Introvertie et Heureuse

Je m’appelle Victoria, j’ai 26 ans, et je suis introvertie. Les grandes fêtes, l’expansion de sentiments, les mondanités, les travaux en groupe, ce n’est pas trop mon truc. Je préfère lire à côté de mon amoureux, boire un thé en regardant une série en famille, dîner avec mes meilleures amies, me promener au soleil en rêvassant, observer le monde et le retranscrire dans mes mots ou mes dessins.

Si vous vous reconnaissez un peu dans cette description, alors vous avez sûrement, comme moi, ressenti à un moment ou un autre que votre façon d’être était un peu nulle, pas très funky, presque source de honte, comparée aux standards valorisés par la société. Vous avez sans doute admiré les personnes si ouvertes et expressives qu’elles attirent les gens comme des aimants, et se sentent comme un poisson dans l’eau une fois immergées dans un grand groupe. Vous avez enragé face à votre incapacité à vous mettre en avant lorsque vous en aviez besoin pour votre carrière, vos relations, ou dans de simples situations du quotidien. Vous vous êtes senti(e)s rabat-joie à chaque fois que vous vous êtes ennuyé(e)s en boîte ou à un événement où vos amis semblaient pourtant rayonner. On vous a sûrement déjà dit de vous amuser davantage, de vous lâcher, de sortir un peu plus, alors que vous étiez ravi(e)s de passer une soirée dans votre canapé.

J’ai connu toutes ces choses, et comme la plupart des introvertis, j’ai longtemps considéré ma personnalité réservée comme un défaut de perdante, à cacher à tout prix pour pouvoir être intégrée dans les cercles sociaux de mon âge.

Pourtant, aujourd’hui, malgré une introversion presque encore plus forte qu’auparavant (je suis une vraie mamie), je ne me suis jamais sentie aussi épanouie. J’oserais même dire que je suis fière de ma façon d’être, qu’elle me plaît et que je suis en paix avec elle. Et parce que je continue à voir tous les jours des exemples de jeunes personnes (ou moins jeunes!) mal à l’aise avec leur personnalité, qu’elles voudraient plus expansive, déconnectées de leurs propres envies et de ce qui leur fait du bien simplement parce qu’elles ne se sentent pas appréciées autrement, j’avais envie aujourd’hui de vous parler de mon point de vue, et de mon parcours vers l’acceptation de soi.

J’espère apporter un peu d’inspiration, peut-être, à tous ceux parmi vous qui ont besoin d’estime, mais aussi expliquer aux extravertis ce que leurs opposés ont en tête; et de tout coeur, que cet article tout personnel vous sera utile d’une quelconque façon.

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L’introversion dans notre société

L’introversion, dans nos sociétés occidentales, est non seulement très peu valorisée, mais aussi mal définie dans les esprits, ou confondue avec la timidité. La manière la plus simple de définir la personnalité d’un introverti, à mon sens, est de remarquer que celui-ci se ressource dans l’intimité et les activités calmes, pendant lesquels il peut laisser libre cours à ses réflexions; au contraire, les environnements très excitants et le contact des autres lors d’activités sociales, particulièrement lorsque celles-ci incluent des personnes qu’il ne connaît pas bien, sont difficiles à gérer pour lui, et peuvent même le vider de son énergie – qu’il retrouvera en s’octroyant à nouveau un moment de calme.

Il ne s’agit donc pas, comme la timidité, d’une crainte du jugement social ou des situations nouvelles, que l’on évite par peur, mais bien du fait de se sentir submergé et par conséquent, de choisir volontairement plus de tranquilité, par confort. Tous les introvertis ne sont donc pas forcément des timides, et ils peuvent même apprécier les nouvelles rencontres s’il se sentent d’humeur positive et pleins d’énergie; en revanche il est bien sûr possible d’être les deux à la fois.

Parce qu’ils ont cette particularité d’avoir un grand besoin de calme et de temps pour soi afin d’être épanouis, les introvertis sont dévalorisés dans notre type de société, qui ne rend visibles et admirables que les personnes qui s’affichent, s’expriment, se vendent et sont très sociables. La grande majorité des traits de l’introversion sont vus comme des défauts ou malinterprétés, particulièrement dans le cadre des relations et du travail: la discrétion de ces personnes (qui n’aiment pas se mettre en avant, s’imposer, ni trop s’exposer aux autres), leur calme, leur besoin d’intimité et le fait qu’ils ne pensent pas à voix haute contribuent à les faire passer pour des misanthropes, peu proactifs, voire froids et un peu asociaux.

Les introvertis donnent en réalité beaucoup d’importance à la réflexion, à la profondeur, au fait de trouver les mots justes, ce qui les positionne parfois en décalage dans une société qui valorise plutôt l’action et les échanges superficiels purement sociaux ou mondains, qu’ils n’apprécient pas pour leur manque d’authenticité. Contrairement aux apparences, ils aiment la présence des autres, mais peut-être avec certaines limites, et surtout sur une base de qualité plutôt que de quantité; c’est tout simplement un autre type d’échange qui est recherché.

Pour en savoir plus, je vous conseille le site et l’ouvrage de Susan Cain, ainsi que son excellent discours sur TED Talks, « Le pouvoir des introvertis« . Et pour une illustration plus rigolote, cette petite bande dessinée de Luchie, dans laquelle je me reconnais beaucoup.

Mon introversion, d’abord mal vécue

Je suis personnellement devenue introvertie pendant l’adolescence, après avoir été une petite fille qui recherchait toujours l’attention et n’hésitait pas à s’imposer, mais à la fois déjà portée sur les activités calmes. Comme la majorité des gens sans doute, je n’ai d’abord pas très bien vécu ce trait de ma personnalité, qui me donnait vraiment l’impression d’être différente de ce que l’on attendait de moi en tant que jeune fille; à mes yeux, ne pas vraiment m’amuser dans les grosses fêtes, ne pas aimer devoir m’intégrer coûte que coûte, ou encore ne pas être expressive et rebelle représentait une sorte d’échec.

Pendant mes études supérieures (prépa littéraire, fac puis école de design), le temps que je dédiais à préparer mes exposés, mon self control et mon amour des mots justes m’ont permis, heureusement, de toujours bien me défendre individuellement; je suppose aussi que j’avais toujours suffisamment confiance en mon travail que pour m’exprimer avec aplomb si besoin. En revanche, les travaux de groupe, encensés dans tous les systèmes scolaires et tous les milieux professionnels, ont toujours été particulièrement durs pour moi. Élaborer des solutions à plusieurs était épuisant et assez handicapant, parce que je réfléchis bien mieux toute seule; j’ai donc dû m’adapter et souvent préparer mon argumentaire à l’avance.

