre.
Bonjour Victoria,
Je te suis depuis des années et apprécie beaucoup ton blog mais c’est la première fois que je commente.
Je suis de tout coeur avec toi dans cette épreuve. Je n’ai jamais subi de burn-out mais suis en ce moment à un stade de ma vie où je n’arrive plus à tout assumer (être efficace au boulot, m’occuper de mes 3 enfants dont un bébé, ma passion pour le théâtre) et où je dois lâcher sur certaines choses au risque de tout faire mal. C’est très difficile et frustrant mais nécessaire.
Prends bien soin de toi, tu es une belle personne.
Je t’embrasse,
Julie
Bonjour Victoria,
je suis désolée de lire cela. Je te lis depuis quelques années maintenant et je suis persuadée que tu trouveras les ressources nécessaires à ton équilibre. Mais surtout la méditation va tellement t’apporter. Je suis sure que dans quelques années nous aurons un article nous expliquant tous les bienfaits de la méditation que tu as pu observer sur toi-même et à quel point tu te sens désormais sereine. En attendant, je te souhaite un beau voyage jusque là et PLEIN de repos.
Cuidate!
Marine
Hello Victoria,
Je commente encore rarement sur ton blog, que je suis pourtant assidûment, mais cet article a fait écho en moi. Tout d’abord, je te souhaite vraiment d’aller mieux, tu le mérites :-)
J’ai moi-même vécu un burn-out il y a un an et demi. Pour faire bref, j’avais eu beaucoup de problèmes dans mon ancienne entreprise (salaires non payés, mise au placard, licenciement économique, un employeur assez voyou qui ne faisait rien dans les règles)… DU LOURD. Je pleurais souvent, j’étais déprimée, au sens où j’avais vraiment perdu tout espoir dans la vie, la société. Puis, du jour au lendemain (précisément au moment où j’ai accepté un nouveau travail), ma tête s’est mise à tourner. Quotidiennement. Du matin au soir, du soir au matin. Pas un jour de répit. Je n’avais bien sûr pas du tout pensé au côté psychologique alors j’ai fait une batterie de tests (scanner, IRM) : rien. J’ai tenu trois mois dans le nouveau boulot, je me suis acharnée à faire acte de présence et même plus (j’avais tellement mal à la tête), puis tout a lâché. J’avais l’impression de ne plus être moi-même. Je errais dans les rues comme dans un rêve. Mes angoisses étaient comme toi, démultipliées. J’ai été arrêtée par mon médecin, deux mois sans retourner au travail. La meilleure décision qui a été prise pour moi !
J’ai la même personnalité que toi : du genre a faire beaucoup, à vouloir être parfaite et même plus, à me coller la pression pour tout. Ce que ce burn-out m’a appris ? Qu’il faut lâcher du leste. Prendre du recul. Les gens n’attendent pas autant que nous attendons de nous-même. Faire son boulot correctement, oui, mais ne pas se tuer à la tâche pour autant.
J’ai mis un an à être complètement remise (niveau énergie, je veux dire). Les maux de tête ont arrêté rapidement grâce à beaucoup de kiné.
Prends soin de toi. Prends tout le repos dont tu as besoin. Et n’oublie pas les enseignements de cette épreuve :-)
Gros bisous à toi,
Estelle
Bonjour Victoria,
bon j’avoue, je suis coupable : je ne connaissais pas ton blog avant aujourd’hui ! Je suis très sensible a cette cette problématique de burn out et c’est ce qui m’a amené jusqu’ici. Je te trouve très au clair avec les causes de ton burn out, et aussi sur les moyens que tu as commencé a mettre en place pour en sortir, court et moyen terme ! je n’ai aucun doute sur le fait que tu arrives à t’en sortir, et au vue des nombreux commentaires, tu as une sacrée communauté derrière toi ! Le plus important c’est que chaque expérience nous apprend quelque chose sur nous, et celle ci va être très riche en enseignements…
Portes toi bien, et prends bien soin de toi !
sophie
Bonjour Victoria,
Beaucoup d’émotions à la suite de cette lecture. Je te lis dans l’ombre ici et sur Instagram depuis quelques temps maintenant et la lecture de cet article m’a un petit peu « retournée ». Je suis à la fois triste et rassurée. Triste que le surmenage t’ait touchée, mais rassurée de voir que tu as finalement réussi à l’accepter, prendre du recul et t’entourer des bonnes personnes. Je te souhaite de retrouver un équilibre entre ta vie professionnelle et ta vie personnelle, d’accepter que tu n’es pas un « sur-homme » en privilégiant les projets et activités auxquels tu tiens le plus. En tout cas, en lisant la fin de ton article je vois que tu es sur la bonne voie et c’est ce qui me rassure.
