Un intestin pas si charmant

Personne ne parle jamais de sa vie intestinale; sur un blog qui plus est, cela semble même assez incongru. Pourtant, aujourd’hui, je prends mon courage à deux mains pour évoquer avec vous le problème des troubles digestifs, et plus particulièrement le syndrome du côlon irritable, dont je souffre depuis la fin de mon adolescence.

J’ai eu tellement de questions cette année concernant ma situation, évoquée ci et là à demi mot, que j’ai pensé qu’il était préférable de répondre publiquement pour partager avec le maximum de personnes possibles un peu de mon expérience et de mes réflexions à ce sujet, en espérant que mon témoignage puisse être utile à quelques-un(e)s d’entre vous.

Sans tomber évidemment dans des détails malvenus, je viens donc aujourd’hui vous parler de cette condition chronique qui touche tant de personnes (parfois sans qu’elles en connaissent le nom), évoquer un peu mon parcours, et enfin vous offrir quelques modestes pistes vers le mieux-être – qui en tous cas ont eu un impact positif pour moi.

Je m’excuse d’avance pour la densité et la longueur de cet article – il y a tant à dire, surtout sur ce type de sujets très peu souvent évoqués. Je prévoirai davantage de légèreté dans le programme de la semaine prochaine pour compenser! ;)

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Les troubles digestifs au quotidien

De la simple flore intestinale déséquilibrée à la maladie de Crohn en passant par le syndrome de l’intestin irritable, il existe de nombreux troubles liés au gros intestin, sans compter les problèmes de sensibilité au niveau de l’estomac (crampes, acidité, nausées…), qui peuvent s’y ajouter.

Je vais me concentrer pour ma part sur le SII ou « colopathie fonctionnelle », une condition liée à une sensibilité accrue du colon, puisque c’est celle qui me touche. Le SII n’est pas dangereux en soi mais il peut s’avérer très incommodant. On ne connaît pas vraiment l’origine ou la cause de ce trouble, qui toucherait jusqu’à 20% de la population occidentale, surtout des femmes. Les recherches actuelles se concentrent principalement sur le rôle de la flore bactérienne, ce qui semble assez logique (d’après mon gastroentérologue, il y a pas mal d’espoir de traitements à venir de ce côté-là).

Au quotidien, même dans une bonne période, le fait d’avoir l’intestin sensible peut provoquer un inconfort chronique, puisque celui-ci réagit de façon exagérée aux stimulations normales du processus de digestion. On a souvent mal, on est ballonné, on sent passer des sortes de grosses bulles dans le ventre, et on émet des gargouillis parfois assez impressionnants. Cette sensibilité affecte en outre le métabolisme en général, soit en le ralentissant fortement, soit en l’accélérant beaucoup trop.

En plus de cet état habituel, les personnes ayant des troubles de la digestion voient généralement leurs symptômes empirer dramatiquement et parfois soudainement en cas d’émotions négatives (le stress et le trac en particulier); pour cause, l’intestin est un centre nerveux très complexe, qui est en lien direct avec nos états d’âme. Ces crises peuvent également survenir à d’autres moments-clés propres à chaque personne (pour moi, par exemple, la fin de cycle est toujours une très mauvaise période puisque les contractions de l’utérus affectent aussi mon système digestif) ou en cas d’ingestion d’aliments mal tolérés de façon générale ou ponctuellement (il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir une crise de mal de ventre au point d’en tomber presque par terre, en pleine rue, juste pour un chaï tea par exemple).

Mon parcours

On estime que seuls 15% des personnes atteintes de symptômes d’irritabilité intestinale consultent un professionnel à ce sujet. Avant toute chose, je tiens donc à vous encourager, si vous souffrez de ce type de condition, à consulter un médecin, ne serait-ce que pour en faire un diagnostic et écarter la possibilité d’autres types de pathologies qui pourraient être plus graves.

En ce qui me concerne, à l’apparition de mes symptômes (j’avais 18 ans et la prépa me stressait énormément), je suis allée consulter un gastroentérologue qui m’a d’abord fait passer quelques tests pour vérifier que je n’étais pas coeliaque ni atteinte de la maladie de Crohn. Une fois ces problèmes écartés, il a conclu à une colopathie fonctionnelle et m’a prescrit un traitement chronique, à prendre plusieurs fois par jour tous les jours. Il faut savoir qu’il n’existe pas de traitement qui guérisse le syndrome de l’intestin irritable, mais simplement des médicaments permettant d’apaiser ses symptômes (antispasmodiques…), c’est pourquoi ils supposent généralement des prises quotidiennes.

J’ai suivi ce traitement de façon plus ou moins intense pendant mes deux années de prépa, puis je n’en ai plus eu tant besoin pendant quelques temps (je prenais mes médicaments uniquement en cas de « rechute »). Mon rééquilibrage alimentaire en 2012 a ensuite marqué un tournant très positif pour moi, puisque mes symptômes se sont largement réduits, et sont restés relativement maîtrisables pendant les années suivantes, à part pour les crises occasionnelles.

Cette année, en 2015, le combo de mon passage au végétarisme, qui m’a fait consommer davantage d’aliments que je ne supporte pas bien, du stress de ma fin d’études et du déménagement à venir a marqué cette fois-ci un tournant plutôt négatif, puisque j’ai vu mes douleurs chroniques et ballonnements réapparaître. Lors d’une séance pour mon dos, une ostéopathe s’est étonnée de la tension dans mon abdomen, et m’a conseillé d’essayer de surveiller la piste du gluten et des laitages. Une autre fois, une échographie gynécologique a également révélé que mon intestin était extrêmement gonflé, particulièrement sur la gauche, au point de pousser mon utérus sur la droite.

Pensant à la possibilité d’une intolérance, j’ai choisi d’effectuer un test sanguin d’intolérances alimentaires, et me suis tournée vers une biologiste-naturopathe, qui m’a accompagnée pendant le régime restrictif qui s’en est suivi. Il faut savoir que ce type de test n’est pas reconnu officiellement par les médecins, puisque les résultats ne sont pas fiables d’après eux (on peut obtenir des résultats différents sur la même personne), mais j’ai volontairement souhaité tenter l’expérience, pour y trouver peut-être quelques pistes. La liste d’intolérances dans mes résultats étant énorme (blé, seigle, laits, soja, légumineuses, etc…), ma naturopathe m’a conseillé d’éviter les aliments les plus problématiques et de varier au maximum mon alimentation pendant quelques semaines, le temps que mon système immunitaire s’apaise. Ce régime très restrictif a presque complètement supprimé mes ballonnements et gargouillis, en revanche mes douleurs étaient toujours là (forcément, puisque ma colopathie l’était aussi). J’ai pu ensuite reprendre très petit à petit une alimentation plus « normale », tout en étant consciente désormais des aliments qui me provoquaient le plus de désagréments.

Finalement, ma dernière consultation en date est un retour chez le gastroentérologue, qui m’a prescrit à nouveau le même traitement (3 fois par jour, tous les jours). Il a en revanche ajouté que je devrais éviter au maximum le gluten et les sucres industriels (sucre blanc et produits transformés sucrés) pour une même raison: ce sont des molécules qui fermentent énormément dans l’intestin, et qui peuvent donc augmenter les ballonnements et douleurs chez une personne atteinte du SII. J’ai suivi le traitement pendant quelques temps, puis à nouveau, quand mon état s’est amélioré, je l’ai réservé uniquement aux périodes de crise.