Je me suis également très vite sentie inadaptée dans un tout autre domaine: le monde des blogs. Le côté concurrentiel de la blogosphère, où pour être visible il faut savoir se vendre et réseauter, m’a toujours repoussée en tant qu’introvertie. Je déteste devoir user de mille stratégies de référencement, multiplier les sujets tendance et les concours pour faire monter mes visites alors que j’aime les contenus profonds, ou participer à des échanges intéressés, dont le manque d’authenticité me hérisse. Mes valeurs personnelles, mes propres envies, ou encore la qualité de mes articles sont les seules choses qui comptent à mes yeux, et je suis incapable de me trahir, ce qui est un défaut dans un milieu de plus en plus « business ». Cerise sur le gâteau, j’ai une profonde horreur des événements mondains, et de tout type d’interactions purement sociales, dans lesquels je ne me sens pas du tout à ma place. Heureusement, le fait de quitter Paris et de développer mon blog depuis l’étranger m’a permis de suivre mon chemin sans devoir interagir avec ce milieu, qui aurait eu vite fait de me décourager dans le cas contraire, et qui m’a parfois un peu déprimée.

Un tournant positif

Grâce, paradoxalement, à mon blog, qui m’a offert un recul salutaire et une manière de construire mes opinions, mais aussi sans doute à la simple maturité qui arrive avec l’âge (j’ai bientôt 27 ans), mon point de vue sur l’introversion s’est vu changé ces deux dernières années. En apprenant à me connaître, j’ai aussi appris à reconnaître cette introversion, que je n’avais pas vraiment détectée comme telle jusque là. C’est très bête, mais trouver des mots qui correspondent exactement à sa façon d’être, et lire des choses à ce sujet, c’est se sentir moins seul, moins bizarre. J’ai compris pourquoi je me sentais mal à l’aise en tant qu’introvertie dans la société, mais aussi qu’il y avait tout un tas d’autres personnes comme moi, même s’ils n’étaient pas très visibles, et qu’il n’y avait donc pas de honte à avoir, tout étant une simple question de goûts.

La deuxième étape pour moi a été de finalement assumer complètement mon introversion, au point d’en faire presque une revendication, tant cette découverte m’avait apaisée: pourquoi continuer à m’épuiser à faire semblant, alors que je pouvais simplement me cantonner aux choses qui me faisaient du bien? Au lieu de chercher à être plus sociable, plus ouverte, j’ai décidé de ne plus porter de jugement sur ma personnalité, et de la faire accepter par les autres également. Même si évidemment, ne plus cacher son côté réservé peut d’abord être source de doute concernant notre capacité à être aimé malgré tout, ce revirement s’est avéré très salutaire pour moi, un apaisement total qui s’est étendu à toutes les autres sphères de ma vie.

Au lieu de me dire « je suis transparente et pas amusante », j’ai décidé de prendre en compte les points positifs de ma façon d’être. Certes, je n’attire peut-être pas trop l’attention au départ, et je peux décourager ceux qui ne pensent qu’au « fun » (du moins ce que la société considère comme tel); mais si l’on est vrai et que l’on s’intéresse à moi, je suis une bonne amie, à l’écoute, avec plein de choses à partager, des valeurs fortes, et avec laquelle on n’a pas besoin non plus de faire semblant. Et sous ma carapace un peu distante, je peux même être très rigolote! Toutes ces choses sont des atouts que j’ai décidé de porter en drapeau, et dont je veux désormais être fière.

Aujourd’hui, mon introversion en toute sérénité

Après des années à porter des masques, je vis donc aujourd’hui en introvertie sereine. Je sais comment doser parfaitement mes activités plus sociales, pour qu’elles restent un plaisir et me laissent suffisamment de temps pour moi: je vois une ou deux copines par semaine, je rencontre de temps en temps des nouvelles personnes lorsque je m’y sens d’humeur, et quelques fois par an, je participe à une fête qui me fait envie, avec joie. Toutes ces interactions se passent très bien, puisque je suis prête à leur dédier mon énergie, et qu’être introvertie ne m’empêche pas d’adorer découvrir des personnes géniales.

À côté de ces interactions, je suis toujours rapidement ressourcée grâce à mon style de vie de « mamie » qui me correspond parfaitement: travail en solitaire, soirées et weekends en couple, lecture, tisane, séries, écriture, cuisine, projets, sorties restaurant et balades. Pas de bières, pas de nuits blanches, pas de folies, et pourtant le bonheur…!

J’ai arrêté de faire des fêtes pour mon anniversaire, que je préfère célébrer en tout petit comité, et de chercher des soirées pour le Nouvel An, qui honnêtement ne m’intéressent absolument pas. Je n’ai plus honte d’avoir une vie sociale assez calme, ou d’avoir l’air d’un loup solitaire: les personnes qui en valent la peine, et ceux qui m’aiment vraiment, m’acceptent telle que je suis, quitte à ce que je leur explique mon point de vue s’ils ont une personnalité opposée.

Globalement, je crois avoir réussi à passer au delà des conventions sociales, ce qui n’était pas une mince affaire. C’est le plus beau cadeau que je me sois fait, puisque je ne m’étais jamais sentie aussi en paix avec moi même.

Je ne peux que souhaiter la même chose à tous les introvertis qui se sentent encore mal car différents: vous n’êtes pas la majorité visible, mais en vous offrant le droit de vivre selon vos propres envies, je vous promets que vous rayonnerez au moins autant qu’eux ♥︎

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Vous considérez-vous comme introverti(e)s?
Comment vivez-vous ce trait de votre personnalité?

196 commentaires

  1. Bonjour Victoria,
    Très bel article, très bien écrit :)
    Je suis aussi introvertie, dans le sens où j’aime me ressourcer seule chez moi (avec mon compagnon) pendant plusieurs jours, ou faire des activités seule à l’extérieur (souvent du shopping ;) ). Par contre je n’ai aucun problème avec les fêtes ou travaux de groupe, pour lesquels je suis toujours partante.
    Mais il est vrai que ce que je préfère ce sont les soirées en petit comité avec ma famille ou mes meilleurs amis avec lesquels je peux être totalement moi-même (et être le clown de service, en plus de ça! Haha).
    Je ne sais pas si tu connais le site 16personalities.com (disponible aussi en français) où tu peux faire un test de personnalité (je pense que ce test est souvent utilisé dans les entreprises). Mon résultat est INFP (le I veut dire introverti) et correspond totalement avec ce que je ressens, j’ai enfin réussi à mettre des mots sur ce que je n’arrivais pas à définir. Et surtout je me suis sentie moins seule et moins bizarre ;)

    • Hehe j’ai justement fait ce test en version simplifiée il n’y a pas longtemps et je suis INFP également. C’est fou comme tout ce profil me correspond, pour une fois! À part 2 petites choses, c’est du 100% moi. Très intéressant en effet, je recommande moi aussi.