Prends du temps pour toi, profite de toutes les parenthèses qui t’attendent les prochaines semaines/mois pour te recentrer et penser un petit peu à toi.
Je t’embrasse. A bientôt,
Merci pour ce témoignage. C’est difficile le burn-out… Ça demande beaucoup d’ajustements. Prends soin de toi !
PS: une amie qui a eu un burn-out s’en est notamment sortie via l’alimentation et elle fait désormais des coaching nutritionnels , son site si jamais cette approche t’intéresse: http://www.moon-light-lotus.com
Merci beaucoup pour ton témoignage Victoria! Je me suis tout à fait reconnu dans tes symptômes, j’ai moi même traversé une période de découragement l’année dernière ( je ne sais pas si l’on peut parler de burnout dans mon cas puisque ce n’étais pas par rapport à mon métier mais au lycée) et tes propositions de solutions vont pouvoir m’aider à éviter de retomber dans le même piège avec le bac qui approche :) alors vraiment merci!!!
Bonjour,
J’ai vécue une année 2016/2017 assez éprouvante. Entre la fatigue accumulée au travail, des soucis perso et un licenciement plus tard, j’ai failli aller jusqu’au burn-out.
J’ai été malmenée au niveau professionnel, on m’a poussé à partir de l’entreprise où je travaillais depuis 3 ans et où j’adorais bosser. J’avais l’impression d’être nulle, de ne pas valoir le coup. En tous cas c’est ce que l’on m’a fait ressentir.
Bien heureusement pour moi, j’ai la chance d’exercer un métier qui me passionne et j’ai été très bien entourée. Je pense que cela m’a sauvé.
Même si je n’ai pas été jusqu’au burn-out, cela fait relativiser.
J’ai finis mon contrat et j’ai pris du temps pour moi, juste pour moi, pour faire le point sur ma situation.
Mais aujourd’hui, quasiment 1 an plus tard, je suis regonflée à bloc et prête à me lancer dans de nouveaux projets.
Le tout est de prendre le temps, et de le prendre pour soi!
Vous êtes sur le bon chemin, courage !!
Amandine.
Hello Victoria !
Merci d’avoir pris le temps d’écrire un post si détaillé et sincère sur le sujet, à la fois personnel mais « universel » dans son ton d’écriture. Je me reconnais beaucoup dans la personnalité que tu décris (perfectionniste, se mettant énormément de pression pour bien faire, sensible, avec un fort penchant pour l’anxiété), et pense, comme tu le dis, que c’est vraiment un profil à risque pour le burn out. J’en ai fait l’expérience il y a quatre ans à la fin de mon Bachelor, et à nouveau à la fin du Master en 2016. Il m’a fallu une bonne année pour m’en remettre totalement cette dernière fois, et je me suis sérieusement remise en question avec un peu de recul. Comme toi, j’ai dû m’avouer que je vivais avec un niveau de stress élevé et constant concernant mes études/mon avenir professionnel, et reconnaître que je faisais régulièrement des mini crises de panique. Car ce qui est fou, c’est que l’on s’habitue, on ne se rend même plus vraiment compte que la situation pourrait être différente (l’effet grenouille dans la casserole qui chauffe progressivement). Mon premier pas a été de faire de la méditation un rituel quotidien, avec l’application Headspace. Et avec une première réduction de mon stress, j’ai découvert un mécanisme très pernicieux (qui montre bien comme je me suis habituée à sa présence) : lorsque je me rendais compte que je n’étais pas stressée, que je me sentais bien et « tranquille », j’avais immédiatement une bouffée de panique et une petite voix qui me disait dans ma tête que j’avais sûrement oublié quelque chose, ou que je ne travaillais tout simplement pas assez. Le petit démon sur l’épaule qui murmure : « Si tu n’es pas stressée, c’est forcément qu’il y a un problème quelque part. »… Still a work in progress, mais la première étape, c’est d’en être conscient·e :)
Toujours concernant ces questions de stress et anxiété, j’ai aussi réalisé il y a quelques semaines que je ne prenais pas assez de temps de réflexion « profonde » concernant mes envies, mon avenir professionnel, etc. La vie quotidienne « bouffe » le temps que l’on a avec des tâches urgentes, des projets en cours, des deadlines, de l’administratif… Tout est plus ou moins « géré », mais les grandes questions sont laissées de côté. Notre société met l’accent sur l’urgence, et comme dans la matrice Eisenhower ces questions d’avenir plus lointain sont dans la case « important but not urgent », on les repousse à l’infini, ou presque. J’ai fini par prendre ce temps (deux bonnes journées dans un work café) d’une manière totalement involontaire en mars : j’étais à Toulouse pour un workshop à l’université, et tout a été annulé en dernière minute avec la grève à Jean Jaurès. Je me suis donc retrouvée avec beaucoup de temps libre (5 jours !), et comme il pleuvait beaucoup, je me suis installée dans un café et me suis mise à réfléchir et prendre des notes. Au final, je crois que ces deux jours ont été les productifs de ces trois dernières années. J’ai pris conscience de certaines choses, et pu mettre le doigt sur les compétences que je voulais mettre à l’oeuvre dans ma vie professionnelle. C’est comme ça que j’ai réalisé que, contrairement à ce que je pensais, plusieurs carrières s’offraient à moi, et que si la carrière académique ne fonctionnait pas, je pourrais être heureuse dans d’autres types d’emplois (en ayant une idée desquels !). Cette réalisation m’a libérée d’un poids énorme, et m’aide à relativiser au quotidien.