Le seul problème qu’il me restait encore à gérer concernait mon végétarisme, assez problématique dans mon cas puisque je supporte très mal la plupart des ingrédients typiques de la cuisine plant-based: soja, haricots secs, gluten de blé, noix de toutes sortes… J’ai néanmoins pu déterminer que j’en tolérais mieux certains que d’autres, tant que je ne tombais pas dans les excès. Je jongle donc en variant énormément mon alimentation, et commence à trouver petit à petit un juste milieu entre mes convictions et les limites de mon organisme.

Trouver des solutions durables

Sans m’avoir rien apporté de miraculeux, mon parcours pendant huit ans a au moins eu l’avantage de m’offrir de l’expérience et un peu de recul pour trouver mon équilibre. Le fait d’accepter ma condition et d’apprendre à la connaître, à l’apprivoiser, m’a permis de collecter une sorte de savoir tout personnel sur la façon de la gérer.

Avec les années, ma meilleure découverte a sans doute été celle-ci: il n’existe pas de Solutions, mais chacun peut trouver les siennes. Il serait évidemment bien plus rassurant de savoir qu’il suffit d’éviter telle ou telle chose dénoncée dans les médias pour être mieux, mais ce n’est pas du tout aussi simple. En ce qui me concerne, par exemple, éviter complètement le gluten est presque aussi problématique que d’en consommer trop, puisque certaines céréales de substitution ne sont pas du tout tolérées par mon organisme. « Le gluten » n’est pas un critère valide pour mon intestin: je supporte bien l’épeautre, mais le maïs me rend très malade, par exemple. Au contraire, les aliments santé par excellence, encensés dans les médias, peuvent provoquer des réactions aussi fortes que les aliments décriés: le kale me génère parfois de grosses crises… mais pas systématiquement non plus!

À mon sens donc, la seule façon d’apaiser ses symptômes est d’oublier les modes et de s’écouter. Essayez d’abord de prendre conscience, quitte à prendre des notes, de ce que vous avez mangé au cours des repas précédant une crise, ou de simples manifestations douloureuses. Au contraire, remarquez également lorsque vous vous sentez bien, et analysez le repas qui vous a laissé(e) si tranquille. Petit à petit, vous noterez des points communs et pourrez déterminer quelques aliments sensibles, par exemple « mes gargouillis sont particulièrement bruyants et douloureux lorsque je mange du blé » ou « le yaourt au soja me fait aussi mal au ventre que le yaourt de vache ». Le but sera ensuite bien sûr d’éviter au maximum les aliments problématiques, surtout quand ce n’est pas le moment pour vous d’être embêté(e) par votre ventre, et de privilégier les aliments apaisants lorsque vous en aurez besoin; plus généralement, de composer votre propre équilibre selon vos envies et vos limites.

La personnalisation du régime peut même aller encore plus loin: si vous faites régulièrement des petits tests, surtout pour des aliments que vous aimez et que vous ne voudriez pas supprimer complètement, vous pourrez peut-être remarquer un « seuil de tolérance » vis à vis d’eux. Par exemple, dans mon cas, après avoir complètement supprimé le blé pendant quelques semaines, je l’ai réintroduit à petite dose, juste de temps en temps, sans provoquer de soucis particuliers jusqu’à un certain point. En revanche, lorsque j’ai essayé d’en manger davantage, mon corps a fini par se manifester. Il m’a donc fallu ensuite faire des essais pour déterminer à peu près la quantité que je pouvais me permettre sans me faire de mal, mais aussi les situations dans lesquelles il valait mieux que je m’abstienne. Je suis ravie aujourd’hui de savoir que je peux me permettre, quand je me sens bien, un petit croissant ou une part de tarte dans un restaurant sans craindre de conséquences.

À côté de cette expérimentation alimentaire, je ne peux pas ne pas aborder le facteur émotionnel, qui est intrinsèquement lié au problème. Étant naturellement de nature très stressée, je sais bien que ces émotions négatives me rendent encore plus malade (pas seulement au niveau digestif d’ailleurs) et que je dois les éviter autant que faire se peut. Le problème est évidemment que l’on ne peut pas toujours supprimer les causes majeures de son stress (pour moi les études, qui m’ont littéralement dévorées). Pourtant, en prenant du recul, j’ai appris petit à petit à réorganiser mes journées, repenser mes priorités et prendre plus de temps pour moi, même dans les plannings les plus serrés. J’ai décidé de commencer et terminer plus doucement mes journées (lecture, thé, pas d’écran dès le lever ou juste avant le coucher…), j’ai maintenu mes séances de yoga coûte que coûte, j’ai appris à faire de vraies pauses, etc… (cf l’article sur mon organisation). Ce changement volontaire m’a fait beaucoup de bien, et j’entretiens le même état d’esprit depuis.

Enfin, même si là aussi cela reste très personnel et très différent selon chacun, pour moi la naturopathie a une place certaine dans la liste des solutions possibles. Si les réponses de la médecine allopathique vous laissent sur votre faim, je ne saurais trop vous conseiller de vous tourner dans un deuxième temps vers des médecines plus douces, qui vous apporteront un autre éclairage. Un bon naturopathe, spécialisé dans l’alimentation si possible, saura vous accompagner, vous aider à mieux vous connaître, et vous proposer une hygiène de vie qui corresponde à ce dont vous avez besoin. Sans forcément consulter, vous pouvez aussi vous renseigner directement sur les infusions de plantes (cf mes recettes de tisane), les huiles essentielles, etc… pour voir si elles peuvent améliorer votre confort. Pour moi les tisanes digestives et les massages à l’huile de basilic tropical par exemple sont très efficaces.

Conclusion

Grâce aux efforts que j’ai effectués pour mieux connaître les réactions de mon corps et apaiser mes émotions, je peux affirmer que ma situation actuelle est plutôt satisfaisante. Je suis certaine de rechuter en cas d’écarts alimentaires répétés (cela a été le cas il y a deux semaines et il m’a fallu 5-7 jours pour revenir à la normale) et j’ai toujours une crise de temps en temps, mais lorsque je suis mon intuition, je trouve un véritable mieux-être sans recours aux médicaments.

Je ne peux donc que vous encourager, si vous faites partie des milliers de gens qui sont perdus face à leurs symptômes, à en parler à un professionnel, d’une part, pour obtenir un soulagement temporaire, mais aussi à faire la part des choses en recherchant votre propre équation idéale. Nous ne serons sans doute jamais complètement « guéris », à moins que la science ne nous propose quelque chose dans les prochaines années, mais une amélioration est toujours possible, et nous sommes les seuls à en avoir la clé.

Courage!

126 commentaires

  1. Merci Victoria pour cet article très intéressant, je retiendrai une phrase, qui peut s’employer je crois pour beaucoup de maladies chroniques encore non élucidées : « Il n’existe pas de Solution mais chacun peut trouver les siennes ». Cela fait énormément sens pour moi :)
    Belle journée à toi !