    • Je suis introvertie, timide et heureuse.
      J’ai fait le test de personnalité pour voir, je suis ISFJ. Vu que je suis professeur, cela me correspond plutôt pas mal.

  2. Bonjour Victoria, je m’appelle Mathilda, j’ai 26 ans et je suis introvertie :)
    Encore un article très bien rédigé, sur un sujet très peu abordé finalement. Personnellement, j’ai eu la chance de ne jamais souffrir de cette façon d’être, parce que mes ami(e)s me connaissent depuis toujours comme ça. Je n’ai jamais été une grande fêtarde, je préfère de loin rester chez moi devant un bon film, à buller. L’hiver n’en parlons pas, je sors très peu, car en plus, je suis une grande frileuse. Alors c’est vrai, parfois je me suis sentie forcée d’aller à tel ou tel endroit. j’ai dû mentir, pas mal de fois, pour me trouver des excuses, c’est ça en fait, le plus difficile. Parce que vraiment, physiquement, je ne voulais, je ne pouvais pas. Mais aujourd’hui je n’ai aucun regret et si je suis toujours comme ça aujourd’hui, c’est que c’est moi. c’est ma personnalité. :)

    Des bisous ma douce

  3. Bonjour Victoria,
    merci beaucoup pour cet article :)

    Je me retrouve dans certains points, et cela me rassure un peu de ne pas être la seule (je ne pense pas être introvertie, mais j’ai dû mal à assumer par fois le fait de ne pas aimer « sortir le soir » ou « faire la fête » et préférer être tranquille à la maison ou dehors avec mon chéri).

    Ce qui est dommage c’est qu’il faut parfois passer par là pour se faire de nouveaux amis, or je ne suis pas à l’aise dans ce genre d’environnement où je ne connais pas grand monde. Pourtant, lorsque je connais bien les gens et que je me sens à l’aise, je pense être rigolote et être une bonne amie.

    Bonne journée !

  4. Bonjour Victoria,
    C’est la première fois que je poste sur son blog, même si je te lis régulièrement.
    Ce fut d’ailleurs un grand plaisir de lire ton billet, mais aussi tous les commentaires qui l’ont suivi. Tout d’un coup je me sens moins seule (pas que cela me dérange, mais c’est rassurant) dans ma « bizarrerie » :)
    J’ai 31 ans, et moi aussi je suis souvent taxée de mamie par mes proches, et dans le regard de certains autres, je peux lire le mot « ennuyeuse », mais je m’en fiche. Je bosse chez moi, j’ai peu d’amis, mais des vrais, je ne bois pas d’alcool mais des litres de thés et de tisanes, et j’aime lire, regarder mes séries télés tranquille sous ma couette. Les gens qui parlent fort me fatiguent, tout comme les soirées et le monde. Je passe mes week-ends à la campagne, entourée de calme et d’animaux. Mais qui cela dérange au fond? Je n’impose mon style de vie à personne après tout.
    J’espère un jour trouver un homme qui partagera ma vie et mon mode de vie (d’ailleurs les différents commentaires sont très rassurants, car ce n’est parfois pas facile quand autour de soi, les autres ne cesse de dire « mais comment tu vas rencontrer quelqu’un, tu ne sors jamais! »).
    L’essentiel est d’être en accord avec soi. Désormais je ne veux plus me forcer, ni faire semblant. Et comme toi, je ne me suis jamais sentie aussi bien.

  5. Bonjour,
    Je viens de tomber sur ton article par hasard, et me suis tout de suite reconnue. Je sais depuis longtemps que je suis introvertie, avec une pointe de timidité. J’ai commencé à m’accepter comme telle depuis la fac, et prendre plaisir à rester des week-ends entiers à écrire. Mais depuis 4 ans, je partage ma vie avec une personne fantastique qui le typique extraverti. Si au début, je trouvais que c’était bien, parce que je le calme un peu et il me motive un peu à faire d’autres activités, aujourd’hui je sens que ça me pèse. En effet, il ne comprend toujours pas ce qu’est l’introversion, et me critique quand je ne m’amuse pas à une soirée, ou que je n’ai pas envie de sortir.
    C’est très dur de faire comprendre aux autres, en particulier aux personnes très extraverties, qu’on ne fonctionne pas comme eux. Tu mets très bien les mots sur ce que je pense, le fait que ce soit mal vu par la société, qu’on ne serait pas des gens « funs », etc.
    Mon concubin ne comprend pas pourquoi, à certaines soirées, je m’amuse comme une folle, et à d’autres je m’ennuie et suis aux bords des larmes s’il me sollicite trop. Moi-même je ne comprends pas trop, mais je sais que ce n’est pas parce que je suis lunatique ou « compliquée ». Ce dont tu parles, le « taux d’énergie » qu’on peut allouer, je n’y avais pas pensé… c’est peut-être ça :)

    Ton article m’a donné envie de mieux comprendre cette partie de moi, de m’y intéresser.
    Merci beaucoup.

    • J’aurais pu écrire ce commentaire tant il me ressemble ! Je suis exactement dans la même situation ; en couple depuis 3 ans avec un hyper sociable… je me souviens de soirées a avoir envie de pleurer tellement je me sentais coincée d’être là. J’aurais fait n’importe quoi pour me retrouver chez moi
      Quand on est avec quelqu’un d’extraverti on passe encore plus pour la relou de service qui ne veux jamais sortir, pour la vieille qui n’aime pas les bars… c’est rassurant de voir qu’on est pas seule dans ce cas finalement :))

    • Je me permets de rebondir. Je suis dans la meme situation, en couple avec un extraverti.
      Et depuis que j’ai reussi a mettre des mots sur mon introversion et sur sone extroversion ca va deja beaucoup mieux. Le fait de comprendre qu’il a besoin de sortir voir ses potes pour se ressourcer quand moi je veux aller a la piscine seule ou rester sur mon canape m’aide a ne pas etre frustree. Du coup on fait des compromis, et je sors avec lui quand « je le sens » ou quand il veut vraiment que je sois la. Et il accepte que je rentre plus tot ou que parfois j’ai besoin d’etre seule avec lui.
      J’avoue que parfois cela cause encore des conflits, mais au moins maintenant on sais tous les deux le pourquoi du comment :)

    • Effectivement le problème actuellement c’est que même si j’ai à peu près identifier d’où vient notre différence, je n’ai pas encore trouvé les mots pour lui expliquer. Nous faisons aussi des compromis mais parfois, c’est la soirée de trop, il me fait des reproches et au lieu de lui dire posément les choses je me referme.
      Comme on s’aime vraiment et que le dialogue est un des éléments les plus importants dans notre couple, je pense qu’un jour on trouvera l’équilibre presque parfait. Il y a encore du boulot mais j’ai bon espoir !
      Merci pour vos réponses en tout cas, ça me faut chaud au coeur de ne pas me sentir seule.