Donc voilà, commentaire monstrueusement long pour partager cette expérience, et comme toi, peut-être encourager d’autres à prendre ce temps de réflexion, si important !
Encore merci pour ta confiance, de t’être ouverte ainsi à nous, et surtout, prends bien le temps qu’il faut pour trouver ton nouveau rythme.
Je t’embrasse et t’envoie des pensées depuis la cité de Calvin (par ailleurs un très chouette endroit où passer 2-3 jours en été, puisque tu parlais de mini-breaks ;) n’hésite pas si tu y passes, je t’indiquerai les bons plans inconnus des touristes ;))
A bientôt,
Eve
Coucou Victoria, cet article fait écho avec mes pensées du moment, bien que mon « burn-out » à moi soit différent : j’ai des milliards d’idées que je veux mettre en place mais elles sont tellement nombreuses que je rechigne à la tâche et je recule ma « to do » constamment, en ayant l’impression de ne jamais pouvoir y arriver. Mon blog tout neuf en fait partie, même si la pression de gagner ma vie avec n’est pas présente, je cherche à proposer de la qualité et ça prend du temps. Et je pense que pour gagner en qualité de temps, il faut effectivement se déconnecter. Passer moins de temps sur Internet, choisir 1 ou 2 réseaux socials pas plus, montrer sa vie avec parcimonie, ne pas penser à chaque moment off qu’on devrait être productif ou qu’on pourra pas en faire un article, etc… Je me détache de tout ça, je repense mon utilisation du web mais aussi mes relations en général. Je gaspille des journées en jouant aux jeux vidéos mais j’en ai besoin je crois. Un conseil : ne laisse pas tes activités empiéter sur ce que tu mets en place pour ton bien-être (sport, méditation, etc…). Car une bonne hygiène de vie est ce qui crée la bonne balance pour être une personne équilibrée. C’est juste nécessaire et je l’ai appris en tombant malade : pour rien au monde je ne troquerai mon choix de temps partiel car j’ai plus de temps pour aller mieux et me connaitre.
Et monte tes tarifs, rien ne sert de se brader au détriment de son équilibre et gagner de l’argent n’est pas une tare.
Des bisous.
Fanny
Take care, tu es sur la bonne route!???
Love reading your articles.
Grandes Bises et le meilleur pour la suite!
Chère Victoria
Ta sincérité me touche, merci de la partager avec nous. Je te suis depuis quelques années (tu faisais tes études en Espagne). J’ai déserté la quasi totalité des blogs de l’époque mais si je continue à te suivre c’est parce que même si tu évolues, grandis, changes, tu conserves tes valeurs et j’apprecie ta simplicité et ton honnêteté. Bien sûr, le contenu de ton blog est passionnant. Je suis une lectrice de l’ombre et j’en profite pour te remercier pour tout le travail fourni depuis ces années. Encore merci pour ton partage, merci pour la qualité de tes articles (je fais ma lessive moi-même grâce à toi!). Porte toi bien
Bora
Oh ce que je me reconnais bien dans ton article… j’ai vécu ça il y a maintenant un an dans le dernier job que j’avais…! L’angoisse, le sentiment de ne plus rien maitriser, la totale perte de contrôle et cette pression énorme que je me mettais! Aujourd’hui, j’ai un nouveau job et un tout petit blog à côté! Ce blog, c’est une soupage, une manière de partager mais loin de moi l’idée de le développer jusqu’à en devenir un métier… je n’ai pas les épaules et les compétences pour ça! J’apprends chaque jour et c’est ce qui me plait mais je ne veux pas m’obliger à poster des insta stories en voyage parce que tout le monde le fait et que ça fera grandir ma communauté! Non ce que je veux c’est profiter du moment présent et puis peut-être le partager par la suite dès que j’aurai un peu de temps! Courage Victoria! Remets toi vite et on est tous et toutes derrière toi! Bisous
Je trouve qu’en parler c’est déjà une bonne chose. Personnellement j’y suis passé et je l’ai pris en plein figure comme un tsunami. J’ai pensé « Mais pas moi pas possible ! » Heureusement en face de moi un médecin de famille bienveillant qui m’a rassuré, écouté et a prit le temps de m’aider à faire le chemin. Et puis finalement j’ai appris à m’écouter, à aller à l’essentiel, aux choses importantes. Aujourd’hui même si parfois mon côté wonder woman essai de prendre parfois le dessus, je ne le laisse pas faire !