  2. Oh Victoria, je fais aussi de la colopathie fonctionnelle! Pour ma part, ça a été détecté à l’âge de 7 ans. En revenant d’un voyage à l’étranger avec mes parents, j’ai passé la fin mes vacances à l’hôpital. Je ne mangeais plus parce que j’avais terriblement mal au ventre (brûlures estomac à cause de mon sphincter qui ferme mal + colopathie)… J’ai appris à vivre avec. J’ai pris pas mal de médicaments vers mes 7-8 ans mais j’ai progressivement arrêté. Maintenant, j’attends que la douleur passe si ça me vient… En général, ça passe quand je suis allongée (bon, j’avoue qu’on ne peut pas s’allonger partout où on va…!)
    C’est vrai que le stress et la fatigue jouent beaucoup. Je suis malheureusement une personne assez stressée (boulot assez prenant) et je suis justement en train d’apprendre à mieux m’organiser pour éviter d’être débordée!!!
    Niveau alimentation, je me fais plaisir, je mange ce que j’aime mais en petites quantités (j’ai un tout petit appétit d’ailleurs, justement à cause de mes problèmes digestifs…!) Je ne m’interdis rien!
    Merci pour cet article Victoria!
    Bisous

    Petite and So What

  3. Depuis que je n’ais plus de colon, mon alimentation est très pauvres et je suis également ovo lacto végétarienne depuis 13 ans;
    Ecouter son corps est primordiale; et aimer tout simplement pour profiter de son chemin de vie.
    Prend soin de toi.
    Pensées.

  4. Merci Victoria pour cet article très intéressant. Je souffre moi aussi de colopathies liées au stress mais aussi à une intervention chirurgicale ayant laissée de lourdes séquelles. J’ai souvent pensé me tourner vers des médecines douces mais n’ai jamais sauté le pas tant la difficulté de trouver LA personne ressource. As-tu des conseils à donner pour cela ? Personnellement, j’habite la région parisienne où il y a pléthore de professionnels divers et variés…

    • Autant ma famille que moi-même de manière autonome ensuite avons toujours trouvé nos naturopathes grâce au bouche à oreille, aux recommandations d’amis ou d’autres professionnels de santé. C’est une profession plus diverse que la médecine allopathique, moins réglementée peut-être aussi, donc il vaut mieux être sûr, en connaissant l’expérience positive de quelqu’un, qu’il s’agit d’une personne vraiment compétente. Tu peux demander autour de toi au travail, ou à la pharmacie peut-être, ou par exemple moi j’avais aussi demandé aux élèves de mon cours de yoga :)

  5. Bravo pour cet article très complet qui fait écho en moi puisque je souffre du même problème.
    Un changement d’alimentation, mais aussi La reprise du sport m’ont été d’une grande aide. En revanche, dés que je fais quelques écarts de trop (généralement trop de fromage) je suis automatiquement malade…
    Je trouve très bien que tu abordes la question des alternatives naturelles car sur moi, les médicaments n’ont jamais vraiment fait effet…

  6. C’est bien d’avoir eu le courage de parler de ta maladie. Cela peut t’aider mais aussi aider d’autres personnes. Bonne continuation sur la voie de la santé naturelle.

  7. J’ai ma meilleur amie qui est atteinte de cette maladie et à la voir, c’est une vraie torture.
    Le plus dur je trouve c’est qu’une fois l’équilibre trouvé, essayer de le maintenir lorsqu’om mange dehors (Travail, sorties entre amis).
    Merci de partager ton expérience, elle se sentira beaucoup moins seule.

    bises de http://happy-pillz.com

  8. Article très intéressant. J’ai la chance de ne pas avoir de soucis avec mon intestin mais j’ai une amie qui a des problèmes depuis des années. Je me demande si elle ne serait pas intolérante à certains aliments.
    Sinon c’est vrai et bien triste que le stress soit un facteur si volent sur notre organisme. Je souffre de nausées depuis plus de 10 ans et bien que j’ai remarqué les effets qui aggravent la situation je n’ai pas réussi à m’en défaire car c’est très lié au psychologique.

  9. Merci pour ton témoignage ! Question, souffres-tu également de remontées acides (ou en souffrais tu ?)

  10. Tes articles me correspondent beaucoup. Il y a quelques années suite à un choc émotionnel très fort, la colopathie fonctionnelle à fait son apparition. A l’époque c’était un réel supplice, je ne pouvais rien manger mon intestin devenait très rapidement un gros ballon remplit d’air.
    De plus, en fonction des symptômes, qui peuvent très différents d’une personne à l’autre ; cette situation est jamais très simple à gérer en public ou avec son conjoint.

    Mon médecin m’a dit que cela passerait lorsque j’apprendrai à gérer mes émotions. Pour lui la clé de cette situation à l’époque était de pouvoir arriver à gérer le stress et l’anxiété qui ruminaient en moi.

    La purée et la soupe de carottes ont été mes meilleurs alliés et les tisanes en tout genre.
    Maintenant, bientôt trois ans après le choc émotionnel, tout va beaucoup mieux, j’ai appris et réussi à relativiser et a adapter mon alimentation en conséquence.
    Il faut dire que le sport m’a beaucoup aidée aussi et la lecture aussi. La reprise de la lecture m’a permis de m’évader et de mieux dormir, d’être moins anxieuse et de focaliser mon attention sur autre chose.
    Merci pour cet article, il est vrai qu’à l’époque j’ai remué les internets à la recherche d’informations que je n’ai malheureusement pas trouvées.
    Belle journée à toi Victoria :)

  11. Je retiendrai (parce que je fonctionne ainsi) qu’il faut suivre son intuition. Il y a des soirs où je m’autorise un laitage et d’autres où je SAIS que celui-ci va me faire mal. Je ne sais pas l’expliquer mais c’est comme si mon corps me parlait. Je fonctionne ainsi depuis quelques années maintenant et j’arrive de mieux en mieux à comprendre quoi manger et quand. Hors période de crise (merci le stress) je n’ai presque plus de problème :)

  12. Coucou Victoria,
    Je ne commente pas souvent tes articles même si je les lis toujours avec plaisir et attention, mais celui d’aujourd’hui fait tellement écho en moi que je ne pouvais que laisser un peut mot. Je suis aussi atteinte de ce syndrome qui pour moi est encore très tabou que ce soit auprès de ma famille qui pense que je dramatise un peu et auprès de mes amis qui ne comprennent pas forcément le fond du problème. Ayant été sujette à des crises très fortes au lycée, un gastro-entérologue m’avait prescrit comme à toi un traitement anti spasmodique qui n’a pas eu vraiment beaucoup d’effet … au fil des années je commence à savoir quels aliments me provoque des crises et lesquels me permettre d’avoir un certain confort digestif mais il y a des jours où c’est juste impossible de respecter ma petite liste.
    Je viens de déménager en Espagne à Valence pour mes études qui vont durer 5 ans et ce changement de vie aussi excitant et positif soit il m’a forcément apporter du stress, je me sens parfois démunie lorsque face à mes nouveaux amis en soirée après avoir grignoté des pizzas chips et consommer de l’alcool mon ventre se met à faire des gargouillis pas très commodes et que mon ventre commence à me faire un mal de chien …
    Merci pour ton article, merci ! Chaque personne est différente et il faut que chacun d’entre nous arrive à trouver son équilibre, tu ne donnes pas la solution car il n’y en a pas mais tu nous donnes de l’espoir et du courage pour affronter cette maladie.
    Ton blog est un vrai bol d’air, une source d’inspiration et une pause douceur dont je ne passerai pour rien au monde ;)

    • Je compatis complètement concernant les apéros et autres soirées entre amis. Je ne supporte pas bien du tout les pizzas industrielles, ni les chips de maïs, ni l’alcool (qui pour le coup me fait des gargouillis de dingue et me détruit complètement le ventre pendant 2-3 jours) et selon la situation cela peut être gênant d’être différent des autres sur ce point. Avec le temps j’ai fini par assumer mes choix, en expliquant si besoin et en contribuant parfois avec des préparations qui me conviennent, et cela va mieux, donc je suis sûre que petit à petit tu trouveras ta place <3
      Merci en tous cas pour tes gentils mots qui me touchent beaucoup!