  6. Merci pour ce partage Victoria et c’est tout à ton honneur d’apprécier enfin ce côté introverti. De mon côté, il y a certains traits que je retrouve mais mes années professionnelles (douze ans) et mes maternités aussi (deux enfants) font qu’aujourd’hui, je m’assume aussi beaucoup mieux qu’à vingt ans (j’ai 33 ans). En grandissant, on se connait un peu plus et je t’avoue que c’est très formateur, intéressant même s’il arrive quelquefois que tu te prennes de sacrées claques. En grandissant, je pense qu’on devient plus sage, plus posé et qu’on assume donc beaucoup plus ce que nous sommes réellement. Et bravo à toi pour ton blog, pour ce que tu apportes, si tu savais comme ça me plaît de lire des blogs comme les tiens, des blogs dotés d’une vraie personnalité.

  7. Merci pour cet article ! :) Tout comme toi, j’ai ressenti ce dont tu parles au début de ton article : le côté rabat-joie, honteux de l’introversion. Et aussi cette fameuse pression de « profiter de sa jeunesse » !
    J’ai pris conscience de beaucoup de choses en lisant le livre « Cultiver son réseau quand on déteste réseauté », un livre auquel ton article m’a beaucoup fait pensé. Ce livre m’a fait comprendre qu’être introvertie n’est pas une mauvaise chose, au contraire les introvertis ont de très jolies qualités, dont on peut être fiers et que tu évoques dans ton article.
    Aujourd’hui, mon rythme de vie me rend très heureuse, parce qu’il me correspond. Je n’envie plus les personnes qui font des soirées régulièrement en extérieur avec leur bande d’amis, car c’est quelque chose qui ne me correspond pas. Moi j’aime passer des moments privilégiés avec quelques personnes proches, et je passe de très bons moments comme cela. Et parfois je ressens que j’ai besoin de me ressourcer seule, alors je m’écoute sans culpabilité.
    J’ai accepté ce côté de ma personnalité, j’en connais les limites mais j’en vois aussi les points forts :) Ce qui me fait le plus de bien, c’est de ne plus culpabiliser d’être introvertie, de ne plus me sentir inintéressante et de ne plus vouloir me changer en quelqu’un que je ne suis pas. Je me sens plus libre ^-^
    Encore bravo pour cet article ! Je te souhaite une très belle journée :)

  8. Bonjour Victoria,

    J’avoue ne laisser que rarement un petit commentaire sur les blogs que je lis assidûment (dont le tien!) mais ton article m’a interpellée et en l’ayant lu avec une grande attention, je me suis dit que tu avais décrit à la perfection l’introversion et tout ce qui va avec.
    A 23 ans je commence petit à petit (mais vraiment pas beaucoup) à accepter qu’être introvertie, ce n’est pas un défaut. C’est assez horrible de constater le poids que peut avoir la société lorsqu’on est introvertie. Combien de fois ai-je entendu des réflexions désagréables du style « tu parles pas beaucoup ! » « t’es pas hyper extravertie » …Comme si c’était un défaut de ne pas absolument ouvrir la bouche. Surtout que je ne vois pas l’intérêt de forcer une conversation lorsqu’on a rien à ajouter d’intéressant. Mais la société en a décidé autrement et c’est plus « cool » d’être une « grande gueule ».

    Et je ne compte pas le nombre de soirées ou de sorties pendant lesquelles je me suis sentie très mal à l’aise, inutile, telle une plante verte, parce que j’étais au sein d’un groupe de personnes que je ne connaissais pour la plupart, pas du tout. Rien de pire pour une personne introvertie, que ce genre de scénario !

    Bref, je vais arrêter de raconter ma vie et te remercier pour ce très bel article, écrit avec toute la justesse nécessaire! J’espère vivement qu’il pourra faire changer certaines mentalités qui passeront par là. Et j’espère aussi, un jour, arriver à ne plus jamais être gênée par mon introversion dans certaines situations.

    Bonne journée et merci encore :) !

  9. J’aime beaucoup comme tu écris Victoria.
    Je te comprends totalement, en particulier concernant la notion d’énergie. Je me ressource clairement dans des moments calmes où je n’ai pas besoin de m’exprimer. Voir trop de monde me pompe une énergie démentielle. Il est parfois difficile d’expliquer à une personne qu’on devait voir après le travail que tu ne te sens plus l’énergie pour le faire, et qu’elle n’est pas en cause.
    Pour autant, je sors quand même pas mal, mais j’essaie d’avoir un vrai équilibre. Des semaines seront plus denses que d’autres, et ça me va comme ça. Je n’ai jamais été timide et je me lie facilement aux gens, mais je me ressource sans eux, je me suis donc toujours demandé de quel côté de la balance je penchais !
    Ton article est excellent en tout cas, merci pour toutes/s ces introverti(e)s qui ont besoin d’être reconnus et acceptés comme ils sont. Tes articles sont tellement authentiques, je déteste le monde des blogs, tu es une des rares que je suis car chez toi tout est simple. Merci pour cela

  10. Merci pour cet article, que j’ai presque mis deux heures à commenter après sa lecture…Je suis une introvertie, le mot a été posé grâce à un professeur d’anglais à l’université qui nous avait fait faire le test MBTI, il y a trois ans de cela, puis avec la lecture du livre de Susan Cain. Ce test a été très bénéfique pour moi, l’introversion tout comme l’extraversion ont des avantages comme des inconvénients, mais en se focalisant sur ses avantages, il est tout à fait possible de réussir et profiter de sa vie comme on en a envie (et nombreuses personnes célèbres sont en réalité introverties). Alors depuis j’assume complètement mon côté introverti, je suis devenue « moi », j’ai un peu moins peur d’être jugée même si les remarques ne sont jamais plaisantes comme « ce n’est pas un peu triste d’aller au musée toute seule ? » / « tu n’es pas un peu égoïste de voyager toute seule ? » (alors qu’au contraire, j’ai jamais autant rencontré de nouvelles personnes au cours de mes voyages…) / « tu n’as pas l’impression de gâcher ta vie à trop travailler sur ton mémoire ? » (malheureusement on ne pose pas la bonne question : est-ce que ça te plaît d’écrire ton mémoire ? »)… Les exemples ne manquent pas, la conclusion, c’est qu’il ne faut pas avoir honte d’être soi-même (introverti comme extraverti), car c’est ainsi la meilleure façon d’être épanoui et d’être aimé (j’ai essayé de sortir de ma zone de confort, d’accepter des invitations un peu plus souvent, mais sérieusement j’avais l’impression d’être une personne différente et surtout énergiquement vidée..)

