Confessions d’une blogueuse en burn out

Les plus assidu/es d’entre vous l’auront peut-être remarqué: depuis quelques temps, mes posts se font un peu plus rares ici comme sur les réseaux sociaux.

La raison de ce ralentissement, que j’ai pourtant essayé de minimiser autant que possible, n’est pas une baisse de passion, ou une remise en question: j’aime toujours autant ce que je fais, les valeurs que je porte, et j’ai plusieurs projets très excitants (comme le podcast ou les ebooks dont je vous avais parlé, par exemple) que je me réjouis sincèrement de voir naître au grand jour.

Simplement, moi qui me croyais un peu Superwoman, j’ai craqué. À force de tirer sur la corde, je l’ai brisée, et je n’arrive plus à faire face à toutes les activités, les responsabilités et les exigences que je portais sur mon dos depuis des années.

On appellera ce phénomène burn out, surmenage ou épuisement professionnel, peu importe. Ma dégringolade s’est manifestée il y a déjà plusieurs semaines, et jusqu’ici, je n’avais pas osé vous en parler — peut-être par honte, un peu, et par culpabilité: il m’a été très difficile d’assumer qu’une personne aussi chanceuse et privilégiée puisse perdre pied de cette façon, comme si cela faisait de moi une petite chose fragile et ridicule. (Ce n’était pas très charitable, je vous l’accorde !)

Aujourd’hui, j’ai eu envie de vous parler de ce que je vis, non seulement pour vous expliquer la raison de ces changements dans ma routine de publication, mais aussi parce que je crois mon expérience assez représentative d’un vrai problème de société, qu’il est intéressant de souligner — notamment dans notre rapport au travail, à la performance, mais aussi aux réseaux sociaux, surtout quand on est blogueur/se ou freelance.

Avec ce témoignage, j’espère aussi et surtout tendre une main aux personnes qui vivent la même chose que moi (pour les raisons qui leur sont propres), et peut-être aider celles qui ne le réalisent pas encore à repérer et accepter leur problème. Contrairement à ce que j’ai pu bêtement ressentir, il n’y a aucune honte à vivre ce genre de choses (c’est une conséquence physiologique normale quand on a trop forcé, comme un muscle qui claque quand on l’a brutalisé) et je crois qu’il est toujours bénéfique de pouvoir en parler.

Précisons enfin qu’il ne faut considérer cet article ni comme un processus de référence (je ne fais que partager mon vécu tout personnel), ni comme une demande de conseils ou un appel à la pitié — tout est sous contrôle, je fais déjà de mon mieux pour me rétablir et je suis bien entourée. Merci d’avance pour votre bienveillance !confessions-blogueuse-burn-out

LE CONSTAT DU SURMENAGE: MES SYMPTÔMES

Comme pour la plupart des gens sans doute, le burn out n’est pas arrivé soudainement dans ma vie. Cela fait des mois, voire des années, que je me sens de plus en plus envahie, et j’ai déjà frôlé plusieurs fois la crise — notamment lors de la rédaction de mon livre en 2016, dont j’ai mis des mois à me remettre. Pourtant, même si j’en tenais compte sur le moment et adaptais mon hygiène de vie avec succès, je finissais toujours par retomber un jour ou l’autre dans le même type engrenage.

Cette fois-ci, c’est sans doute la puissance et l’accumulation des symptômes qui m’ont mis la puce à l’oreille. En décrivant mon expérience à mes proches, j’ai réalisé que j’avais atteint un niveau qui n’était plus acceptable, et que tout mon corps tirait la sonnette d’alarme. Il existe différents signes possibles de burn out (n’hésitez pas à en parler avec votre médecin), mais voici ceux que j’ai personnellement remarqués:

  • Oubliant toutes mes bonnes résolutions d’organisation, je laissais mon caractère « bosseur » prendre le dessus sur toutes les autres sphères de ma vie, avec un véritable acharnement au travail — d’autant plus intense au fur et à mesure que la fatigue me ralentissait. J’accumulais les semaines de 60 ou 70 heures, à rester sur mon ordinateur jusque tard le soir pour avancer ou terminer mes tâches en cours, qui me semblaient des montagnes. En parallèle, tout ce temps consacré à mon activité professionnelle me privait bien sûr de temps dans ma vie personnelle, ou pour le reste de mes activités — j’ai notamment réduit mes sorties et arrêté le yoga car je préférais pouvoir travailler afin d’avoir l’esprit tranquille (ce qui était tout à fait contreproductif, évidemment).
  • Moi qui avais toujours été très performante et efficace en travaillant, une vraie bonne élève de toujours, je me suis retrouvée dans une situation d’épuisement mental complet. Je n’avais jamais rien vécu de la sorte: mon cerveau est devenu comme « ralenti ». Je peinais soudainement à réfléchir et à trouver des solutions, j’oubliais des choses pourtant très simples, j’avais perdu ma capacité de concentration et mon rythme, au point parfois d’être littéralement incapable d’écrire un seul mot ou d’avoir une seule idée pendant plusieurs jours (ce qui est assez horrifiant !). Quand j’arrivais tout de même à me concentrer un peu, l’équivalent d’une journée de travail habituelle m’en prenait au moins deux ou trois — ce qui me poussait malheureusement à m’acharner encore plus.
  • Étant d’un naturel anxieux, le surmenage a décuplé toutes ces émotions négatives en moi: je me réveillais tous les matins avec la boule au ventre et un noeud dans la gorge tant j’étais angoissée à l’idée d’affronter mes tâches du jour. Mes peurs habituelles aussi prenaient de l’ampleur et me consumaient encore plus que d’habitude — par exemple la peur qu’il arrive quelque chose à mes proches, les questionnements sur mon avenir, etc… Quand je me réveillais au milieu de la nuit, il était difficile de me rendormir tant je m’inquiétais.
  • Toujours d’un point de vue émotionnel, j’ai aussi été alarmée par l’omniprésence en moi d’une sorte de déprime latente, qui explosait dès que j’étais confrontée à une situation stressante dans le cadre de mon activité professionnelle. Je pleurais presque tous les jours, par exemple en pensant à tout ce que je devais faire, ou lorsque je réalisais que je « devais » encore travailler tel soir ou tel week-end alors que j’avais juste envie de me détendre.
  • Ces émotions négatives me fragilisaient: elles ont entraîné un repli, un isolement volontaire. Je ne me sentais plus capable d’entretenir comme il se doit les relations avec mes ami/es faute d’espace mental pour les gérer — je n’avais pas la force de regarder tous mes messages ni d’y répondre, et encore moins de donner des nouvelles. Mon anxiété me rendait aussi difficile toute présence en public, surtout s’il fallait parler à quelqu’un (même juste un peu, par exemple pour commander au restaurant). Je préférais donc rester tranquillement à la maison… à portée de mon ordinateur, malheureusement !
  • Enfin, de manière générale, j’ai perdu tout recul émotionnel. J’avais l’impression d’avoir déjà tant de responsabilités et de problèmes à porter que chaque petit imprévu, chaque petite difficulté supplémentaire, aussi facile à résoudre soit-elle, était la goutte qui faisait déborder le vase. Et bien sûr, mes réactions étaient souvent complètement disproportionnées par rapport aux problèmes en question.

▼▼▼

LES CAUSES DE MON SURMENAGE

Après avoir compris et accepté que j’étais en plein burn out, j’ai bien sûr beaucoup réfléchi à ma situation, et essayé d’en analyser les raisons: pourquoi en étais-je arrivée là ? Qu’est-ce qui, dans mon hygiène de vie ou dans ma personnalité, m’avait épuisée à ce point ?