Je te souhaite plein de bonne choses pour l’avenir.
Ma chère Victoria,
Cela doit maintenant faire plusieurs années que je te suis et je suis très touchée par ton témoignage d’aujourd’hui. J’aime ton blog, les contenus que tu partages, tes photographies, tes valeurs. J’aime la façon dont tu rédiges tes articles, dont ton contenu est varié et la clarté et précision des informations que tu nous donnes. J’aime ta personnalité dans laquelle je me retrouve, j’aime tes originalités et singularités. En fait, je crois que je veux dire là, c’est que tu fais merveilleusement bien ton job et qu’on sent que tu le fais avec passion.
J’espère pour toi que les temps à venir seront plus joyeux, plus sains et relaxants. Je te souhaite de trouver l’équilibre dont tu as besoin. Ce qui est compliqué avec la création de contenus, autrement dit, la vie de blogueuse, c’est que ton professionnel est en même temps ton privé et ton privé est aussi ton professionnel. De l’extérieur, en tant que lectrices, je pense qu’on a du mal à s’en rendre compte mais je comprends que tout cela soit difficile et puisse pousser à bout.
Prends soin de toi, ne laisse pas les méchantes pensées te dire des mauvaises choses, écoute plutôt la petite voix calme qui te dit « chi va piano, va sano e va lontano » ;)
Tu as une belle et solide communauté qui te suivra toujours. Tu as tout mon soutien en tout cas !
Je t’embrasse, je pense fort à toi et je te dis à bientôt.
Bisous !
Manon
Courage Victoria et bravo pour cet article très éclairant sur le burn out qui est de plus en plus fréquent à tous les âges et dans tous les types de métiers… Pense à te reposer et à prendre du temps pour toi et merci pour ton travail de qualité !
Des bises d’Alsace
Coucou Victoria!
Merci d’avoir écrit cet article! Ce n’est qu’une « mauvaise passe » qui semblait nécessaire et qui te sera bénéfique par la suite…
Bisous
Bonjour Victoria,
Ton article a été aussi touchant que passionnant. Le burn out est une réalité et c’est malheureusement une situation qui peut tomber sur tout le monde. D’ailleurs, quand tu écris en début d’article que tu avais « honte » vu ta situation privilégiée, sache que je ne suis pas vraiment d’accord. Faire ce que tu aimes dans un cadre professionnel est certes, une chance réelle mais elle amène aussi une surcharge de travail et un manque de rupture avec la vie personnelle très délicat. Je te souhaite de tout cœur de trouver ton propre rythme pour être à nouveau heureuse professionnellement parlant. Belle journée à toi.
Mais tes articles sont toujours tellement complets, c’est incroyable et admirable, bravo à toi ! En tous cas chapeau d’avoir réussi à mettre tous ces mots sur tes ressentis, j’en suis incapable de le faire si bien que toi. Je vois donc qu’apparemment ça va mieux, j’en suis très contente et je te souhaite le meilleur pour la suite ! N’hésite pas à ralentir encore plus le rythme, tu verras ça fait du bien ! :)
Prends soin de toi !
Article vraiment très intéressant et personnel, je comprends que tu as eu du mal à en parler. Tu peux associer ça a un signe de faiblesse, mais l’humain n’est pas une machine, et honnêtement ça fait déjà longtemps que je me dis que tu te mets trop la pression. Avec le rythme de publication que tu t’impose qui est énorme, c’est bien normal que tu n’en puisses plus. Après bien sûr ça reste ton métier, je comprends que tu te mettes cette pression là, qu’il y a aussi une pression financière, sauf que ce blog tu l’a conçu par passion, et ce serait beaucoup trop dommage qu’il te dégoûte parce que ta santé en patisse. ??