  13. Bonjour Victoria,

    Très intéressant l’article, vu que moi aussi je souffre soi disant de l’intestin irritable. Or, moi je suis 100% sûre que ce terme-là est juste une invention de la médicine occidentale qui refuse d’accepter qu’il existe bel et bien un lien entre tout ce qu’on met dans notre bouche et la santé de notre colon, et qu’ils ne savent donc pas vraiment y coller le nom d’une « vraie » maladie. Pour eux, c’est juste lié au stress (« vous êtes souvent stressée, madame? »).

    Il y a 3 ans, j’ai réclamé un test d’intolérance au lactose (oui réclamé vu que souvent les médecins ne voient pas d’intérêt si on dit qu’on ne mange pas vraiment de fromage et qu’on ne boit pas de lait)et résultat : j’ai souffert de douleurs extrêmes pendant 12 ans alors que j’étais « seulement » intolérante au lactose et j’avais « seulement » quelques allergies alimentaires.

    Me voilà, trois ans plus tard avec une bonne connaissance des aliments qui me posent aucun problème et une vie presque normale.

    Adapter son régime alimentaire, maîtriser le stress (un esprit apaisé est un colon pas irrité, j’en suis tout à fait consciente), et l’exercice physique sont pour moi mes « solutions ». Oublie stp les antispasmodiques, bourrés de lactose en plus. Oublie les autres médicaments, car, comme j’ai lu dans les commentaires ci-dessus, ça sert absolument à rien.

    Moi aussi, j’ai remarqué que mon cycle influence mon intestin, mais là aussi, c’est plutôt la pilule et ses hormones synthétiques qui y sont pour quelque chose…

    On sait tous et toutes mieux que quiconque, médecin ou autre, ce qui est bien pour nous. Je ne me laisse plus prescrire du n’importe quoi sans avoir vérifié à l’avance ce que je vais faire subir mon pauvre corps, qui, après toutes ses années de « maltraitance » a besoin d’encore plus d’attention et de soins.

    Bonne journée à toutes !

    • C’est super que tu aies trouvé ta solution avec les allergies alimentaires! Pour ma part, comme expliqué dans l’article, même l’éviction de mes intolérances n’a absolument pas apaisé mes douleurs, seulement mes ballonnements, donc la source est autre (et je pense que pour moi elle est clairement émotionnelle). Je le redis: chaque personne est complètement unique! Je dois donc encore prendre des médicaments en cas de crise, mais c’est très ponctuel, et je ne veux pas promouvoir ici le fait de se passer complètement de médicament – cela pourrait être malinterprété et extrapôlé par des personnes qui ne maîtrisent peut-être pas assez le rapport à leur corps et à leurs symptômes.

      Concernant mon cycle, ça n’a dans mon cas rien à voir avec les hormones synthétiques puisque je ne prends pas la pilule, c’est juste que je suis naturellement comme ça depuis toujours: mon organisme est en état inflammatoire à ce moment-là, ce qui est déjà une mauvaise base, et en plus les contractions musculaires dûs aux règles affectent mes organes digestifs qui sont tout près.

      En tous cas je suis d’accord avec toi sur le fond: il faut avant tout apprendre à écouter les signes qu’envoie notre corps et suivre son intuition, c’est la meilleure manière d’améliorer la situation.

  14. nathalietoutsimplement Répondre

    Ton article est très intéressant et très précis (comme toujours !). Etant quelqu’un de très anxieux et qui somatise beaucoup, principalement sur tout mon appareil digestif, je crois effectivement que ton stress doit « jouer » énormément sur tes problèmes. L’ostéopathie devrait te faire du bien, l’homéopathie aussi je pense.

  15. Bonjour, merci pour cet article très intéressant. As-tu lu « le charme discret de l’intestin »? La blogosphère en dit plutôt du bien.
    Et une autre question plus personnelle, sur Barcelone vers qui t’es-tu tournée comme naturopathe/ostéopathe? As-tu de bons professionels à recommander?
    Merci d’avance.

    • Coucou Blandine! Oui je l’ai lu, tu trouveras mon avis dans la rubrique bien-être, c’est un article consacré à mes livres sur la santé et la naturopathie :)
      Pour Barcelone, je t’invite à m’envoyer un mail si tu as besoin de recommandations!

  16. J’ai pu mettre mettre le mot SSI sur ce que je vivais depuis trop longtemps déjà sans le savoir, l’an dernier, seulement…

    Ballonnements, coups de barre, gaz et j’en passe ont été mon lot quotidien de longues années durant. L’an dernier, j’ai pris sur moi pour faire une colo + une endo. Résultat : je n’aurais rien, selon le gastro. Donc il ne m’a RIEN proposé en guise de solution. Juste « d’arrêter de me faire du mouron en permanence pour rien »… C’est ainsi que l’on comprend que les spécialistes ne sont pas toujours intéressés par le mieux-être de leurs patients…

    Avant de me décourager, j’ai voulu consulter une naturopathe, qui a été formelle : fini les laitages et le gluten. Depuis, ça va déjà un peu mieux, si ce n’est lorsque je suis à nouveau stressée ou me pose beaucoup trop de questions…Etrangement, je n’ai jamais eu l’impression d’être plus stressée que cela ^^

    Donc à toutes : ne vous découragez pas et ne négligez jamais les pistes que la médecine douce peut vous apporter !

    C’est une maladie dont on parle peu, à mon grand regret. Sans doute parce qu’elle est mal vue : les gaz et le reste, c’est loin d’être glam… Par ailleurs, elle a un impact très fort sur la vie sociale et intime de ceux qui en sont touchés, à mon plus grand regret…

    En tous cas, je nous souhaite le meilleur dans notre quête d’améliorations :)

  17. Coucou à toi ^^

    J’ai dû laisser un commentaire par ici une fois (mais je lis régulièrement), aujourd’hui je voulais te dire merci pour cet article qui je pense pourra intéresser beaucoup de monde.

    Moi même il y a quelques années j’ai eu droit à tout un tas de symptômes très handicapants et j’ai compris bien tard que je devais me libérer de pas mal d’excès (pas un aliment en particulier mais éviter le trop tout le temps, et l’alcool qui vraiment n’est pas un ami). Depuis je fais attention et je veille un maximum à ne pas me laisser pourrir la vie, quand quelque chose ne va pas je me m’évertue à mettre le doigts sur ce qui me chagrine ou me stress et à en parler … à régler ou me détacher du problème, et vraiment ça aide !