Les réponses n’ont pas été très difficiles à trouver, puisque dans le fond, malgré mes excès, j’ai toujours été très consciente de mes faiblesses et des défauts de ma situation. Toutefois, le fait de les formuler clairement et d’en parler ensuite avec mes proches m’a permis de les creuser et les intérioriser davantage. Voici à mon sens les trois facteurs qui m’ont poussée à bout:

☞ LA PRESSION QUE JE M’IMPOSE

Je suis une « personnalité à risque » pour le burn out professionnel, notamment parce que j’ai naturellement tendance à me mettre moi-même une forte pression — pour la qualité et la quantité de mes articles, pour la qualité de mes rendus clients, pour ma disponibilité vis à vis de ma communauté…

Je suis très « bosseuse » car j’aime beaucoup travailler, toujours prête pour de nouveaux projets, mais aussi très indépendante, à prendre tout sur mes épaules et vouloir tout contrôler, très exigeante envers moi-même, peu encline à m’exprimer quand ça va mal, et très sensible pour couronner le tout (je prends tout très à coeur, surtout dans les domaines où je m’investis beaucoup). Je suis aussi profondément connectée à mes valeurs, et être « quelqu’un de bien » dans mon activité professionnelle — une blogueuse présente et accessible, qui essaie de répondre à un maximum de personnes, par exemple — est important à mes yeux.

Enfin, mes insécurités peuvent aussi contribuer à me pousser à bout — par exemple mon impression constante de ne pas mériter, de devoir toujours prouver ce que je vaux, ou mon très tenace syndrome de l’imposteur.

☞ UNE DÉCONNEXION DIFFICILE

M’étant largement éloignée depuis quelques années de toutes les tendances et les diktats de la blogosphère, je ne ressens heureusement plus nombre des émotions négatives que l’on associe à ce milieu, comme le fait de se comparer de façon dévalorisante. Je reste aussi relativement détachée vis à vis de la pression des chiffres (jusqu’à un certain point, disons), surtout grâce à votre engagement sans faille: j’ai beaucoup de chance d’avoir une communauté aussi présente !

En revanche, le point typique qui me pèse beaucoup après tant d’années est celui de la connexion constante. Même sans être directement devant mon écran (ce qui n’est pas si courant), chaque aspect du reste de mon quotidien est une source potentielle de contenu pour mes réseaux ou mon blog; ainsi, mon cerveau n’a jamais plus de quelques heures consécutives pour déconnecter. Même le week-end, même en vacances, la pression du contenu est latente: il faut que je prenne des photos, que celles-ci soient assez réussies pour être potentiellement publiables, il faut que je note les noms et les adresses pour pouvoir les partager… (Notez le « il faut », injonction en réalité purement subjective — mais quand on aime partager et créer du bon contenu, quand on veut attirer son lectorat, perdre une opportunité est un crève-coeur !).

Même si je suis passionnée par ce que je fais, garder constamment ma casquette de blogueuse est épuisant mentalement. Tout être humain a besoin de pouvoir couper de temps en temps et se changer les idées, sans quoi le cerveau sature; mais lorsque la vie personnelle et la vie professionnelle sont intrinsèquement liées, cette déconnexion est beaucoup plus difficile à obtenir. Plus la situation dure, en outre, plus le besoin de coupure s’approfondit, et ce qui nous aurait d’habitude ressourcé (par exemple, un week-end de digital detox) ne suffit bientôt plus à le combler.

☞ UNE SURCHARGE DE TRAVAIL

Au-delà de ces aspects plus psychologiques, mon activité telle que je la conçois à l’heure actuelle (3-4 articles par semaine, relation clients, animation de ma communauté, travaux administratifs, projets parallèles à développer…) suppose réellement une charge de travail trop importante pour une seule personne. La production de contenu, ma priorité et ma passion, étant particulièrement chronophage, je n’arrive plus à être à jour dans tout le reste de mes tâches depuis des années. La gestion des mails, notamment, est devenue catastrophique — je n’ai absolument plus le temps de m’en occuper, et ne réponds qu’en cas d’urgence, si cela tombe au bon moment, ou si l’on me propose un projet que je ne veux vraiment pas rater.

J’apprends à accepter mon impossibilité de tout faire, mais dans les périodes où tout s’accumule, j’ai vraiment l’impression de perdre pied. Cela reste un facteur stressant, frustrant et culpabilisant, qui contribue à ma sensation de ne jamais pouvoir souffler.

▼▼▼

LES SOLUTIONS QUE JE METS EN PLACE

Depuis quelques semaines, j’ai commencé à mettre en place des changements dans mon rythme de travail et de vie afin de sortir de cette spirale négative, et donner à mon organisme le temps de se rétablir. Rien qu’avec ces petites solutions immédiates, je me sens aujourd’hui plus légère, plus détachée, et plus positive — même si bien sûr, mon état reste fragile, et demandera encore des précautions pendant un certain temps. Au-delà de ces améliorations, il me semble aussi indispensable de réfléchir à plus long terme pour essayer de ne pas retomber dans le même schéma d’ici quelques mois.

☞ DANS L’IMMÉDIAT

Travailler moins et réduire (temporairement) mes ambitions. Je n’avais plus d’autre choix: j’ai décidé de lâcher du leste quant à toutes mes activités liées au blog jusqu’à nouvel ordre. Mes projets sont en pause jusqu’à ce que j’aille un peu mieux, j’ai baissé le rythme de mes publications, et je fais globalement ce que je peux sans dépasser les horaires ouvrables raisonnables. Surtout, je fais attention à ne pas me forcer ou me mettre la pression pour quoi que ce soit: je préfère prendre un peu plus de temps quand c’est nécessaire et rester toujours dans un esprit bienveillant, passionné et positif.

Prévoir des week-ends et des vacances. Il est assez clair que de vraies pauses s’imposent pour m’aider à récupérer et à reposer mon esprit. Cela tombe bien, la période de l’année y est propice ! Outre deux week-ends d’EVJF qui m’ont bien détendue en avril, je reçois de la visite ce week-end, puis j’ai un mariage, puis ma marraine m’a invitée à un petit séjour thalasso, et ensuite je pars pour un séjour nature d’une semaine en Écosse ! Enfin, ce sera l’été, avec quelques chouettes petites escapades au programme, et l’occasion, là encore, de ralentir le rythme… Je vais essayer d’en profiter sans culpabiliser, sans stresser, et je suis certaine que cela me fera du bien.

Mon programme santé & bien-être. Pour me relaxer davantage au quotidien, j’ai aussi repris quelques bons réflexes: faire une cure de magnésium & B6, marcher plus longtemps et plus souvent (promenades du chien, balades entre copines…), commencer la méditation, me reconnecter au yoga, passer du temps sur ma terrasse à jardiner, prendre une pause dès que j’en ressens le besoin, retrouver mon rythme de lecture (qui comme par hasard, revient aisément depuis que j’ai l’esprit plus clair)…

☞ À MOYEN TERME

Des tâches de réorganisation importantes m’attendent dans les mois à venir: je dois réussir à mieux cloisonner à nouveau ma vie personnelle et ma vie professionnelle, améliorer mon modèle économique pour mieux gagner ma vie et pouvoir m’offrir un peu d’aide (comptable, ou assistante / secrétaire ?)… Tous ces points essentiels sont en cours de réflexion et d’installation, mais je les laisse pour l’instant mûrir dans un coin de ma tête: je n’ai pas encore la force de mettre en place tout le plan d’action, donc je prends mon temps, et je m’y attellerai plus concrètement lorsque cela ira mieux.