Laura
Bonjour Victoria,
Je suis en plein dedans moi aussi, depuis mars, alors je connais bien cela! Prends le plus de pauses possibles, de longues pauses de plusieurs jours, ne prévoit qu’une seule chose par jour, fais toi aider, déconnect ton téléphone pendant plusieurs jours… le corps et la tete ont besoin de ne rien faire, juste regarder un beau paysage pendant des heures…
Merci pour ce beau témoignage. ça doit être difficile de travailleur seule, de chez soi, trouver son bon rythme… même si c’est aussi le prix de la Liberté ;-). je ne suis que deux blogueuses toi et une autre et je te confirme que j’attends pas du tout de vous que vous postiez une photo ou story tous les jours, une pause ferait même parfois du bien comme dans les meilleurs séries qu’on est heureux de retrouver à la rentrée !!
Bonsoir Victoria,
Merci beaucoup pour ton beau témoignage, à mots ouverts, sincère et authentique. Toujours aussi bien écrit. Je te suis ici depuis 2012 et j’ai toujours aimé découvrir tes nouveaux articles, ce sont mes préférés. Je serai ravie de les lire encore longtemps et s’il faut pour cela qu’ils soient moins fréquents, alors je suis prête à accepter ce sevrage ;)
Comme souvent, je me retrouve en tes mots. Tu es Verseau, c’est un signe viscéralement attaché à sa liberté et toute impression d’étouffement l’opprime énormément. Je suis aussi Verseau. Professeure de Lettres en lycée et jeune maman, j’ai frôlé le burn-out en mai dernier. Élève perfectionniste et ultra sérieuse, professeure perfectionniste je suis devenue. Je donne beaucoup de travail à mes lycéens et veux que tous mes travaux (cours et corrections) soient parfaits.
Je comprends donc les moments par lesquels tu es passée ainsi que ton sentiment d’imposture, qui m’a longtemps dévorée.
Je suis contente que tu sois bien entourée et que tu sois sur le chemin de la guérison. J’apprends moi à mieux me comprendre et à mieux reconnaître les signes qui pourraient déclencher trop de stress.
Prends soin de toi Victoria ♡
Bravo ! C’est courageux d’oser en parler ouvertement !
Bonsoir Victoria, merci pour ton partage. J’aime ton blog et je ne l’aimerai que plus s’il ne te fait pas souffrir. Belle soirée
Je me retrouve, malheuresement, dans le point suivant : ne pas savoir s’arrêter, passer des journées entières non-stop sur l’ordi, ce que mon mari et mon jeune fils commencent à avoir su mal à supporter. S’imposer des plages horaires limitées est difficile lorsque l’on fait les choses avec passion. Mais il faut vraiment trouver l’équilibre entre famile et travail, ce que j’ai un grand mal à faire…
Bonsoir Victoria,
Comme tant d’autres je me reconnais aussi dans tes mots, puisque j’ai connu également une période de surmenage il y a moins d’un mois de cela. Des symptômes inquiétants, un stress et une anxiété grandissants, et qui, étant de nature si zen, je n’avais jamais connus; des examens médicaux pas drôles, pour au final ne rien trouver.
« Juste » une grosse fatigue physique et morale engendrée par beaucoup trop d’heures de travail, peu de repos, pas de vraies vacances depuis 1 an. Un boulot que j’occupe depuis 7 ans, que j’ai porté à bout de bras et développé, mais dans lequel je ne me sens plus à ma place; où sévit une grosse pression, une direction très phallocrate, un manque de reconnaissance notoire, l’absence d’encouragements et de perspectives pour évoluer, malgré mes suggestions et mes demandes répétées.
Quand le corps commence à lâcher, c’est le signal d’alerte et c’est le moment de se poser des questions.
Cette pause forcée m’a fait réfléchir et aujourd’hui je pense fortement à changer de voie pour retourner au « vrai », à l’humain, quitte à reprendre une formation. Des changements difficiles à entreprendre mais s’ils me permettent de respirer et de m’épanouir, je crois que ça vaut le coup.
Je te souhaite un bon « rétablissement », reste entourée & accorde toi plus de temps, c’est ce que je vais faire aussi, m’écouter davantage.
Sophie
Bravo! Le genre d’article sincère et authentique qu’on aime lire sur ton blog. C’est un sujet délicat et tu en parles ouvertement car personne n’est a l’abri. Nous vivons dans une société qui nous pousse à l’excellence et il est parfois dur d’en lacher prise sur nos angoisses. Je me reconnais dans tes ecrits. Je te souhaite un bon rétablissement. Tu n’as rien à envier des autres blogueuses, tu es accessible et simple, la bonne copine en somme à laquelle on peut facilement s’identifier ;)
Comme toujours un article vrai et sincère, et je te tire mon chapeau de poser des mots si justes sur ton état d’esprit. Je pense que beaucoup de personnes doivent se retrouver dans ce que tu as vécu et ressenti, que ce soit le burn out ou qu’on l’appelle autrement. Ça fait plusieurs mois que je suis aussi soumise à un fort stress, pas uniquement professionnel, et c’est désastreux sur le moral et sur le rythme de vie (c’est drôle d’ailleurs ce que tu dis sur la lecture parce que dans mon cas les livres me sauvent !) Je suis contente si tu vas mieux, sache en tout cas que derrière mon écran je trouve que tu es effectivement « quelqu’un de bien », très entière et fidèle à toi-même et à tes valeurs, ce qui fait de ton blog un espace unique et vraiment à part du reste de la blogosphère.