  11. Et ben je trouve ça intéressant de voir cet aspect de l’introversion, moi je l’ai toujours vue comme quelque chose d’apaisant et très positif!
    Je suis très extravertie en public, par contre je pense que j’ai aussi mon penchant d’introversion : j’aime beaucoup me retrouver seule et au calme, avec moi aussi ma tisane et mon chat (mamie lvl 100000? haha), à penser, réfléchir, loin du bruit des autres et de la vie.
    Je me suis toujours tournée vers des introverties pour mes amies, je trouve que ce sont des personnes fantastiques. Elles gardent toute leur magie, comme des petits êtres mystiques elles ne se montrent sous leur vrai jour qu’avec certaines personnes avec qui elles se sentent en confiance, je trouve ça gratifiant de les voir s’ouvrir à moi.
    La société a tort : on a grand besoin des introvertis, tout comme on a grand besoin des extravertis. Y’a aucune honte à ne pas avoir envie de se mettre au centre de l’attention, chose dont j’ai parfois honte/regret quand je le fais en tant qu’extravertie. Chacun son lot apparemment :) .
    L’important c’est de savoir ce qu’on est et d’en tirer le maximum de satisfaction et de bonheur.
    Contente que tu aies appris à aimer cette partie de toi, car c’est ce qu’on ressent le plus en venant ici : ta douceur, ta bulle rien qu’à toi et ton mode de vie très cosy et apaisant !!
    Des bisous Victoria
    PS : merci pour l’adresse du test de personnalité, j’y vais de ce pas :)

  12. Merci Victoria d’avoir mis des mots sur ce que je n’ai jamais vraiment compris chez moi mais que je sentais bien présent.
    Sans être aucunement timide j’ai toujours préféré une soirée tranquille à une fête déchaînée tout en appréciant de temps en temps un grosse sortie, si j’en ai vraiment l’envie. J’ai appris à m’écouter et ça aide beaucoup pour plus profiter la vie… Lorsque tu parles d’énergie pour tel ou tel évènement c’est tout à fait ça. Parfois j’en ai envie et parfois non. Comme un peu tout en fait…
    Découvrir que c’est juste une manière de fonctionner et pas une tare est plutôt agréable. Finalement être soi-même c’est juste être heureux!
    Mille mercis pour avoir mis un mot sur ce que je considérais comme un mal (joli!) mais qui n’en est pas un, loin de là :)

  13. Merci pour ce très bel article, je le trouve vraiment profond, réfléchi et apaisant.

  14. Ton article est génial !
    Je me suis reconnue dans tes mots et surtout quand tu écris « je suis une bonne amie, à l’écoute, avec plein de choses à partager, des valeurs fortes, et avec laquelle on n’a pas besoin non plus de faire semblant. Et sous ma carapace un peu distante, je peux même être très rigolote ! ».
    Je crois que j’ai toujours été introvertie. Je suis une fille discrète, réservée, effacée même diront certains mais j’aime ma façon d’être. C’est vrai que je me sens parfois différente et étrangère par rapport aux jeunes de mon âge (j’ai 16 ans). Je ne suis jamais allée à une fête parce que ça ne m’attire pas. Je ne suis pas une personne très sociable et j’ai du mal avec les activités en groupe mais j’essaie de m’adapter.Je suis plutôt solitaire et j’ai parfois l’impression que c’est un défaut d’être comme ça. Mais je pense que non, c’est une qualité.
    Je te remercie pour ce très bel article :)
    Bonne journée

  15. Merci pour ce partage!
    Je suis aussi introvertie . J’aime rester dans ma bulle et je m’amuse mieux avec une poignée de copines qu’avec un large groupe de potes. J’aime l’intimité et j’ai l’impression que loin des elements perturbateurs (pour nous introvertis) nous avons plus de chances de créer des relations durables et intimes.

    Il y a une conf TED très célébre qui parle des nombreuses qualités des introvertis. Si tu ne l’as pas encore vue je te la conseille vivement.

    Bises de http://happy-pillz.com

  16. MERCI Victoria pour cet article qui nous prouve qu’on peut être pleine de talents et introvertie ! Je le suis moi aussi (merci le test du MBTI et surtout le livre de Susan Cain qui a été une révélation pour moi). L’autre jour, j’ai atterri malgré moi à une soirée en bar/boîte après la thèse d’une amie, et j’ai souffert… Comme tu le dis si bien, c’est difficile de ne pas culpabiliser tant la pression de « se lâcher » ou de « profiter » est forte. Je me sens moins seule tout à coup et j’en suis ravie !!

  17. Je ne suis absolument pas introvertie, juste observatrice dans un environnement que je ne connais pas, le temps de m’adapter. Par contre, je trouve du sens à ce que tu dis car je suis de plus en plus casanière, à aimer me ressourcer dans mon cocon. J’adore faire la fête mais j’ai de plus en plus de mal à « faire semblant » de m’amuser dans une soirée où je m’ennuie, et à préférer passer mon dimanche entre série et bouquins, plutôt que dehors ou à me remettre d’une grosse soirée. D’autant plus que ce genre d’événements me fatiguent pas mal. Et je suis d’accord avec toi, on ne met pas en valeur ce calme dans notre société. Je ressens la même chose pour le boulot, et je me mets la pression pour le blog, alors que je rêve d’être sereine avec moi-même : non je ne suis pas dans la course à la performance mais oui, je veux être reconnue. Pas simple tous les jours.

    En tout cas, sache que ton côté introvertie me plait beaucoup personnellement : beaucoup de fraîcheur, de sympathie, de gentilles et de simplicité se dégagent de toi et ce sont des valeurs qui ne sont pas données à tout le monde.