    Bonne journée !

  18. Merci Victoria pour cet article très bien écrit (et pour ton blog en général, je n’ai pas encore eu l’occasion de te laisser un commentaire :)).

    Je souffre moi aussi de colopathie fonctionnelle depuis mes 18 ans. Même si l’on apprend à vivre avec, ce n’est pas toujours évident à gérer. Les repas entre amis ou en famille plus copieux, les horaires de repas totalement différents, le stress, … un petit dérèglement et op une crise ! Mais c’est vrai qu’en s’écoutant un peu plus, on arrive à les limiter et à trouver un semblant d’équilibre !

    Encore merci !
    Bonne journée !

  19. Merci pour cet article si détaillé, pas de doute tu es bien renseignée (malgré toi) sur le sujet !
    Je suis d’accord il faut s’écouter pour remédier à cela, tout comme ses envies, ne pas se forcer sous prétexte de faire plaisir aux autres. Tu pointais le sucre industriel, certaines études ont prouvé les troubles qu’il provoque, et notamment sur la digestion et la fatigue, en calmant un peu son absorption on se sentirait déjà bien mieux.
    Un pays de culture asiatique (gap, j’ai oublié le nom) a pour habitude d’achever ses repas en ayant toujours une légère sensation de faim, car la satiété est lente et se ressent après (et c’est mal vu pour cette culture dont le nom m’échappe) de se goinfrer ! C’est donc une astuce à tester pour les troubles intestinaux je pense.

    Dans mon cas (pour partager à mon tour ce « tabou » ;) j’ai constaté des digestions pénibles dès que j’allais au restaurant, l’habitude d’y consommer des produits un peu plus gras pour l’occasion et donc une digestion plus longue que la moyenne pour ces repas, même si les proportions restent raisonnables. Une hantise à présent, alors que ce devrait être un plaisir ! Bien sûr il y a des restaurants plus soucieux de la qualité de leur produits, des cuisines plus saines que d’autres qui m’éviteraient parfois ces lendemain difficiles, les gargouillis violents…
    Je commence depuis peu à expérimenter la naturopathie et je suis étonnée de découvrir tous les bienfaits des plantes, il suffit de connaitre les alliances et les bons usages, je ne doute pas des effets positifs à long terme.

    Merci pour ce partage d’expérience et de bons conseils,
    Belle journée !

  20. Hello ! Je te remercie pour cet article très complet, j’ai moi aussi quelques problèmes de ce genre et l’alimentation joue tellement dedans ! J’ai quelques pistes de plus, grâce à toi, merci encore :)
    Je me permets d’intégrer à ce commentaire un article que j’ai écrit il y a quelques jours et qui parle, entre autres, d’une bd au sujet de la maladie de Crohn, je sais que ce n’est pas de ça dont il est question ici mais elle m’a particulièrement touchée et je me suis dit que ça pourrait t’intéresser, il s’agit de « Carnet de Santé Foireuse » de Pozla, chez Delcourt.

    http://merlin-brocoli.blogspot.fr/2015/11/le-point-bd-3.html

    Merci encore, à très vite :)

  21. Chère Victoria,
    Merci infiniment pour cet article très intéressant. Je partage en grande partie ton expérience: syndrome du côlon irritable, crises de crampes pliée en deux régulièrement, symptômes dérangeants quotidiennement, etc. Et jusqu’à il y a peu, je pensais aussi qu’il n’y avait pas de solution. Jusqu’à ce que je découvre la diète FODMAP que je viens de finir et qui est en train de me changer la vie. Et je me permets de mettre ici un commentaire un peu long pour partager ça avec toi et tes lecteurs car je pense que c’est un traitement encore méconnu (qui vient d’Australie) mais qui peut vraiment améliorer la vie de toutes les personnes qui souffrent du SII.
    La diète FODMAP est basée sur le principe de tout ce qui fermente dans l’intestin et dans le côlon (tu en parles d’ailleurs dans ton article). Ce sont les sucres fermentiscibles: oligosaccharides (plusieurs céréales et les légumineuses), disaccharides (lactose), monosaccharides (fructose) et polyols (sucres industriels et certains fruits et légumes). Ces catégories renferment un très grand nombre d’aliments très variés.
    Le principe de la diète est de commencer par une période d’éviction totale pendant quelques semaines, puis de réintégrer ces catégories une à une (selon un protocole défini) afin d’observer ses réactions. Le but est de savoir ce qui fait réagir (et qui sera différent pour chaque individu). Au terme de la diète (qui dure entre 2 et 3 mois quand même), on sait quelle catégorie de sucre fermentiscible nous fait le plus réagir et on apprend à doser en fonction des quantités mais aussi de l’effet cumulatif (par exemple, quelques lentilles seront ok pour moi, mais si j’en mange 3 fois dans la semaine ce sera la cata).
    L’intérêt de cette diète est qu’on repère immédiatement quel aliment nous fait du mal puisqu’on n’en introduit qu’un seul à la fois.
    En fait, le problème de la plupart des personnes avec un SII est de pouvoir identifier les aliments qui posent problème car la fermentation intervient en toute fin de digestion, c’est-à-dire jusqu’à 48h après le repas. Spontanément, si on a mal au ventre, on va se demande ce qu’on a mangé au repas précédent. Alors qu’en fait, si on souffre du SII, très souvent, il faut plutôt remonter à 2, 3 ou 4 repas en arrière. De plus, comme il y a un facteur de quantité et d’accumulation, ce sera très difficile de savoir pourquoi on a mal au ventre.
    Bref, cette diète a littéralement changé ma vie (et c’est une expression que je n’emploie jamais), mes symptômes ont disparu, j’ai pu identifier ce qui me posait problème et je peux maintenant manger en connaissance de cause.
    Je recommande à toute personne qui souffre ce ces symptômes de se renseigner sur cette diète (un article très bien fait ici: http://www.lanutrition-sante.ch/fodmap-et-coherence-cardiaque-deux-approches-complementaires-pour-soulager-le-syndrome-du-colon-irritable-2/) et SURTOUT, de ne pas se lancer seul dans cette diète. Il faut impérativement être accompagné par un nutritionniste ou quelqu’un qui pratique cette diète. Sinon, on risque de ne plus rien manger (car la liste des aliments est longue si on ne la personnalise pas) ou d’abandonner très vite car c’est trop exigeant.
    Bref, mes excuses pour ce très long commentaires, mais il fallait que je partage cette solution (car c’en est une) qui n’est pas encore connue dans les pays francophones (ça arrive lentement en Suisse, où je vis).

    • Merci infiniment Bertina pour ce commentaire très complet, je pense que tu vas en inspirer plus d’une!

      Je connais personnellement la diète FODMAP puisque je me suis beaucoup renseignée à ce sujet il y a quelques temps. J’ai finalement choisi de ne pas la suivre parce qu’elle va trop contre ma propre nature (je ne peux littéralement pas vivre sans fruits et légumes, cela va complètement contre mon intuition la plus profonde et je ne veux pas me faire violence à ce point). Je préfère personnellement fonctionner par simple observation de mon corps, parce que cela fonctionne pour moi (il faut sans doute être habitué depuis petit à s’écouter et développer une certaine intuition, ce qui est mon cas grâce à ma maman qui m’a toujours encouragée dans ce sens).