▼▼▼

Voilà où j’en suis aujourd’hui: sur la bonne voie, déjà un peu soulagée, mais encore fragile face à la moindre sensation de trop plein. Le fait de réaliser et d’accepter mon problème a au moins eu le mérite de me faire retrouver un certain recul, tellement précieux pour ne pas me laisser envahir inutilement. J’ai encore quelques noeuds à débloquer et des liens à renouer, mais je me sens globalement moins angoissée. J’essaie de faire face à toutes ces choses petit à petit, en douceur, et je sais que tout ira bien. Il faudra du temps, mais je suis désormais prête à le prendre, et c’est là l’essentiel !

Avez-vous déjà vécu un burn out ?

EDIT: Un immense merci pour votre soutien, cette centaine de mots et témoignages adorables. J’ai beaucoup de chance d’avoir une communauté aussi présente et bienveillante ! Et ne vous inquiétez surtout pas pour moi: si j’ai pu écrire cet article et partager mon expérience, c’est parce que j’ai déjà réussi à prendre un peu de recul et retrouvé une certaine paix. Je suis en bonne voie ! MERCI encore.

182 commentaires

  1. Merci pour cet article et de nous livrer autant de choses. Courage maintenant et prend soin de toi ?

  2. Bon courage! j’espère que ton entourage (famille,amis) sont là pour te soutenir! c’est ça l’essentiel ,les rapports avec les vrais gens,pas derrière un ordi, la vie est courte et il faut aller à l’essentiel.
    Ceux qui te lisent et t’apprécient ne t’en voudront pas si tu postes moins!
    MP

  3. Bonjour Victoria,

    Je trouve ton article très touchant et je trouve que c’est déjà un point positif que tu arrives à parler de ton burn our avec un peu de recul.
    Il est vrai que c’est un problème important de notre société, on pourrait presque l’appeler le mal du siècle tant il est présent et se développe. Le pire, comme tu le dis si bien, c’est que lorsqu’on se trouve dans cette situation on en vient à culpabiliser, à avoir honte d’aller mal alors qu’on ne devrait.
    Je n’ai vécu de vrai burn out au sens strict du terme à titre personnel, mais il y a un an j’ai du quitter mon travail car l’une de mes collègues et responsable hiérarchique q’acharnait sur moi, me harcelant, me mettant une telle pression et une telle charge de travail que je n’arrivais plus à suivre.
    Comme toi, j’ai d’abord eu une période de lutte, j’ai essayé de m’en sortir mais cela n’a pas suffit et j’ai fini par aller très mal. J’ai donc dû prendre une décision drastique (en quittent mon travail) et depuis je veille à me reconstruire, à équilibrer mes journées de travail, à prendre du recul vis-à-vis de mes craintes et des peurs que cette situation à générer en moi.
    Aujourd’hui je suis contente de constater que je vais beaucoup mieux et que j’ai des personnes de confiance sur qui je peux m’appuyer et compter.
    Dans la vie on dit que pour avancer, il fait deux choses : prendre conscience de ce qui ne va pas et l’accepter pour ensuite pouvoir y remédier.
    Je suis sincèrement heureuse pour toi que tu aies pu mettre tout cela en place. Je te souhaite de te rétablir sereinement. Cela ne changera rien à la présence de la communauté « Mango and Salt ». Même moins présente je prends beaucoup de plaisir à lire tes articles et j’apprécie d’autant plus tes photos sur Instagram qu’elles sont plus rares.
    Je te souhaite beaucoup de courage et de repos.

    Je t’embrasse ?

    Margot

  4. Bonjour Victoria d’abord je trouve ton honnêteté très courageuse ce n’est pas facile de révéler qu’on Fait un burn out. Fais juste attention car tu prévois des week-ends style mariage ou recevoir des amis pour te ressourcer mais qui peuvent être très fatiguants pour un esprit surmené… prends soin de toi ❤️

  5. Bonjour Victoria,

    Merci pour ce très bel article, je t’envoie mes douces et affectueuses pensées pour traverser ce moment difficile. Bien heureusement, tout reviendra à la normale et je sais de quoi je parle puisqu’il y a 5 ans, je me suis retrouvée dans la même situation. La culpabilité et la honte étaient si fortes que je n’ai rien dit à ma famille pendant plus de 4 mois. Je me suis forcée à donner le change et résultat je me suis fait encore plus de mal (il faut avouer que je n’avais pas la chance d’être aussi proche de ma famille).

    J’ai retrouvé une vie normale petit à petit et ce que je voyais comme un échec à la base, a finalement été une des expériences les plus enrichissante de ma vie. Aujourd’hui, je reconnais plus facilement (et rapidement) les signes qui me font dire que je ne vais pas bien et que j’ai besoin d’une pause. Ainsi marcher au bord de la falaise n’est plus une option.

    Merci d’avoir abordé le sujet aussi ouvertement, je t’envoie plein de « good vibes » pour la suite !!! ♡

  6. Jolie Victoria ?

    De la pitié, je ne t’en donnerai pas : car tu nous le demandes, et car je pense que tu n’en aies pas digne.
    Tu es trop « grande », sage, responsable pour cela ✨
    En revanche, je t’offre ma compassion, mon empathie ??

    Même si tous nos chemins de vie restent toujours bien différents et distincts, je m’étonne de voir la régularité des similarités entre ton « chemin » et le mien : je pense que cela fait plusieurs mois (années ?) que je frôle, et joue avec le burn-out, moi aussi ⛅️⚡️
    Et comme j’aime positiver, relativiser, et ne jamais (jamais !) voir des choses « que négativement », je m’estime chanceuse de deux choses :
    – la première est mon SII. Si je m’en passerai bien, je dois composer avec. Et, par « composer avec », j’entends apprendre à vivre mieux, à reconnaitre qu’il peut m’apporter des choses. En effet, je le vois comme une petite alarme qu’utilise mon corps les moments/périodes où il est trop fatigué, où je le pousse trop à bout. Une sorte de langage, d’appel, me disant, me demandant « S’il te plait, là, ralentis, j’en ai besoin. »
    Alors, ces jours-là, même si j’avais prévu des choses importantes, et bien je reporte.
    Je pense que c’est en partie « grâce » à mon SII que je n’ai pas plongé dans un burn-out : il me rappelle et m’éloigne de cette falaise à chaque fois que je m’approche de trop.
    – mi-février, la vie m’a apporté un fabuleux cadeau ? J’ai subi une (mini) intervention, attendu 6 semaines les résultats d’une biopsie, avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête…
    Les résultats de la biopsie se sont avérés très bonnes (tout va bien ⭐)… mais j’en ai pleuré de soulagement (littéralement).
    Ça a été un énorme revirement dans ma vie. La façon de voir certaines choses, certains aspects, personnels et professionnels. Mes priorités, l’importance de certaines choses.
    Depuis, tout me parait différent. Littéralement. La pression que je m’impose, la régularité de mes articles (qui en ont aussi pris un coup).

    J’aime profondément mon métier, ces deux facettes : aider et accompagner les gens… et écrire pour partager ☁️?
    Je sais que, toi aussi, tu aimes ton métier aux multiples facettes.
    Je pense que c’est un risque supplémentaire qu’ont les entrepreneurs à cœur.
    Cependant, en nous, nous avons aussi la sagesse, cette conscience des risques. Parfois, elle se brouille, on pense maîtriser, et « non, pas vraiment  » (hint : on en maitrise jamais rien dans la vie… c’est notamment ce qui en fait sa beauté, sa magie ?).