  18. Je ne me sens jamais bien que chez moi et/ou avec les gens que j’aime vraiment (qui se compte sur les doigts d’une main). Avant, j’ai dû me justifier sur mes refus successifs d’assister à une réunion de famille ou sur mes refus catégorique de tout ce qui est activités ou festivités en groupe. Mais depuis quelques année, je m’assume de plus en plus, et assume de plus en plus cette introversion. Je fais non très facilement et de façon très fluide et pus du tout culpabilisante maintenant. Par contre, sur le plan professionnel, mon introversion me jour de bien mauvais tours. J’occupe un poste à responsabilités, où on me donne très souvent mon avis sur telle ou telle chose. Le fait que je ne parle pas beaucoup, et le fait de me « cacher » est interprété comme de l’incompétence. En ce moment même, c’est le cas, et çà me fait mal, mais en même temps, je ne me sens ni la volonté ni la force d’aller à l’encontre de ce trait de caractère qui me colle vachement à la peau.
    Si on me demande si mon introversion est source de souffrance, je dirais que non, mais elle me dessert dans mon travail. En dehors de mon travail, je suis très heureuse avec elle !

  19. Merci Victoria merci d’avoir mis des mots sur cela! Tu m’as fait beaucoup de bien! Moi qui ne me trouve pas fun, a qui ont dit souvent que je suis une petite mamie tu m’as ensoleillé ma journée!/

  20. Merci Victoria pour cet article ! Je me sens moins seule tout d’un coup. J’ai toujours eu l’impression d’être asociale, de ne pas être normale mais non je suis introvertie et c’est tout. Bon je suis aussi timide mais ça c’est une autre histoire.
    Je me ressource dans le calme et la solitude. J’aime passer du temps chez moi entourée de mon chat, de mon chéri et d’une bonne tasse de thé. Et j’ai l’impression que le phénomène s’est accentué depuis que je vis dans une toute petite ville.
    Pourtant j’ai par moment aussi besoin de voir du monde, de prendre un petit bain de foule, mais je fatigue vite. Je suis très mal a l’aise en soirée, mais j’aime me promener parfois au centre de Bordeaux. J’y vois du monde mais je peux rester quand même dans ma bulle. Je ne suis pas forcé de parler etc. Il n’y a qu’une seule exception à la règle c’est le moment de l’année où je suis bénévole sur un gros festival qui accueille 40 000 festivaliers par jour. Là je retrouve des amies, une super bande de bénévoles et pendant quelques jours il n’y a plus de barrière entre mon introversion et les autres. Bref.
    Encore merci et bonne journée a toi.

  21. Super article Victoira :)
    Je ne pense pas faire partie des introverties au sens propre, mais je comprends ce sentiment de malaise, parfois, au sein de groupes.. et personnellement cela m’arrive meme avec mes plus proches amis.. nous sommes partis en vacances ensemble, a une 20aine cet ete, et certains ne comprenaient pas toujours mon besoin de m’isoler par moment ;)
    Sinon, je pense qu’il y a aussi une espece d’amalgame entre introversion et desinteret. Une personne introvertie peut etre tres curieuse (tu en es le meilleur exemple) et avoir plein de choses a dire, tirant son inspiration d’autres sources que les echanges physiques/face a face avec des personnes :)

  22. Article très touchant. Je me suis retrouvée sur certains points que tu as évoqué, (bien que justement j’aime les soirées un peu fofolle de temps de temps). Je préfère être entourée de personne en qui j’ai vraiment confiance plutôt que d’être à la recherche d’un nombre illimité d' »amis ». Merci pour cet article qui fait du bien.

  23. Ton article me réconforte tellement !

    J’ai longtemps pensé que j’étais timide et que c’était cela qui m’empêchait d’être expansive en soirée, d’aller parler à tout le monde sans aucun problème et de me faire des connaissances facilement. Puis j’ai regardé le TED Talks de Susan Cain et j’ai eu une révélation. Je suis introvertie. Cette vidéo m’a permis de prendre une grande bouffée d’oxygène. J’ai alors assumé mon introversion et ait dans la foulée envoyé un message à une amie très proche pour lui expliquer que je déclinais son invitation pour le nouvel an car je serais mal à l’aise au milieu de 30 personnes et que je ne passerais pas une bonne soirée. Cette amie est à l’opposée de moi si on peut dire. Elle adore faire de grande fête en invitant un grand nombre de personnes, inviter tout un tas de ses amis à partir en vacances avec elle. Je refuse la plupart de ses invitations car ce n’est pas ce que j’apprécie. Bien souvent, je trouvais une excuse « valable ». Je trouvais effectivement ça compliqué de lui dire que ça ne me convenait pas. Je pense maintenant que je vais assumer mon introversion et comme tu le dis, nous ne devons pas avoir honte à être comme ça. Si tout le monde était extraverti, le monde serait fatigant non ?

    Je vais donc assumer haut et fort ma personnalité. Merci Victoria <3

  24. Très joli article Victoria !
    J’ai un chemin tout à fait différent du tien, très très introvertie enfant, je me suis peu à peu révélée extravertie. Cela ne m’empêche pas d’être à l’écoute, d’avoir des valeurs fortes sans pour autant être faite de faux-semblants. Car au contraire, même si j’adore participer à des évènements (blog ou non) j’abhorre l’hypocrisie qui est parfois inhérente à ces choses là. Au final, je pense qu’introverti ou extraverti ne sont que des traits de personnalité qui ne définissent pas non plus notre entière personne, non ?

  25. Bonjour Victoria,
    Merci pour cet article. Je suis également introvertie mais je n’avais jamais mis de mot sur ce trait de personnalité jusqu’à ce que je lise ton article. C’est vrai que l’on confond cet état avec la timidité. Et si j’ai été timide dans l’enfance, je ne le suis plus vraiment. Je me suis reconnue à 100% dans la BD. J’ai horreur des « soirées » et quand je suis en société j’en ai vite marre et je ne pense qu’à rentrer chez moi. Je vis seule cette année dans une nouvelle ville dans laquelle je ne connais personne, et si la présence de mon chéri me manque énormément, le fait de ne pas sortir voir du monde ne me gêne pas. Je vois suffisamment de monde à mon travail et à mes cours de sport. Cela me suffit, et je préfère lire ou regarder un film. Je met du temps à me sentir vraiment à l’aise avec une personne mais quand ça arrive j’apprécie des petites sorties dans lesquelles je me sens écoutée et appréciée.
    Bises

  26. Qu’est ce que c’est agréable de savoir que nous ne sommes pas seuls. Ca fait pas mal du temps que je me suis rendue compte que je suis introvertie et je le vis très bien maintenant. Mais à chaque fois que je vois ce type de temoignage, j’

  27. Pardon, j’ai laissé le commentaire par erreur, sans terminer ma phrase :-) Je continue : Mais à chaque fois que je vois ce type de témoignage, je suis touchée et contente que les personnes introverties « prennent le parole » :-). L’introversion, comme l’extraversion, bien entendu, a ses avantages et ses défauts. Mais ce n’est en aucun cas un handicap !
    La BD est tout simplement géniale, merci pour le lien !
    Bon courage, Victoria et merci pour cet article !