      En revanche je pense que c’est une excellente solution pour d’autres personnes qui ont plus de mal à identifier leurs problèmes, et je suis donc ravie que tu aies abordé le sujet avec autant de précisions! Le rappel concernant la durée de la digestion était important à faire aussi, je ne l’ai pas suffisamment souligné dans mon article parce que justement je fonctionne à l’intuition (je ne sais pas comment, mais je sais très bien ce qui a pu me faire mal, simplement par son odeur, par ma réaction en le mangeant, je ne sais pas) mais quand on est un peu perdu, il peut être difficile de savoir exactement de quel repas proviennent les douleurs. Je crois que l’élimination complète des ingrédients problématiques suivis par une réintroduction graduelle est vraiment l’unique manière d’en avoir le coeur net, donc cette méthode est sûrement très efficace en effet et j’espère qu’elle se diffusera dans nos contrées.

    • Oui je comprends très bien, la liste des légumes et surtout des fruits à éviter est assez longue, j’ai aussi pris peur au début. Mais l’éviction totale n’est que pour quelques semaines et au final, si tu supportes le fructose et les polyols (les autres catégories contiennent peu de fruits et légumes), pas de raison de se priver à long terme! Dans mon cas, il se trouve en effet que je vais devoir faire attention avec le fructose en excès, soit un certain nombre de fruits (surtout pomme, poire, mangue, pastèque) mais c’est un petit prix à payer pour ne plus avoir mal au ventre, je trouve.
      Et en effet, si tu arrives instinctivement à savoir ce qui te fait du mal, c’est génial! Moi j’y parviens pour certaines choses, mais la diète m’a vraiment éclairée, je n’aurais jamais pensé au fructose sans ça.

      Merci en tous cas pour tes articles toujours excellents. Ton blog est un des rares que je lis où les informations sont aussi fouillées et fiables, j’admire vraiment beaucoup ton travail de documentation pour tes articles, bravo et merci!

  22. Bonjour Victoria,

    j’ai la chance de ne pas avoir de soucis particulirs à ce niveau là mais j’ai tout de même trouvé ton article très intéressant :) ça peut toujours servir !
    Sinon concernant ton stress, et de la relaxation quotidienne peut être trouveras-tu des pistes du côté de la méditation/mindfulness, j’avais des a priori dessus mais depuis que mon copain m’y a initiée je trouve ça chouette :) quelques minutes par jour suffisent ! Ou même pas forcément tous les jours, mais ça peut aider en cas de situation/période stressante. Et aussi les techniques de respiration ventrale, je ne sais pas si tu en as entendu parler. On a tous tendance à inspirer en gonflant nos poumons alors que respirer en gonflant le ventre est bien meilleur !

    Bonne journée à toi !

    • Merci Melvinia, j’approuve à 100% tes conseils! On m’a appris les techniques de respiration par le ventre depuis que je suis toute petite, et le yoga m’a aussi beaucoup inspiré concernant la méditation, le fait d’être dans le moment présent etc… Ça aide énormément en cas d’épisode de stress intense!

  23. Merci Victoria pour cet article et le partage de ton expérience !

    Je suis atteinte de RCH (Recto Collite Hémorragique). Elle a été diagnostiquée en août 2014. Mon gastro entérologue m’a expliqué que cette maladie touchait 10% de la population, principalement des femmes, et se déclare généralement entre 20 et 30 ans.

    Du coup, j’ai du revoir pas mal de choses au quotidien. Mon traitement déjà, matin et soir, une alimentation plus équilibrée, plus saine. J’évite l’alcool, les sodas, les aliments trop gras ou épicés. Et bien sûr, prises de sang régulières, et coloscopie une fois par an.

    Ce n’est pas toujours évident mais je me dis qu’il y a tellement plus grave, alors je prends la vie du bon côté!

    Bonne journée, et si d’autres lectrices de ton blog sont atteintes également, je serai ravie d’échanger!

    • Bravo pour ton état d’esprit positif! Tu as bien raison, le simple fait de prendre du recul aide à bien mieux vivre la pathologie, et à voir les choses du bon côté. C’est inspirant, merci!

  24. Merci beaucoup Victoria pour ton article! Je vis exactement la même chose que toi depuis mes 18 ans… C’est vraiment très contraignant la colopathie fonctionnelle et moi ça a eu tendance à franchement me déprimer durant certaines périodes! Je suis végétarienne et je fais très attention en permanence à mon alimentation, je fais beaucoup de sports mais les crises sont toujours là et parfois durent plusieurs semaines… Pas de solution pour apaiser les douleurs quand je suis en crise alors quand ça m’arrive pendant mes voyages ou mes déplacements pros c’est vraiment difficile! Je me demande parfois si ce n’est pas des séquelles de mes années de prise de pilule car me concernant tout a commencé un an après la prise de la pilule 3eme génération… Avant je n’avais absolument jamais mal au ventre alors que je suis devenue végétarienne à mes 14 ans. Bref, je te le dis moi m’allonger sur le ventre et me mettre une bouillotte sur le dos m’aide parfois à m’apaiser pendant une crise.
    Merci pour ton témoignage et ton super blog!
    Bises
    Audrey

  25. Hello Victoria ! Merci pour cet article, on se sent moins seule ;).

    Je souffre aussi de ce syndrome, j’ai toujours été stressée de nature mais la 1ère crise s’est déclenchée 1 heure avant un passage à l’oral, à la fac. J’avais 20 ans, j’ai vu plusieurs spécialistes, passé des coloscopies, scanners (RAS !), essayé des traitements qui n’ont pas fonctionné… Au bout de plusieurs années, j’en ai eu assez, j’ai arrêté les médicaments et le jour où j’ai accepté le problème (le plus dur !), j’ai eu moins de crises, bizarrement.

    Aujourd’hui, à presque 30 ans, je ne suis toujours pas sûre à 100% de ce qui me rend malade ou non, bien que j’aie quand même très clairement identifié certains aliments : le lait de vache (lait, yaourts, crèmes, glaces…), les plats trop chargés en sauce ou crème, les crudités, les poivrons, les épices… J’ai moins de soucis depuis que je suis devenue végétarienne il y a 1 an et demi, peut-être aussi parce que je mange des plats moins lourds et que je ne consomme plus de lait de vache (j’ai juste gardé la mozza, mon pêché mignon !).

    Finalement, le plus dur a été de gérer les crises avec l’entourage… Maintenant, ma famille et mes copines sont au courant mais j’ai mis longtemps à en parler car bon, pas franchement glamour… Et rien de pire que de sentir la crise arriver, au milieu du repas, quand on n’est pas chez soi !

    Courage courage ;)

    Bises

  26. Ah, mais comme je l’attendais ton article <3
    C'est un vrai bonheur de te lire et te dis merci pour le temps que tu as mis à le rédiger pour nous.
    Je me reconnais beaucoup dans ton post et du coup je me dis qu'il serait bon de consulter aussi.
    Le passage du tchai tea latte soja, OHlalalalalala j'ai eu ça un jour, gros flippe quoi !