    Personnellement – et si je peux donner mon avis – je trouve qu’un rythme moins intense de publication (et donc de lecture pour moi) est plus doux : on savoure plus.
    Comme une pâtisserie (un flan ? ?), ou un bon burger qu’on apprécie d’autant plus si c’est de manière sporadique.
    Je le dis sincèrement, vraiment ?
    Si, à côté, tu souhaites / as besoin de temps pour toi (yoga, méditation, lecture, jardinage) : fais-le… sans culpabiliser ?
    Vois ça comme un investissement, une richesse… non pour ton blog, mais pour ?toi?

    J’ignore tout de tes autres projets (même si tu nous en as donné un aperçu : Podcast, ebook)… mais ils peuvent attendre. Vraiment.
    Les « promesses » implicites faites auprès de nous n’ont pas l’importance de ton bien-être à toi.
    On sera ravis que tu les sortes quand/si tu les sors.
    (Et, peut-être qu’ils seront reportés dans plusieurs semaines/mois, ou ne verront pas le jour. Là aussi, si en parallèle, tu nous refleuris en joie et santé, alors le prix à payer est plus que dérisoire ?)

    Jolie Victoria… belle journée, prends soin de toi ✨
    Tu es précieuse ?

  7. Merci pour ton partage, je suis impressionnée par ta franchise. À 25 ans, je connais déjà burn out et dépression, alors ton article me parle. Mais je peux imaginer que dans le cas où vie privée et publique sont si entremêlées, c’est délicat. Je me demandais, connais-tu le livre Highly Sensitive Person de Elaine Aron? Tu parles de sensibilité, ça pourrait peut-être t’intéresser. Il y a un test en ligne sur son site si ça t’intéresse.
    Je te souhaite de bien prendre soin de toi, profite du soleil qu’on a aux Pays Bas aujourd’hui! :)

  8. Bonjour Victoria, je te souhaite d’aller mieux. A la lecture de ton article j’ai eu l’impression de me reconnaitre, exigence avec sois même, sensibilité, émotionnelle, perfectionniste…repli sur soi quand ca va mal.. C’est vrai que parfois pn ne se rend pas compte de l’engrenage dans lequel on est pris. Alors quand la prise de cosncience est là c’est un bon début et comme tu dis il faut y aller doucement mais surement. Pour ma part, j’ai commencé ma méditiation, le yoga.. Même si j’ai toujours beaucoup de mal à parler quand ca va mal, j’essaie d’y travailler. On le fait tos à notre manière le tout est d’identifier le pourquoi et qu’esc ce que je peux faire pour que.. Pas si simple! Prends le temps car ‘limportant c’est que tu ailles mieux. Je te souhaite une belle journée et sache que c’est toujours avec autant de plaisir que je te lis qu’importante la fréquence! Le plus important c’est le plaisir que tu nous donnes. Gros bisous à ton chien qui me fait trop craqué

  9. Le burn out professionnel est vraiment le mal de ces décennies ! Je connais beaucoup de personnes dans ta situation, et parfois les conséquences ont été assez graves, il ne faut pas prendre ce problème à la légère.
    Certaines personnalités sont plus à risque, notamment les personnes perfectionnistes ou trop consciencieuses… Mais bon, on ne se refait pas ! Il ne faut pas hésiter à se faire aider pour prendre du recul, et penser à soi, à ce qu’on aime. Sport, Culture, repos… sans culpabiliser. La culpabilité, un autre grand mal de notre monde actuel !
    Bon courage à toi dans ton chemin !

  10. Bonjour Victoria,

    J’ai vécu un burn-out il y a 16 ans de cela, lié uniquement à ma vie personnelle, j’étais toute jeune, je m’en suis remise même si, il faut être honnête, il y a encore des traces.
    Et il y a 2 ans, j’ai traversé un… bore-out professionnel, autrement appelé « syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui ». Et alors ça pour culpabiliser c’est encore pire que le burn-out ! Ce n’est que mon point de vue perso, et je ne parle que de la partie « culpabilité », je sais combien le burn-out peut abîmer les gens voire les faire mourir, il faut le dire clairement :(

    Pour me sortir du bore-out, j’ai commencé par voir une psychologue qui m’a diagnostiquée haut potentiel intellectuel. Je n’ai pas été surprise mais il faut gérer l’information lorsqu’on découvre ça adulte car on a l’impression d’être passé à côté de sa vie, mais en même temps cela m’a grandement éclairée sur ma façon de fonctionner, sur le pourquoi je prends les choses si à coeur, pourquoi l’injustice me rend totalement folle, etc.
    Puis j’ai consulté une coach en reconversion professionnelle, cela a eu un coût financier non négligeable pour moi mais les bénéfices ont été incroyables ! J’ai mis en lumière des tas de choses et j’ai pu définir, avec elle, mon « profil professionnel » et ce qui me permettrait d’être mieux au travail en tenant compte de mes contraintes personnelles, de mes envies, et de mes besoins.
    J’ai mis tout en pratique et 2018 s’annonce comme une année MIRIFIQUE pour moi !

    Le sujet du burn-out est plus sensible pour moi car il touche à ma vie personnelle et j’aurais plus de difficultés à en « parler » sur ton blog mais si tu veux que nous échangions sur le sujet en privé, n’hésite pas.

    Je te souhaite bon courage et t’envoie plein d’ondes positives !
    Je pense que tu as déjà mis en place tout un tas de solutions qui vont t’être bénéfiques ! En te concentrant sur le court et moyen terme pour le moment, étape par étape, tu vas éclaircir ton ciel et tu pourras te projeter à long terme ensuite ! :)

  11. Bonjour Victoria,

    Un grand merci pour ton partage et ta sincérité. Je m’étonnais de tes moindres publications et j’avais senti que quelque chose avait un peu changé.

    J’ai le même âge que toi, un métier à fortes responsabilités et une personnalité exigeante. Je suis consciente des risques d’épuisement professionnel… que je crains parfois !

    Je te souhaite de prendre bien soin de toi, entourée de tes proches. Ta communauté est très bienveillante et sera toujours présente :)

    A très vite, Carole

  12. Chère Victoria,
    je lis ton blog depuis un petit moment maintenant, et bien sûr cette situation de burn out me touche, mais je trouve que ton article est également une belle façon d’aborder le sujet, de se poser les bonnes questions, de réfléchir à des solutions, etc. Merci du fond du coeur pour ton témoignage. J’ai pour ma part également ressenti ce surmenage en automne dernier, tout en culpabilisant, comme toi, bien sûr : ma situation n’était alors pas « horrible » vue de l’extérieur : deux charmants enfants (et seulement deux, la moyenne quoi), un mari présent, un travail en freelance que je fais depuis chez moi (avec mon thé, ma musique etc). Et pourtant la pression que je me mettais à moi-même (en faire toujours plus pour prouver que j’étais douée dans mon boulot, être une maman impliquée etc) additionné d’un manque de sommeil permanent m’en a fait perdre de vue une chose essentielle : prendre soin de moi aussi, faire des pauses pour moi, me reposer tout simplement. Résultat : craquage, tant physique (gros problèmes ORL pendant 2 mois) que moral et grosse remise en cause. Au final, c’était sans doute une bonne chose pour revoir mes priorités. J’ai également fait le constat à ce moment qu’on était en permanence entourées de vies en apparence parfaites sur les réseaux qui nous mettaient une pression folle (mères et enfants assortis, maisons parfaites et désencombrées, espaces de travail de rêve, voyages hallucinants…) Aujourd’hui j’essaye seulement de m’inspirer de certains comptes, sans y voir une réalité de tous les jours. Et je me prends le droit de totu arreter pour faire un truc pour moi, même quand je suis « bookée » ce qui arrive souvent. Car comment rester soi même et efficace si on s’oublie complètement? Belle journée à toi et prends soin de toi.