Courage !
Ton article est très touchant !
Et dans certaines phrases, je me reconnais… Même étant à mon dernier mois de grossesse, je suis encore à penser à mon blog (même s’il est récent), au retard que j’ai pris dans mes articles, à ma vie professionnelle qui me manque…
J’ai l’impression que repos = être inutile, et ça, j’en ai horreur ! & pourtant, il faut bien… :)
Bon courage et surtout, bon repos ;)
Hello Victoria !
Je vois dans les commentaires que ton article résonne en beaucoup de monde. Signe de la pression qu’exerce la modernité du XXIe siècle. Et l’instantanéité, le fait d’être connecté-e.
J’ai connu ça au printemps de l’an dernier où je travaillais 7 jours sur 7 – toujours devant mon ordi ou en rendez-vous professionnel – sans possibilité de mettre le cerveau en mode off. J’en pleurais dès que je devais me mettre au travail. Puis, sur les conseils de ma maman, j’ai pris une semaine de vacances qui m’a complètement déconnectée du monde du travail et reconnectée à moi-même. Je suis revenue beaucoup plus détendue et beaucoup plus encline à travailler.
Les pauses sont nécessaires pour être productif. Maintenant, je relativise d’avantage – sans pour autant être laxiste dans ce que je fais… Et ça fait du bien de ne pas se mettre une pression constante. Même si elle revient souvent – on ne peut pas l’en empêcher – le fait de relativiser m’aide beaucoup.
Et je comprends parfaitement ton « syndrome de l’imposteur », je le ressens dès que j’écris un article pour le journal ou le magazine pour lesquels je travaille. L’impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas être légitime à parler de tel ou tel sujet. Je relis chaque papier une bonne vingtaine de fois avant d’enfin oser cliquer sur « envoyer ».
J’espère de tout cœur que tout ira pour le mieux pour toi ! Bon courage pour la suite ! (Et bon voyage en Ecosse !! ?)
A bientôt pour la prochaine LandCon ! ?
Alexandra
Bonbon,
C’est un témoignage qui interpelle.
J’ai ressenti à peu prêt la même chose , au niveau de mon travail , qui ne dépend pas de mon blog.
J’ai eu cette période d’épuisement, de manque d’envie , juste me retrouver seule en couple , voir les amies modérément, je faisais de moins en moins de chose.
Je me suis retrouvée à rester des heures devant un écran, TV ou ordi. En plus , même si je n’étais pas loin du travail, le rythme métro boulot, dodo m’epuisait.
Et puis, arrivée à un moment, je me suis dit que c’était plus vivable, il fallait que je me reprenne en main et que j’arrive à me ressourcer.
J’ai décider de Ralentir: moins de choses, mieux choisie, plus de nature, de vraies relation, moins de metro., moins d’écran.
C’est la que j’ai connu ton groupe lecture, et repris goût à la lecture avec livres papier , qui ont remplacer progressivement la télé, je suis passer au bullet journal pour l’organisation et aussi pour gérer ma vie sur papier et plus par écran, j’ai décider que mon blog resterai un loisir agréable et non une obligation de rendement, donc je le fais quand j’ai envie, vraiment des idées, je planifie les articles sans trop en faire. On a rejoint un jardin partagé ( quand on était sur Paris), pour jardiner et partager. Question transport, j’ai opté pour la marché quand la météo le permet, sinon le bus , et le métro si jamais j’ai pas d’autres solutions.
Je me suis mise à la méditation . petit à petit ma vie à reprit des couleurs. J’ai repris contact avec mon entourage, mais je réduit le nombre de personnes. Je passe plus de temps avec ceux qui comptent vraiment.
Depuis 4 mois, nous avons quitté Paris, par choix d’une autre qualité de vie et pour un projet pro_perso qui nous tient à coeur.
Depuis on vit dans une maison avec jardin, je suis encore moins sur les écrans, entre le jardin, les ballades, j’ai repris des activités loisirs qui me font du bien, comme la broderie . mon temps devant les écrans et choisi et modéré, j’essaye de planifié le temps que j’y passe.