    Je t'avais dis que j'avais une intolérance au gluten… Il y a quelques années, j'ai mangé cru à 100% durant 1 an, pour tester. Quand j'ai repris une alimentation non crue, j'ai pu reconsommer du gluten sans soucis. Cela a duré quelques mois pour redevenir un problème.
    Je pense que ça a permis à mon ventre de se réguler. Enfin, voilà, j'voulais le dire, j'sais pas trop pourquoi mais ça peut sans doute aider aussi certaines personnes :)

    En tout cas, très bon article, j'aime te lire, c'est toujours super intéressant. Toi et Laetita (Eleusis_Megara) faites de très bons articles, c'est cool de vous suivre et vous lire.

    Bonne journée à toi et ton p'tit ventre :*

  27. Coucou Victoria !
    D’abord bravo parce que tu abordes merveilleusement bien ce sujet délicat ! Ce n’est pas évident d’en parler sur son blog et tu l’as fait avec finesse et habileté :) C’est vraiment agréable de lire tes articles, tu écris tellement bien !
    J’ai aussi eu plein de problèmes similaires aux tiens et changer d’alimentation m’a vraiment aidée à me sentir mieux.
    Les probiotiques ont également bien fonctionné pour moi dans les périodes de crises (Bioprotus 4000). Est-ce que tu as déjà testé l’homéopathie ? Je trouve la démarche homéopathie super logique parce qu’elle aide l’organisme à se guérir ou à se maintenir en bonne santé plutôt que d’agir à sa place avec des médicaments classiques ou des traitements plus lourds. Peut-être une piste à explorer qui pourrait te donner un nouveau coup de pouce ?
    Bises et merci d’avoir pris le temps d’écrire un si bel article ! Je suis sûre qu’il va en aider plus d’une !

  28. Hello :)
    Sans avoir tes soucis, je sais à quel point les intolérances alimentaires peuvent être ennuyeuses. Pour y remédier, si tu es prête à prendre le temps (et malheureusement pas mal de sous), je te conseille vraiment la méthode NAET (http://www.naet-europe.com/content/France/). C’est un mélange de médecine énergétique, acuponcture, kinésiologie, qui « traite » les intolérances/allergies (alimentaires mais pas que). Ca marche très bien pour moi, notamment pour les produits laitiers ! Ca a l’air un peu farfelu comme ça, mais c’est un véritable soulagement pour ceux qui sont plein d’allergies :)
    Bisous !

  29. Moi aussi je souffre de ça depuis mes 15-16 ans. Mon médecin, pas trop du genre compatissant, m’a sorti, pas du tout alarmé, « oh oui, et ben tu as les intestins irritables et paresseux, voilà tout! ».
    En fait je loupais des exams, au lycée et pendant mes études, et même des cours, « simplement » pour cause de mal de ventre (intense). Je n’en parlais pas car j’étais hyper gênée… Souvent le début de matinée ça allait, et d’ailleurs je déjeunais très peu, puis au début du cours, je ne tenais plus, je devais sortir. (intestin paresseux mais qui déclenche parfois des gaz ou diarrhées assez soudains…).

    J’ai pris des trucs aux plantes pour calmer mon stress, ou des gélules de charbon, des pruneaux, pour améliorer le transit, mais bof rien de transcendant ! Et je n’ai pas trouvé de médecin assez compréhensif pour me soigner correctement (je n’ai pas envie non plus de prendre des médocs tous les jours).

    Ca s’est calmé avec les années, car j’ai appris à faire avec, à anticiper, à m’adapter, la respiration par le ventre aide un peu oui, dans les moments stressants. L’alimentation je n’ai pas encore trop réussi à comprendre : j’adore les légumes et les crudités mais j’ai l’impression que parfois mon ventre ne les supporte pas bien.
    Et malgré ce que je mange, même en variant, j’ai très souvent le ventre « en vrac »… L’alcool par contre c’est sûr n’arrange rien, mais bon j’aime tellement boire une bière de temps en temps alors tant pis !^^

    Du coup, je pense à ta solution de naturopathe, et le yoga qui pourraient m’être utiles ! :)

    • Oui le yoga c’est fou les bienfaits que cela donne!! Je pars chaque matin sur la salutation à la lune (plus simple que celle au soleil) et selon l’état de min corps j’ajoute certaines postures, notamment des spécifiques detox ou autre pour le bidou ^^

  30. Bonjour bonjour!!! L’intestin est considéré comme notre deuxieme cerveau, et il a même été montré que ce sont les désordres intestinaux qui jouent sur notre humeur, entre autre :-) j’ai travaillé deux ans dans la recherche intestinale et c’était fascinant! Maintenant ce sont les émotions et leur impact sur notre corps et notre santé qui m’intéressent au plus haut point. Je te conseille un livre un peu cher mais une vraie mine trésoriale: le charme discret de l’intestin de julia anders (écorchage de l’identité sorry) .

    Sinon tu as carrément raison pour l’écoute de son corps et des petits signaux qu’il nous envoie! Connais-tu le livre dis-moi où tu as mal et je te dirai pourquoi de Michel Odoul? C’est un peu ma bible au quotidien…. :D pour ce qui est des déséquilibres intestinaux, j’ai compris qu’il s’agissait pour moi du stress, et du gluten. Derrière ca se cache les petits champignons candida albicans (j’en parlerai prochzinement sur mon blog ^^) qui affectent lentement mais sûrement notre santé… Mais encore là, nos émotions s’y cachent derrière. Merci d’avoir pris ce courage à deux mains et du bout de tes dix doigts :D bonne journée ensoleillée!!!

    AngyScarlett

  31. Ce qui m’a clairement aidé: l’aloe vera en cure interne, le charbon actif (aromazone) et puis huile de coco et sans gluten :)

  32. Merci pour cet article très intéressant Victoria, je vais le partager à mon petit frère qui est atteint de la maladie de Crohn.
    Je compatis vraiment avec ceux qui sont embêtés par ce genre de pathologies, ça ne doit vraiment pas être évident au quotidien…
    Je trouve ça super que tu en parles ouvertement et que tu nous partages tes conseils, ce genre de maladies est encore trop tabou et les malades souvent incompris.
    Bises Victoria.

  33. Ton article est très bien construit et très intéressant. J’ai souffert de ce trouble pendant mon adolescence (fin de lycée/début d’études). Je n’avais pas de réelle gêne en journée, par contre tous les soirs j’étais pliée en deux et la seule chose à faire était de l’allonger sur le ventre. J’ai été incapable de sortir en soirée pendant un moment. J’ai pris des antispasmodiques, j’ai arrêté de consommer des légumes crus (ou en très petite quantité). Et puis, un jour, c’est passé comme c’était arrivé, je n’ai plus jamais eu de douleurs et je mange normalement. Je suis toujours unnpeu sensible notamment comme toi au début de mes règles (les contractions se propagent à mon colon). Je pense que dans mon cas c’était surtout psychologique.
    Je te souhaite de réussir à surmonter ça !
    Bises