  28. Avec tout ces commentaires d’introverties assumées, se découvrant ou encore hésitantes, je propose de faire des soirées mamie toutes ensemble, par groupe de 5 maximum afin d’éviter le sentiment de malaise ;)

    Plus sérieusement, je me retrouve dans ton témoignage et dans beaucoup de commentaires. Et ça fait du bien ! :)

  29. Hello Victoria!
    Toujours un plaisir de lire tes articles personnels. Celui-là fait écho en moi pour certaines choses. D’ailleurs je me suis jamais posée la question de savoir si j’étais introvertie ou non. Je pense que je le suis dans une certaine mesure. J’ai d’ailleurs fait le test de personnalités dont a parlé Marie et le résultat est que je suis 59% introvertie. Dans mon cas, je pense que je le suis par nature mais que dans un contexte bien défini je peux être extravertie, comme avec mes amis proches, ma famille ou dans le cadre de mon travail. En effet, je travail dans le social où les relations humaines sont au centre et bien que hors contexte je m’y sentirais pas forcément à l’aise, avec la distance professionnelle et le cadre institutionnel, j’arrive à me sentir à l’aise dans les relations.

  30. Juste: merci. Merci pour ce témoignage dans lequel je me retrouve totalement et qui me permet de mettre des mots sur certaines émotions!

  31. Qu’ajouter de plus ? Rien je pense car tu as tout dit avec une grande justesse comme à ton habitude.
    Tes mots auraient pu être les miens à vrai dire car je dis parfois de moi même que je suis une mamie; une mamie de 22 ans haha. J’ai commencé très tôt à me rendre compte que faire la fête toute la nuit, consommer de l’alcool et autre juste pour le « fun » n’étaient pas du tout des activités faites pour moi; j’ai pendant quelques temps eu moi aussi l’impression de ne pas être une personne marrante et « normale » pour mon âge mais je pense que ça doit bien faire 1 an et demi que je m’accepte totalement et que je ne me force plus à sortir tout les samedi soirs, à sortir en « club » ou bien encore à sourire de façon hypocrite à des inconnus lors d’une fête ou autre. J’assume maintenant le fait d’aimer boire du thé devant un bon bouquin le vendredi soir quand tout le monde sort, de passer du temps à cuisiner, à coudre, à vouloir manger sainement et faire du sport… Enfin bref que des activités qu’on est pas censé faire à 22 ans du point de vue de la société. Si on ne m’accepte pas comme ça tant pis je préfère compter mes ami(e)s sur les doigts de la main (et heureusement mon amoureux accepte totalement ma façon d’être même s’il n’est pas tout à fait comme ça) qu’avoir une tonne de connaissances superflues !

    Merci pour cet article plein de bon sens et qui je pense va résonner dans la tête de beaucoup de personnes. Bises.

  32. Magnifique article, MERCI <3 J'ai vécu le même parcours que toi, et ça fait vraiment du bien de savoir qui l'on est vraiment et de s'accepter telle que l'on est!

  33. Hello Victoria!
    Ce qui est le plus difficile à vivre pour moi c’est le sentiment de culpabilité que mon entourage peut me faire ressentir (souvent de façon inconciente!) à ne pas forcément vouloir sortir dans des endroits qui ne me plaisent pas (bars bondés, boite, soirées interminables, nouvel an chez un ami d’ami…). Cela peut partir d’un bon sentiment « on ne te voit pas souvent » et c’est difficile d’expliquer à ses amis que les voir c’est un plaisir mais que dans de bonnes conditions, et c’est souvent source d’incompréhension de leur part et donc suivi d’un sentiment d’abandon et exactement comme tu dis de « ne pas être fun » et de ne pas valoir le coup.
    Vraiment grace à ton article je me sens un peu plus comprise, je travaille sur cette acceptation de moi depuis un certain temps à essayer de trouver un juste milieu entre ce que j’aime faire, seule, et gérer ma vie sociale sans trop de « douleur ». Mais ce n’est pas toujours évident et j’ai souvent des « rechute » de sentiment de solitude…
    Bref, donc MERCI à toi!
    Et si je puis me permettre de te conseiller un livre de Christophe André « imparfait, libre et heureux » (titre qui peut sembler bien naïf mais livre qui vaut vraiment le coup, écrit par un psychiatre qui a de la bouteille…)
    Bonne journée :)

  34. Bonjour Victoria,
    Merci pour ce texte. Je suis assez d’accord avec toi sur le regard social. Bravo pour aborder ces questions.
    Je ne sais pas s’il n’y a pas de hasard, mais je pensais justement ce matin à cette histoire de 1er de l’an…
    Soyons zen :)

  35. Coucou, merci pour ce bel article très personnel. Moi qui suis assez extravertie, ça m’aide à mieux comprendre les gens différents de moi :)

  36. Bonjour Victoria,

    Je suis une introvertie de 43 ans qui commence seulement à l’assumer!
    Lorsque j’étais plus jeune, je voulais plaire à tout le monde, et je jouais un role qui ne me convenais pas. J’ai souffert pendant des années de ne pas avoir une vie sociale aussi remplie que certains et je ne comprenais pas ce qui clochait chez moi.
    Et puis j’ai compris, que tout ceci ce n’était pas moi et que cela ne le sera jamais.
    Aujourd’hui, je peux dire que je suis introvertie et heureuse de l’être. J’ai mon cocon, mon mari, mes enfants, quelques très bons amis et cela me suffit.
    J’ai appris à privilégier la qualité à la quantité.
    Je suis rassurée de constater que ton témoignage touche autant de personnes car
    lorsqu’on est introvertie, on a tendance à se sentir décalée par rapport aux autres.

  37. J’ai toujours été une introvertie, et j’en ai toujours été fière, parce que.. hé bien, parce que c’est moi! Je suis introvertie, et puis voilà!
    Même enfant je m’amusais toujours très bien seule, j’étais hyper indépendante et j’étais plongé dans les bouquins plus souvent qu’autrement.
    Aujourd’hui, à presque 25 ans, rien n’a changé. Je n’ai que très peu d’amis, et même si parfois je trouve cela un peu triste, je suis très bien comme cela! J’ai mon amoureux et mes 2 chats ET netflix, que demander de plus.
    Je trouve ça quand même dommage de voir des gens avoir «honte» d’être introverti, on est loooooin d’être en minorité!!