Bref, de nos jours on arrive souvent à un point, ou le corps dit stop, on ne l’écoute pas assez avant. Ce genre de mal être nous fait prendre conscience de ce qui compte, des vraies valeurs, et nous aide à nous recentrer, meme si on s’en passerai bien.
Courtage, je te souhaite de bien reprendre le chemin qui te convient.
Salut Victoria. Je trouve cela très bien pour toi d’avoir réussi à mettre un nom sur ce que tu vivais et surtout d’en parler ici! Je ne sais pas si j’ai déjà vécu un Burn-out mais ces derniers temps je me mets une pression folle: blog, mémoire, concours, organisation du quotidien… et je le vis de plus en plus mal. Ces derniers mois, je passais mes journées à pleurer, à m’inquiéter de tout, mal dormir, avoir un caractère horrible avec mon entourage.. Maintenant que mon mémoire est rendu ça va mieux, mais j’avoue avoir très mal vécu cette année de pression que je me suis mise!
Prend soin de toi en tout cas,
Marine
Bonjour Victoria
C’est très bien de nous expliquer tout ça mais en même temps, tu n’as pas de compte à rendre à tes lecteurs. Si tu publies moins, pourquoi te justifier? Cela me gêne un peu ces confessions « intimes » sur internet. C’est tellement privé ce que tu ressens, pourquoi l’étaler sur internet? Je trouve cela un peu gênant.
Bon courage.
Bonjour Margotte,
L’idée ici n’est pas de devoir quoi que ce soit à qui que ce soit, ni de me justifier.
Comme je l’explique dans l’introduction, il est essentiel de parler de ce genre de problèmes car ils touchent de plus en plus de monde. Qu’une personne « publique » comme moi en parle, partage son expérience, c’est une façon de normaliser le sujet, encore tabou car source de honte et de culpabilisation, et montrer à toutes les personnes qui vivent quelque chose de similaire qu’elles ne sont pas seules, que cela peut arriver à n’importe qui — et encore mieux, que l’on peut aller de l’avant.
Si tu trouves cela gênant, peut-être que tu ne mesures tout simplement pas la souffrance de certaines personnes, à qui ce genre de partage fait du bien — il suffit de voir le nombre de commentaires et de messages privés reçus, me remerciant pour ce témoignage qui a fait écho en celles qui l’ont lu, pour comprendre à quel point c’est important.
Je continuerai donc de parler de ces sujets intimes, tout comme la thématique des problèmes digestifs par exemple, parce que parfois pour casser les barrières il faut donner un peu de soi. Mais bien sûr, libre à toi de les éviter si cela te met mal à l’aise, je peux tout à fait le comprendre.
Coucou Victoria,
juste un petit mot pour t’adresser mon soutien et mes pensées pour toi en cette période compliquée. Tu as bien raison de prendre le temps pour toi, on devrait tous s’écouter plus souvent. Malheureusement, j’ai l’impression qu’on se laisse emporter dans un rythme insoutenable et qu’on fait face trop souvent à des exigences impossibles à atteindre. Bref, je te souhaite de prendre le temps qu’il faut, tu as en effet une communeauté très présente et tu peux compter sur nous :)
Bonjour Victoria,
Bravo pour cet article qui n’a pas du être évident à écrire. Je sors tout juste d’une dépression et je sais qu’il est difficile de parler de ce genre de souffrance et de mettre des mots sur nos maux. Pendant ma dépression et même encore aujourd’hui j’ai souffert d’un profond sentiment de culpabilité : pourquoi est-ce que je me sentais comme ça ? Alors que dans le monde je sais qu’il y a des situations tellement plus compliquées… Encore aujourd’hui je m’en veux de m’être laissée aller à ce point et d’avoir fait vivre cette épreuve à mes proches… Néanmoins je suis aussi fière de m’en être sortie et je trouve que c’est une vraie belle initiative de ta part de parler de ton burn-out car oui, la dépression est une vraie maladie qu’il faut soigner et qu’il ne faut pas prendre à la légère. Il faut prendre soin de soi et de ses proches, c’est le plus important ! Malheureusement le rythme effréné que nous nous imposons est parfois trop difficile à gérer… donc merci d’aborder ce genre de sujet !