  13. Hello Victoria,
    Je suis impressionnée par le courage que tu as su démontrer en partageant quelque chose d’aussi personnel et je te souhaite de trouver ton équilibre.
    Profite bien de tes prochaines vacances, déconnecte-toi et on sera toujours là pour te suivre avec plaisir à ton retour !

  14. Salut victoria !
    J’ai eu le sentiment appréciable, que tu prenais du temps pour toi en vouant ton instagram ces derniers temps, et ça m’a même fait du bien à moi!
    On sent évidemment chez toi cette passion et cette dévotion, mais tu restes humaine avant tout et je me sus’ toujours demandée comment tu réussissais à publier autant avec cette constante qualité.
    Les pauses sont aussi importantes que le travail, se ménager c’est s’asssurer d’etre Efficace et motivé. J’ai commencé très récemment mon activité de free-lance et pour le moment je n’ai Pas une pression incroyable, mais j’ai déjà réfléchi à ce à quoi ma vie devrait ressembler. Le travail déborde forcément sur la vie privée et trouver son équilibre n’est pas aisé, mais ça fait partie de ce statut.
    J’ai vécu comme toi ce genre de périodes quand j’étais salariée sans savoir si sj’etais vraiment en burnout. J’organisais tout comme un robot, mes jours de repos ressemblaient à des jours de travail trop remplis. Me laisser du mou m’a donné de l’energie Et beaucoup de motivation. Je lis, je prends un bain, je vais au marché, bref, je prends soin d’écouter ma lassitude avant qu’elle ne me mange.
    Je te souhaite de réussir à conserver ce fragile équilibre. Une fois qu’on a réalisé on est généralement plus prudent !
    Il en va de ta santé, prends soin de toi ?
    Bonne journée!

    Délia

  15. Victoria, la chose principale selon moi est déjà de savoir ce qui ne va pas. Mettre des mots sur les maux, en prendre conscience permet de mettre en place une ‘thérapie’. Après des mois à subir des crises d’angoisse, des douleurs musculaire permanence, des problèmes de sommeil, la démotivation au travail et bien d’autres symptômes physique (vertiges, tachycardie, etc.), je me suis décidée à aller consulter mon médecin pour me faire prescrire quelque chose contre le stress après la crise de trop, finalement le verdict a été un peu plus sérieux « burn-out ». C’était il y a deux ans. J’ai tenté de faire avec et d’essayer d’améliorer les choses tout en continuant à travailler grâce au travail avec un psy et au cocktail antidépresseurs/anxiolytique. Finalement, il a fallu que j’accepte d’arrêter de travailler pour que je vois les premiers signes d’amélioration. J’ai maintenant repris un travail, différent, dans un autre contexte, mais cela est toujours difficile, le chemin est long. Je ne me sens toujours par capable de reprendre un travail avec des responsabilités, chose à quoi j’aspirer avant.. La chose positive dans tous cela, c’est ma rencontre avec le yoga, qui a contribué à mon mieux-être.
    Bon courage et patience, il faut du temps et ne pas hésiter à se faire aider.

  16. Merci beaucoup pour cet article honnête et bienveillant. Prends le temps de te reposer, de reprendre des forces… Je n’ai jamais vécu de burn out mais j’en ai frolé un en prépa… La solution pour moi a été de tout arrêté et de me réorienter, puis de travailler sur moi pour éviter que cela se reproduise… mais avec une personnalité très bosseuse et qui prend son travail très à coeur – je me auis bien retrouvée dans ta description, ce n’est pas toujours facile de se protéger… Alors, je t’en plein d’ondes positives pour ce moment pas facile.
    Belle journée à toi !

  17. Bonjour Victoria,

    merci pour ta sincérité et tout le travail de qualité que tu fournis depuis tant d’années. Je t’envoie plein d’ondes positives !

    Je n’ai jamais fait face à une telle situation, mais je me reconnais dans tes traits de caractère. Je suis également très perfectionniste et exigeante envers moi même, définitivement atteinte du syndrome de la bonne élève aussi. Dans ces cas là et quand on est passionné, il est bien difficile de se mettre des limites, et je trouve superbe que tu te fixes de tels objectifs !

    Bonne chance et surtout prends bien soin de toi !

    Belle journée !

    Marion

  18. Oh Victoria, ton article me touche beaucoup.
    D’autant plus que je peux comprendre car j’ai fais un burn-out en janvier 2017 (8 mois que j’assumais seule un poste de deux personnes), j’en ai parlé à un médecin qui a été très compréhensif et m’a beaucoup aidée : je me suis arrêtée une semaine, j’ai eu besoin d’un petit traitement médicamenteux, j’ai eu beaucoup de soutien de mes proches et je m’en suis bien remise.
    Tu n’as pas moins de « légitimité » que qui que ce soit à craquer, les personnes qui font un travail de « passion » sont en général plus sujettes aux burn-outs. Réfléchis peut-être aussi au fait que tu travailles chez toi… Mon compagnon travaille aussi de la maison et parfois je vois bien qu’il a du mal à décrocher, de faire la part des choses entre maison/travail. Peut-être que pendant quelques temps, tu pourrais essayer de travailler un peu plus dans des cafés ou espaces de coworking et te dire que dès que tu rentres chez toi, tu fais autre chose : tu t’occupes de tes petites plantes, tu joues avec tes petits poilus. Ce ne sont que des pistes, tu verras bien ce qui te convient ou non.
    En tous les cas, je te souhaite de vite aller mieux et de bien prendre soin de toi <3

  19. Courage à toi, et merci pour ton article!
    Ayant moi-même vécu un burnout pour des raisons très différentes, je sais bien à quel point on se sent mal.
    Tu as bien raison de travailler sur la pression que tu t’imposes. Nous ne sommes pas tes clients, nous aimons ton univers de façon générale (en tout cas, je parle pour moi!). Une photo pas très réussie de temps à autre, une réponse tardive ou un article en moins ne me feront ni chaud ni froid. Je continuerai à te suivre avec grand plaisir. :) Par contre, j’adorerais un ebook de recettes car je suis très fan de ton livre! Sur ce genre de projets, je peux comprendre que tu te lances à fond. :) Et cela sortira quand ça sortira, quand tu te sentiras en forme et satisfaite de ton travail!
    Prends soin de toi

  20. Repose toi et prend soin de toi. Et ne t’inquiètes pas si tu publies moins j’en profiterai pour relire avec plaisir tes articles plus anciens ?

  21. Bonjour Victoria, j’ai toujours trouvé que tu avais un approche exemplaire du métier de blogueuse et je sais à quel point, lorsqu’on est son propre patron et que l’ensemble de notre revenu ne dépend que de nous même, la pression peut être grande. Tu arrives à le faire faire en conservant une totale intégrité dans tes choix et une grande indépendance, donc bravo.
    Je pense que tu as une communauté qui est consciente de tout cela et qui est engagée pour que tu retires justement les fruits de ton tout travail. En tout cas c’est que je fais en suivant souvent tes recommandations et autres « liens », et je tiens d’autant plus à le faire maintenant que je réalise à quel’ point cet investissement est exigeant pour toi.
    Je te souhaite donc de te rétablir en douceur et en prenant ton temps, de notre côté nous restons fidèles et engagées !