  38. Je me suis bien reconnue dans ton article!
    Auparavant, j’étais en plus aussi timide qu’introvertie et les activités scolaires en groupe ne me convenaient pas du tout. Aujourd’hui, je suis bien moins timide et pourtant avec mon introversion, les activités en groupe avec trop de monde (plus de 8, je trouve cela déjà beaucoup) me mettent souvent mal à l’aise surtout quand je ne connais pas tout le monde et qu’il y a des personnes dont je ne suis pas du tout proches, ça m’arrive de m’y ennuyer et de ne pas me sentir à ma place…
    En tout cas, avec ton article et tous les commentaires, ça fait beaucoup de bien de voir qu’il y a beaucoup d’introvertis dans ce monde! ^^

  39. Très bel article. C’est justement parce que tu restes toi que j’apprécie autant cette petite fenêtre virtuel.
    Je crois que j’ai 2 côtés assez paradoxaux. Je suis plutôt à l’aise en groupe quand il faut le faire, j’aime parler et discuter avec les gens, surtout dans un contexte où je me sens bien à l’aise, où il y a des choses en commun. Mais j’aime aussi mes moments de solitude et de retrait où je peux réfléchir à tout un tas de choses sans jamais m’ennuyer. Et je fuis aussi toutes les manifestations mondaines où j’ai beaucoup de mal à me sentir à l’aise.
    Je pense que je me suis beaucoup améliorer en grandissant, parce qu’à adolescente j’étais totalement introvertie.

  40. Merci pour cet article !!! Moi aussi je suis introvertie, très à l’aise et bavarde en tout petit comité, mais alors dès que l’on dépasse les 2 couples d’amis à table je me renferme comme un coquille. Le pire étant les grosses fêtes où je suis super mal à l’aise, ne réussissant pas du tout à me « lâcher »… dans ces moments je me sens très mal dans ma peau et je passe pour la grosse coincée de service…. bref je n’assume pas trop, j’aimerais être cette fille boute-en-train, très à l’aise, mais ce n’est pas moi et ça ne le sera jamais… Bises

  41. Merci, merci, merci ♥
    Tes mots, j’aurais presque pu les écrire, et d’ailleurs je l’ai fait il y a quelques mois, avec mes mots évidemment : http://nestasansdreads.fr/je-suis-introvertie/
    C’est d’ailleurs en tombant exactement sur les liens que tu cites que je me suis libérée d’un gros poids : oh mais alors, je n’ai aucun problème, j’suis juste introvertie! (oui oui avant ça je croyais que j’avais vraiment un soucis, je me considérais presque comme une « handicapée » de la vie sociale et des sentiments)Depuis que j’ai enfin posé un mot sur ma personnalité, je me sens un peu plus à l’aise avec ça, je l’assume mieux :-)

    Et te voir toi, une bloggeuse que j’apprécie tout particulièrement pour ta sincérité, en parler sur ton blog, ça me fait tout chaud au cœur ♥
    Même si je « sentais » que tu es une introvertie comme moi ^^

    Belle soirée Victoria!

  42. Je me retrouve dans certains de tes mots et oh combien c’est bon de les lire et de savoir que je ne suis pas seule.
    Contrairement un peu à toi, j’adore sortir, etre entourée et rencontrer de nouvelles personnes. Il y a des moments comme ceux là, que je vis très bien comme parfois, j’aimerais me faire toute petite et disparaitre… faire face a une ou plusieurs personne qui a enormement d’humour, qui monopolise l’attention… me fait palir de jalousie. J’en viens à reflechir a ce que je pourrais dire ou répondre, et puis c’est la cata… je bafouille, je rougis et on m’entends carrément plus du tout.
    Comme toi, j’ai le sentiment de vivre dans une société du paraitre et d’échanges superficiels. J’ai très mal vécu par exemple mon dernier stage de master, au cours duquel on m’a bien fait comprendre que j’etais trop discrète.
    Pourtant, je m’oblige tous les jours à me dire que je n’ai rien à envier des autres. J’ai un chéri, une famille et des amis adorables, qui m’apprécient pour ce que je suis. On ne peut pas plaire a tout le monde, alors dés que j’accroche avec qqn, je ne le lache plus !
    J’ai du chemin à faire, pour etre encore plus en paix avec moi meme. Alors ce post, Victoria, je vais l’imprimer, l’encadrer, l’ecrire dans une cahier de notes.. je sais pas mais il doit me suivre partout ! Merci, et encore merci pour ce blog qui réchauffe le coeur.

  43. There are two great books by Susan CAIN

    1. Quiet: The Power of Introverts in a World That Can’t Stop Talking

    2. Quiet Power: The Secret Strengths of My ntoverts

  44. Une brassée de MERCI pour cet article qui réchauffe mon cœur.
    J’ai 31 ans et introvertie et heureuse! Cependant, il m’a fallu du temps pour l’accepter. Désormais, je vis très bien avec. Je me décris comme une amie fidèle, un peu distante au premier abord mais rigolote et qui adore pipeletter…
    Belle continuation à ton blog et à toi. Encore merci!

  45. Merci pour ce bel article Victoria et bravo pour ton cheminement !
    Je suis introvertie, je suis une vraie mamie ( à moi les soirées tisanes en lisant un bon livre tranquillement chez moi ), j’ai eu du mal à l’accepter mais c’est comme ça, c’est ainsi que je me sens  » moi « , que je me sens bien.
    J’ai toutefois encore un peu de mal à le faire accepter, mes amies ( qui sont très fêtardes ) ne comprennent pas comment à 24 ans on peut ne pas aimer sortir dans des bars ou aller en boîte …
    J’ai encore du chemin à parcourir dans l’acceptation de ma personnalité !
    Encore merci pour ce bel article Victoria :)

  46. Je me retrouve beaucoup dans ton article, il va m’aider à me sentir mieux. Je commence déjà à ne plus trop avoir honte de ne pas avoir envie de sortir en boite tous les jeudi soirs.
    Ton article est très bien écrit, merci de ton aide !

  47. Comme toi, j’y ai beaucoup réfléchi depuis un an ou deux, lu beaucoup de choses et vu ce fameux TED et ça va beaucoup mieux depuis que j’ai mis un mot dessus alors que je voyais clairement ça comme une tare avant…! J’apprécie d’autant plus les interactions sociales quand je ne me force pas « pour faire comme tout le monde » et j’aime ma vie de mamie ! Bises Victoria et merci pour cet article.

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