Bon rétablissement ♡
A te lire j’ai l’impression que tu te mets encore un peu la pression… ;) Je te comprends tout à fait et t’envoies plein d’ondes positives. J’ai l’impression pour ma part (et peut être pour beaucoup) que le temps et le soleil joue un grand rôle. Depuis presque un mois (2 semaines de vacances et de semaines de reprise en pointillée avec les jours fériés) je profite du soleil qui est enfin de retour et je me sens revivre. C’est assez spectaculaire. J’éprouve du plaisir à venir lire ton blog et te remercie pour cela, prends ton temps dans tes projets et n’en culpabilise pas! On est nombreuses je suis sûre à vivre ça et à se mettre beaucoup trop la pression, même pour des petites choses du quotidien parfois…
Plein de courage Victoria, tu vas te sortir de tout ça comme une chef <3 Tu en as conscience et c'est déjà un grand pas. Ça arrive à beaucoup de gens et plein de métiers différents mais ce travail est si difficile avec ses comparaisons constantes aux autres et son insécurité. Tu as toutes les clés en main et une famille autour de toi apparemment, je te souhaite plein de belles choses à venir et espère que tu retrouveras vite une tranquillité d'esprit ! J'ai vu beaucoup de monde autour de moi souffrir de burn out et promis, on s'en sort. Des bisous.
Juste quelques mots pour t’envoyer du soutien, de la douceur, un sourire, du soleil.
Et puis Bravo pour ton courage. Gratitude pour tous tes mots, tes partages.
Prends bien soin de toi, ressource-toi auprès des gens & des lieux que tu aimes ?.
Et nous on savourera ce que tu es en mesure de nous offrir sans te faire violence.
Pensées tendres.
Personne n’a la même vie, ni la même situation mais les sentiments qui nous rongent sont souvent les mêmes, je ne peux que compatir. Ton honnêteté et ta franchise sont les principaux points que j’apprécie lorsque je lis tes articles. Tu ne montres pas le superficiel de « la blogo » bien au contraire. Je vois une femme indépendante, bosseuse et qui est vraie avec ces lecteurs. J’espère sincèrement que tu reprendras des forces, prend soin de toi et je t’envoie le plein de courage.
Coucou ! :3
Un petit message pour t’encourager et te dire de souffler … c’est vraiment pas évident de se lancer en freelance et de trouver un équilibre (nous le cherchons tous en nous réadaptant constamment)… en tout cas bravo d’en avoir parlé ! Bisous :*
Je trouve hyper touchant ton témoignage. Merci de partager ça avec nous et bravo pour cette difficile confession
Coucou Victoria,
Merci d’avoir pris le temps de partager cela avec nous et merci pour ta confiance. Je te suis et apprécie particulièrement ton blog, ton compte Instagram et plus globalement ton univers sain et apaisant. Je suis d’autant plus peinée d’apprendre ce par quoi tu es passée.
J’espère que les mesures que tu as prises te permettront d’aller mieux.
Prends soin de toi surtout.
Ça fait beaucoup de bien de te lire et merci pour avoir osé en parler et aussi bien en parler. Parce que l’on est beaucoup dans ce cas, à travailler pour soi et à s’imposer constamment des contraintes de « mieux faire », sans se laisser la place pour souffler et prendre un peu de recul. Sans jamais avoir atteint ce stade, et je croise les doigts pour ne pas le vivre un jour, je traverse des passes parfois qui si je ne me forçais pas à me reposer me conduiraient tout droit au burn out. Où je me mets à pleurer chaque jour, où je me réveille la nuit en pensant à tout ce que j’ai à faire et à constamment faire la liste de toutes les choses qu’il faut que je fasse. Le plus dur dans ces cas là est de vouloir tout maitriser à la perfection, de tout gérer sans accrocs alors que ce n’est pas faisable sur la durée. Alors tout ce que tu dis me parle tellement ! Comme j’aimerais parfois avoir quelqu’un pour m’aider, entre le blog, ma boutique et mes clients, les journées sont longues et chargées et bien trop stressantes… Je te souhaite plein de courage pour trouver le rythme qui te convienne, tout ce que tu fais est toujours parfait mais ne sois pas trop dure avec toi-même, à quoi bon bien gagner sa vie si c’est pour se délaisser soi-même et abimer sa santé ? Prends bien soin de toi, c’est ça qui importe le plus
Coucou Victoria!
Je n’ai jamais pris le tps de commenter tes articles mais je trouve ton blog et ton Instagram vraiment super ! J’adore en particulier tes articles autour du thème de la lecture, que je viens de découvrir récemment (honte à moi, moi qui adore la lecture!).
Moi qui n’ai toujours pas réussi à réaliser mon carnet de voyage sur l’Asie, alors que cela fait déjà des semaines que je suis déjà rentrée, je ne peux être qu’admirative devant ton travail et ta passion !
C’est tout naturel de faire un burn out dans ces conditions, et il vaut mieux prendre du recul pour souffler et prendre soin de soi! Profite bien de tes journées de repos ! ?