  22. Merci Victoria pour ce témoignage qui m’attriste beaucoup car j’étais moins de me douter… Tu as déjà vrai un travail impressionnant d’identification de tes maux et de solutions à apporter pour te sortir de ce cycle infernal, j’espère de tout cœur que cela fonctionnera !
    Pas de burn-out pour moi mais ton perfectionnisme, ton hypersensibilité, tes sauts d’humeur me sont hélas bien familiers… J’ai un adorable bébé de 15 mois, j’ai parfois l’impression de tout gâcher avec ma barre haute et mes questionnements sans fin… Du coup je me lance dans un projet fou : je quitte mon job et je me lance dans une formation pour changer complètement de métier, en espérant que mes attentes ne viennent pas tout ternir encore une fois… ! Je t’embrasse, Amélie

  23. Bonjour Victoria,
    Je n’ai jamais eu de burn-out, mais étant prof, je sais que la limite entre vie privée et vie professionnelle peut être très mince dans une profession comme la tienne. Je me suis particulièrement reconnue quand tu as parlé de cette « casquette de blogueuse » que tu portes en permanence, et du fait que tu doives en permanence garder un petit coin de ton cerveau pour ton blog et ton contenu et tes photos etc.
    Pour contrer cette « charge mentale professionnelle », j’ai instauré depuis le début de ma carrière des moments de détente obligatoires. Par exemple, du vendredi soir au dimanche matin, je ne touche pas mon cartable et je ne fais absolument rien qui concerne mon travail. Je ne consulte pas mes mails pro, je ne vais pas sur les forums d’enseignants que je fréquente, et j’en profite pour faire autre chose. Au fil du temps j’ai réussi à gérer suffisamment bien ma charge de travail pour ne pas avoir à travailler le soir en rentrant (je ne suis de toutes façons jamais très productive passé 18h). Je profite de mes moindres heures de « trou » dans mon emploi du temps pour travailler dans mon établissement, et le dimanche après-midi reste le moment où je prépare ma semaine de travail.
    Je trouve que ces moments détente que je m’impose m’aident à décompresser et à garder la tête froide. Ca ne m’empêchera pas de penser avant tout à mes cours dès lors que je visite un pays anglophone (je suis prof d’anglais), de garder mes cours dans un coin de ma tête dès que je visite un musée, de passer inévitablement au rayon pédagogie dès que j’entre dans une librairie…mais ça rend tout de même mon quotidien plus « vivable ».

    Repose toi et prends du recul!

  24. Hello Victoria. Ton article est très courageux car il en faut pour mettre les mots sur ce qui ne va pas. Je me retrouve dans quasi chacun des points que tu as abordé. Et pour ma part cela dure depuis quelques années. Il est difficile de se reprendre en main, de trouver le bout du tunnel. Et je suis heureuse de voir que c’est possible. Merci de partager ton expérience avec nous. Et tout plein de bonnes ondes vers toi pour la suite de ton parcours !

  25. Comme toujours, merci pour ta sincérité et ton retour d’expérience. Prends bien soin de toi, on sera toujours là ! Bises :*

  26. Bonjour Victoria,
    Je te suis depuis longtemps et cet article me touche. J’ai également vécu une sorte de burn out (pour des raisons différentes, pas de surmenage à proprement parler), j’ai quitté mon emploi et suis parti plusieurs mois en voyage pour couper. Il est en effet important de se remettre en question et d’envisager des changements profonds pour rétablir un équilibre sur le long terme. La convalescence, si l’on peut dire, est longue mais il ne faut surtout pas que tu te mettes la pression là dessus, il faut se laisser du temps, y aller petit à petit… Parmi les choses qui me font énormément de bien il y a également les cures de magnésium, les cours de yoga et la méditation que j’ai commencée il y a peu grâce à l’application Petit bambou que trouve géniale, ça fait un bien fou!
    Prends soin de toi!!!

  27. Bonjour Victoria,
    je trouve que tu as déjà beaucoup de recul sur la situation, peut être parce que tu te connais bien. En ce qui me concerne, je suis salariée, et si je ne suis pas en burn out (j’ai récemment décidée d’arrêter les heures supplémentaires, elles ne nous sont pas payées de toute façon…) j’ai perdu le goût de mon travail. Plus beaucoup de motivation pour la majorité des projets, et si je devais affronter un projet difficile comme cela a pu être le cas il y a 3 ans, je n’en serai tout simplement pas capable. Je vais donc changer de boulot (trop de déception et de frustration, pas de perspectives, un management inexistant, un patron qui n’a pas su gérer les crises que l’entreprise a connu ces deux dernières années, une équipe entière au bout du rouleau). Je vais en profiter pour faire un bilan de compétences. Je n’en ai pas vraiment besoin au sens strict, car je connais mes compétences, et je sais ce que je veux ou ne veux pas retrouver dans mon prochain boulot, mais j’ai besoin d’évacuer toute cette frustration et ce sentiment d’injustice en en parlant avec quelqu’un! :) j’ai hâte de mon premier rendez vous à l’APEC lundi. La période difficile a trop duré et je me reconnais dans certains des ressentis que tu évoques. Je nous souhaite de reprendre goût et sérénité dans le travail. J’en profite pour te dire que ton livre m’est utile régulièrement, depuis que je l’ai acheté à sa sortie et que tu me l’avais dédicacé à Lyon. Sa production t’aura fatigué, mais au moins pas en vain ;)

  28. Chère Victoria, je suis de très près tes publications, j’aime beaucoup ton contenu, le ton, la sincérité qui se dégage de tes écrits, que je trouve d’ailleurs très bien écrits…
    Bravo pour ta sincérité, accepter de se dévoiler lorsqu’on est une personne publique est extrêmement courageux… Et salutaire pour le plus grand nombre.
    Je te souhaite bon rétablissement. Tu n’as peut-être pas besoin ni envie de conseils, mais j’avais envie de te dire : prends bien soin de toi et surtout prends ton temps… J’ai vécu une expérience un peu similaire dans un contexte différent (difficultés psychologiques et, à moindre mesure, physiques dans le cadre de traitements de fertilité – qui n’ont pour le moment pas porté leurs fruits), et j’ai découvert et appris l’importance cruciale d’écouter mon corps, et de respecter mes besoins et mes limites, même si cela veut dire travailler moins (j’exerçais à l’époque une profession paramédicale en libéral), annuler des rv (même avec des ami-e-s), me reposer, ne rien faire… J’ai remarqué aussi que quand je cherchais à accélérer le processus (les symptômes dépressifs sont si désagréables qu’on a juste envie de s’en sortir au plus vite), ça ne faisait que le rallonger… Alors j’ai appris à accepter les moments de vides, de perte d’énergie… Et désormais j’essaie de les respecter même s’ils sont tellement inconfortables…
    Je pratique également la méditation de pleine conscience, pour moi c’est une pratique indispensable et salvatrice…

    Prends bien soin de toi, je te souhaite douceur et tranquillité.

  29. Coucou Victoria,

    Tout d’abord, merci de partager avec nous ce côté un peu plus intime. Je crois qu’il est difficile de se détacher de son travail notamment lorsqu’on le fait avec passion. Certaines tâches ne nous donne pas l’impression de travailler et c’est comme ça que parfois on peut accumuler beaucoup trop de travail.
    C’est important de prendre soin de soi et pourtant on fait souvent passé ça au second plan, comme si ce n’était pas prioritaire. Mais comment être bien dans les autres sphères de notre vie si d’abord notre santé et notre moral sont en dangers ? Moi la première je l’oublie parfois.
    En tout cas, c’est une sacré prise de recul que tu as du faire j’imagine. Tu es vraiment courageuse. J’aime beaucoup ce que tu partages, enfin en fait je crois que ce que je préfère c’est la façon dont tu le fais : toujours avec authenticité et bienveillance.
    Pour ma part, je n’ai pas fait de burn out mais dernièrement, j’ai ressenti une grande saturation. Mon travail actuel ne me plaît pas du tout et donc à côté j’essaie de créer mon propre métier. Je suis constamment sur les réseaux et à la recherche d’éléments pour mon futur métier. J’essaie d’apprendre encore et encore. Mais à un moment, à force de vouloir accumuler des informations, d’autant plus dans plusieurs activités, j’ai saturé. Je n’arrive plus à apprendre quoique ce soit, ni à continuer mon hygiène de vie comme j’avais l’habitude de la concevoir (notamment la pratique du yoga régulière, une alimentation plutôt saine, etc). Je me suis mise à dormir beaucoup plus tard le matin, plu de motivation, une hypersensibilité, un manque de confiance de plus en plus fort, etc. Bref, je crois que mon corps et mon cerveau m’ont dit stop. Du coup, en ce moment, j’essaie de reprendre doucement mon hygiène de vie, j’ai largement ralenti sur mon projet de métier, mais il reste encore du chemin. Je suis aussi quelqu’un de vraiment très angoissé et stressée donc forcément ça n’aide pas. Et pour le coup le fait de me mettre aussi la pression, j’essaie aussi de lâcher doucement la dessus. Ça a l’effet contraire sur moi : ça me bloque au lieu de me pousser justement, donc ça me décourage d’avance. Il y a du travail :)

    Pour finir ce super long commentaire, je vais m’arrêter là :)

    Prends bien soin de toi Victoria,
    Au plaisir de te lire,

    Kelly

  30. Coucou,

    C’est bien que tu en aies eu conscience avant d’être en burn out total. Je te souhaite un bon rétablissement. Et surtout prend soin de toi :-)

    Bonne journée à toi

  31. Je comprends et tu fais bien d’en parler. Je ne pense pas en avoir vécu à proprement parler mais il est vrai que cumuler blog et activité pro m’épuise souvent. J’ai l’impression d’être toujours stressée et même si le blog ne me rapporte pas d’argent, les agences m’écrivent comme si c’était le cas et certaines peuvent mettre une grosse pression (non, on ne peut pas sortir un gros article en moins de 2 semaines n’importe quand dans l’année…). Les relances me mettent dans un état pas possible car j’ai l’impression de déjà faire au mieux… En même temps, le blog m’apporte beaucoup à titre personnel et je ne me vois pas le fermer. À certaines périodes, j’ai l’impression d’être lessivée et de ne plus rien pouvoir faire sortir de mon cerveau. Un difficile équilibre à trouver pour chacun et chacune !

  32. Je te souhaite beaucoup de courage et j’espère que tu seras vite de nouveau en forme ! Tu publies énormément c’est vrai, et tes articles sont toujours longs, bien construits, clairement ils doivent te prendre du temps. Dans la mesure où il y a désormais beaucoup BEAUCOUP de blogs, j’avoue ne pas avoir toujours le temps pour lire 4-5 publications d’une même blogueuse par semaine.
    Je préfère presque 2 articles par semaine, pour avoir plus de temps pour les lire, être davantage dans le slow blogging que la consommation excessive de contenus.
    Tu aurais ainsi plus de temps pour tes partenariats et autres activités rémunérées peut-être ?

    Quoi que tu choisisses je te souhaite de t’épanouir,e t longue vie à ton blog !

  33. Coucou,
    C’est touchant ce que tu écris. Je te souhaite d’aller mieux et de réussir à mieux déconnecter.

    Connais -tu l’Ennéagramme ? Je trouve que tu as beaucoup des traits de personnalité d’un énnéatype 6 avec un sous -type « Force et beauté » et une aile plus marquée en 7. Ou bien un ennéatype 1 sous-type « anxiété ». Je me trompe peut-être.

    En tout cas c’est un outil de connaissance de soi intéressant pour se connaître ou reconnaître encore un peu mieux. Et c’est complémentaire du test MBTI.

    Prend soin de toi.

  34. Courage Victoria, prends soin de toi! J’ai côtoyé le burn out car mon papa en a vécu un, la guérison est longue donc écoute toi et prend le temps qu’il faut! Bisous

  35. Coucou, c’est toujours difficile de voir une blogueuse qu’on aime et qui semble être passionnée parce qu’elle fait se retrouver mangée par ça ! Une autre blogueuse que je suis et que j’aime beaucoup, From Roses, est passée par là, avec elle aussi une anxiété naturelle. Ce qu’elle a fait, et que sa communauté a très bien accepté, c’est qu’elle a tout bonnement pris 3 semaines d’absence totale (j’ai eu envie de dire repos mais ce n’était pas ça), en débranchant de son blog et de ses réseaux. En plus de se reposer (la première semaine je crois), elle s’est aussi servie de ces semaines pour faire le tri : rattraper ses mails et ses tâches en retard pour pouvoir mettre l’anxiété accumulée relative à ce retard derrière elle et partir sur de bonnes bases. Ca a bien marché pour elle, en plus de mettre en place des résolutions similaires aux tiennes. En tout cas je te souhaite du courage et au final, c’est quand même un message positif de te voir proactive par rapport à la situation. Bises !

  36. Bonjour Victoria,
    Je lis ton blog, toujours avec beaucoup de plaisir, depuis de nombreuses années.
    Pour moi, si Le contenu, la qualité de ton travail ne font aucun doute, en tant que lectrice je ne souhaite pas bénéficier a n importe quel prix d un rythme de publication (prix que tu payes toi en termes de bien être et d équilibre aujourd’hui)
    Prends ton temps, prends le temps.
    On est là et on reste là quelque soit les changements de rythmes ou les changements tout court.
    Je crois que tu as réussi à construire une relation particulière avec nous, peut être un peu différente du monde classique du blog. En tout cas le tien est le seul qui m accroche toujours autant, les valeurs qui t animent sont portées avec forces dans tes articles et tes choix. Sur ton blog, je me sens respectée dans mes choix, mes idées et accueillie en tant que lectrice, de la même manière nous respecterons et soutiendrons ces périodes un peu difficiles mais aussi tes aspirations.
    Prends soin de toi.

  37. Hello Victoria !

    Ton article m’a beaucoup touchée. En effet j’ai vécu sensiblement la même chose alors que j’étais en poste dans un travail qui ne me convenait plus. Tant sur le plan carrière que sur le plan santé. Fragile de base, j’ai envie de vivre une vie normale, de m’investir à fond dans mon travail mais mon corps m’en a empêché. Une fatigue constante, des douleurs articulaires, des problèmes respiratoires. De petites choses qui peuvent vite devenir contraignantes, surtout si je ne fais pas de pause. Le samedi il m’arrivait de bosser 10h debout. Bref, la pression que je me mettais et la santé m’ont fait devenir aigrie, colérique, je ne dormais profondément que 2h par nuits. Et un jour chez le médecin j’ai craqué. Alors j’ai pris la douloureuse décision d’arrêter et de changer de voie. Aujourd’hui c’est ce que je fais, je me réoriente, j’essaie de m’ouvrir d’autres portes tout en le faisant à mon rythme. Je ne veux plus me retrouver épuisée tant physiquement que moralement.

    Le burn out est quelque chose de très complexe, qui varie d’une personne à l’autre. C’est difficile de s’en rendre compte. Le travail était devenu une souffrance, aujourd’hui j’essaie de faire en sorte que ça ne le soit plus. J’essaie aussi de prendre du recul, de prendre mon temps. Le slow blogging est une bonne manière de faire. Je prône cette philosophie qui me permet de faire des articles construits, qui me font plaisir à écrire. Je crois que respirer c’est la clé, s’évader et se reposer. Car comme tu l’as dit, on est beaucoup moins productif quand on se met la pression.

    Bon courage en tout cas. N’oublie pas que nous sommes des humains, pas des machines et que nous ne pouvons pas toujours tout porter sur nos épaules. Je pense bien à toi dans cette période pas facile et t’envoie mille ondes positives ☀️

    Encore une fois merci pour ton travail, pour tes témoignages et ton courage !

  38. Merci Victoria pour cet article… je ne comprends que trop bien ce que tu ressens… J’ai été Moi-même victime d’un burnout : travail aux urgences de nuit comme de jour avec une moyenne heddomadaire de 60 à 80 heures… la fatigue physique s’installe, une irritabilité, des conséquences physiques avec perte ou mauvaise qualité du sommeil, prise de poids, perte de l’envie de faire du sport qui aurait été salutaire… bref un mauvais moment mais j’ai passé le cap… un mois d’arret, prendre du temps pour soi et apprendre à dire non et travailler selon son éthique et et dans des limites raisonnables… le burnout est un sujet qui reste malheureusement tabou, que beaucoup ont du mal à admettre!! Ton article est très intéressant et je te souhaite de remonter la pente et tu la remontes

  39. Je suis navrée de lire ça :(

    Je me reconnais bien dans ton article surtout la partie « LA PRESSION QUE JE M’IMPOSE »
    J’ai fait un petit burn out il y a 1 an et j’ai encore du mal à m’en remettre. Depuis mon corps refuse tout simplement de se mettre la pression, ce qui fait que j’ai plus de mal à accomplir mes projets et j’ai l’impression que ma passion a disparue. Mais avec le temps ça reviendra, j’espère.

    Je te souhaite beaucoup de courage avec le lâcher prise et du repos bien mérité <3
    On sera toujours là, quel que soit le rythme de publication :)

  40. Prends soin de toi. La situation d’indépendante n’est pas des plus simples pour séparer vie privée et vie professionnelle… Je t’envoie des ondes positives et je pense bien à toi!

  41. Merci d’aborder le sujet et de partager ton expérience, ça ne doit pas être facile d’en parler. Je me retrouve dans quelques points que tu abordes et je pense de plus en plus à une reconversion professionnelle avant qu’il ‘ne soit trop tard’. Cyrielle

  42. Plein de courage et prends plein de temps pour toi, pour te reconnecter à cette vie sui t’inspire tant ! Ici, on sera toujours là pour apprécier la qualité de tes écrits, ton intégrité ton honnêteté ❤

  43. Plein de courage et prends plein de temps pour toi, pour te reconnecter à cette vie sui t’inspire tant ! Ici, on sera toujours là pour apprécier la qualité de tes écrits, ton intégrité ton honnêteté ❤!

  44. Waouh super article,
    Personnellement je ne me reconnais pas dedans car je suis tout l’inverse. Lol

    Etant minimaliste j’ai tout de suite compris la nocivité des réseaux sociaux.
    Mais étant bloggeuse j’ai aussi pris parti de me créer une communauté.

    Aussi pour ne pas me laisser gober toute crue, je me suis imposé 2 règles principales :

    1) Pas d’application me reliant à mes réseaux sociaux sur mon téléphone, mais accès uniquement depuis mon PC. Mine de rien, cela me permet vraiment ne pas être constamment dessus.

    2) Je ne serai jamais sur tous les réseaux sociaux.
    Par exemple je refuse d’être sur instagramme car tous les échos que j’entends me font vraiment réaliser que c’est le pire des réseaux sociaux. Culte de l’image à outrance, fabrication d’une vie idéale complètement fausse et totale addiction.

    De plus mon côté minimaliste m’a fait réaliser que l’on peut bien avoir 50 000 voire 100 000 followers, la majeure partie d’entre eux ne nous suivent pas à 100%.

    Autant en avoir peu, mais avoir une vraie relation ensemble. Je préfère changer la vie de 50 personnes plutôt que brasser du vent pour 10 000 et m’épuiser à la tâche.

    Ton article m’inspire, je vais peut-être en écrire un sur : Comment combattre le burn-out grâce au minimalisme.

    Le web me passionne énormément mais je garde à l’esprit que ma santé et mon couple seront toujours ma priorité. En attendant prend bien soin de toi ^^

  45. Je suis en plein dedans je crois ! Avec plusieurs activités et une vie de famille compliquée en ce moment – la pré-adolescence de mon fils est un passage terrible – je craque un peu, je me sens un peu dépassée.
    J’ai accepté beaucoup de déplacements en avril et forcément, je paie tout ce temps passé loin de mon écran à n’avoir pu bosser efficacement.
    Il y a aussi toute cette question d’équilibre et de cloisonnement entre vie familiale et vie professionnelle que clairement, je n’ai pas trouvé du tout …
    Je pense que je réussir à tout gérer mais il faut vraiment que je tire des leçons de la situation actuelle et que j’arrive enfin à m’organiser.
    Je viens de rentrer dans une SCOP, ce qui va alléger tout mon temps administratif, cela devrait m’aider.
    Et puis pourquoi pas me faire accompagner par une pro en gestion du temps ?
    A voir … en tout cas, merci pour cet article :)

  46. J’avais senti un début de prise de recul et je trouve cela très bien d’en parler. Je travaille moi-aussi grâce au digital et à internet et la coupure est parfois difficile ! J’imagine aisément que c’est encore plus compliqué pour toi car tes passions et ton quotidien sont sources d’alimentation pour le blog. Je te souhaite du repos, un esprit apaisé et de revenir avec une organisation qui te conviendra mieux <3

  47. Bonjour Victoria,

    S’il est vrai que j’ai énormément de plaisir à te lire, je préfère de loin te savoir en bonne santé, quitte à te lire moins souvent :)

    Prends tout le temps qu’il te faudra, ne t’en fais pas, tout ira bien !

    Courage et pense tout d’abord à toi

  48. Lucile Boileau Répondre

    Ayant moi même fait un burn-out il y a 2 ans, je ne peux que comprendre ce que tu traverse et je t’envoie un million d’ondes positives… Je n’ai malheureusement pas su m’arrêter comme toi avant le point de rupture, et j’en paie le prix fort car ce dernier m’a déclenché deux énormes problèmes de santé que je conserverai certainement toute ma vie (j’ai du coup développé une immense culpabilité parallèlement au reste dont je n’arrive pas à me défaire). Malheureusement pour nous, hyper-sensibilité, perfectionnisme et syndrome de l’imposteur se conjuguent très mal… :)

    Je ne peux que reprendre les mots très juste d’une autre lectrice (toutes tes lectrices sont trop cool décidément !) c’est que je me délecte de chaque article de ce blog mais pas à n’importe quel prix, c’est peut-être un peu étrange car tout ceci n’est que virtuel mais on s’est toutes beaucoup attachées à toi et ta santé mentale et physique prime sur tout le reste. Dans tout les cas on sera toujours là, peu importe ton rythme de publication ou les médiums que tu privilégiera pour diffuser ton travail.

    Ta communauté est très forte, ça ne résout pas tout bien sûr mais c’est au moins quelque chose sur lequel tu peux te reposer sans crainte!

    Milles bisous!

  49. Merci pour cet article. Te lire est toujours un plaisir même si tes articles paraissent moins souvent. Je te souhaite un bon rétablissement et de trouver l’organisation qui te conviendra.

Répondre

Naviguer