  34. Hello Miss,

    Tout comme toi, je souffre de troubles digestifs depuis mon adolescence.
    Je n’ai jamais consulté un gastro-entérologue. Adolescente, mes parents ont toujours pris celà comme des caprices et adulte, je crois que je me suis faite à l’idée que mon ventre était capricieux.
    Ajouté à celà d’important troubles du comportement alimentaire, je dois maintenant vivre avec des « entrailles » qu’il faut ménager sous peine de se retrouver au lit pour un simple thé pris au mauvais moment.
    Tout comme toi, une partie de ce mal-être digestif est lié à mon stress, omniprésent, le réduire est un de mon objectif principal et c’est loin d’être une mince à faire.
    J’ai arrêté toute forme d’excitant (Pas de thé ni de café exception faite du petit déjeuner), pas d’écran dans la chambre (télé, ordinateur, téléphone …), …
    J’ai adopté une vie beaucoup plus saine et comme toi, les « crises » s’espacent et disparaîssent parfois le temps de quelques jours.
    Quoi qu’il en soit, je suis très vigilante concernant la digestion des nouveaux aliments que je teste, je connais également les « seuils » à ne pas dépasser, à ne surtout pas dépasser des aliments que je peine à assimiler (Produits laitiers, Viennoiseries, Pain, alcool forcément)
    Je te remercie de partager toutes ces recettes qui m’aident à varier mon alimentation, à trouver du plaisir à cuisiner des plats sains et à les partager avec mes proches …
    A quand un joli livre de recettes? …

    Bien cordialement,
    Mélanie.
    J

  35. Très bel article, et comme toujours fourni en renseignements, précis, c’est ce que j’apprécie beaucoup quand je te lis; je sais que je peux lire presque sans aucun recul, car tu étudies beaucoup tes sujets avant d’écrire dessus, et tu émets toi-même toujours un recul sur tes propos.

    Je me pensais (depuis 12 ans) simplement « intolérante au gluten », malgré que les symptômes ne marchent pas « à tous les coups » : des fois un plats de pâtes passe sans souci, des fois une soirée ou un repas, ou un week-end, me fond des douleurs/diarrhées pendant une semaine, sans que j’ai eu l’impression de consommer beaucoup de gluten ou que j’ai avalé une seule pâte/pizza/pain blanc. La grande réduction a beaucoup beaucoup réduit les symptômes, mais c’est pas du 100%.
    Le lactose je l’ai spontanément réduit depuis toute petite, apparemment même à 2 ans, c’était des simagrées pas possibles pour me faire avaler mon biberon (quand je vois mon neveu de 5 ans qui en réclame encore comme la meilleure gourmandise au monde !), et très vite, lait ou fromage fondu ou crème ou yaourt, me faisait vomir directement, donc j’ai très vite arrêté ;) (dès que j’ai eu le droit de dire « non » à un aliment quoi !)

    Mais bref, tout ça pour dire que je me dis que de consulter un gastro-entérologue, même si c’est juste pour confirmer que je n’ai « que » ça, une intolérance au gluten et au lactose, finalement ça serait pas plus mal, et qui sait, peut-être que je comprendrais mieux comment j’ai pu être malade non-stop pendant mes 18 jours de vacances au Japon, où je pensais justement avoir une healthy-food au top… Et où j’ai vécu une des pires crises de ma vie entière.

    Bref, je me rends compte que tout est plus complexe que ce que je pensais comprendre et savoir, qu’il est vrai que mon médecin (comme beaucoup si je comprends bien) est peu alarmiste (c’est bien) mais aussi peut-être pas assez inquiet quand il s’agit de la digestion et de l’alimentation.

    Et puis, clairement, je me sens BEAUCOUP moins seule, grâce à ton article et à tous les commentaires qui ont suivi.
    Merci et bravo pour ton parcours dans cette maladie !

    • Hello Lolly,

      En réponse à ton commentaire:

      Pour l’Asie, même si ça paraît très « sain », la grande mode est de rajouter du sucre partout dans les plats salés à l' »européenne » (qu’on sent à peine mais bien présent) et les nouilles sont parfois préparées à base de mais ou de blé. Pour ce qui est des épices, ça peut jouer un rôle également sur le transit et le glutamate (exhausteur de goût) aussi a des répercussions négatives.

  36. Coucou Victoria,

    Il est vrai que je commente peu mais là pour le coup ton article m’a complètement touché. Je n’ai absolument pas cette maladie et ne connait pas tes douleurs mais par contre ma petite soeur à la maladie coeliaque et est intolérante au lait, aux oeufs et au maïs.. Donc ce qu’elle vit entre les douleurs qui sont durs et longues (des fois pendant deux à trois jours elle ne peut ni manger ni boire tellement qu’elle souffre accompagné de maux de tête…). Ce qui rejoins un peu ton syndrome. Ils ont pris du temps à détecter sa maladie car ils pensaient que c’était juste du stress et donc psychologique. Et c’est du à cela qu’elle a du mal à pouvoir vivre comme tout le monde du au faite que pendant plus de 4 ans on ne savait pas ce qu’elle avait et donc manger du blé à haute consommation. Maintenant juste une trace, une miette de pain par exemple peu la rendre malade et souffrir. Elle ne peut plus laver sa vaisselle dans le même lave-vaisselle que le notre, elle doit avoir sa propre vaisselle et ne peut plus aller dans aucun restaurant mis à part ceux qui sont vraiment sans gluten et donc sans trace (crois moi il y en a peu que 3 à Paris sur la quantité de restaurants qui se disent sans gluten) et quand elle est invitée à manger chez des amis elle doit se faire ses propres gamelles et ramenait ses couverts… Franchement je trouve que vos types de maladies sont durs à gérer et je vous trouve très forte alors bravo et continuer à vous battre. Ce qui est triste dans cette histoire est que ces médecins n’ont rien voulu savoir… Si on n’avait pu détecter plus tôt sa maladie elle serait peut être que seulement intolérante au gluten et du coup si il y avait quelques traces ça n’aurait pas été génant pour elle dans son quotidien… Que la maladie et au stand ou elle en est c’est le parcours du combattant et à vie.

    Belle journée à toi, bises.
    Margaux

    • Margaux, je me permets de rebondir sur ton commentaire. Mon petit frere a eu un parcours similaire a celui de ta soeur. Il a ete diagnostique enfant avec un allergie au lait (rien que l;odeur lui donnait des oedeme et il a bien failli en mourrir plusieurs fois) ainsi qu’une intolerance au gluten et bien d’autre problemes digestifs / lies a l’alimentation. Et apres des annees a devoir manger differement et faire tres attention, il peu maintenant manger une pizza de temps en temps sans probleme (il a 29 ans). Alors bien sur les gros coup de stress ou les exces on des consequences plus hard sur lui que sur d’autre mais il va beaucoup mieux. J’espere sincerement que ta soeur evoluera dans ce sens aussi.
      Victoria merci pour un article tres complet et intressant

  37. Hello Victoria,

    Tout d’abord, bravo pour ton courage. Avec une maladie de Crohn, je sais comme il est difficile d’aborder ces choses-là sur la place publique…
    Je retrouve beaucoup de mon propre parcours en lisant ton article et je comprends désormais pourquoi je m’intéressais tant à ta cuisine. Je cherche depuis 2 ans maintenant l’alimentation qui me convient et la tienne faisait écho à ce que je recherchais. J’ai pu, grâce à ton blog et quelques autres, me rééduquer « alimentairement » parlant. Il y a du mieux pour mon organisme mais ce n’est toujours pas ça et mon gastro a épuisé tous les traitements possibles.

    Je me tournerai donc dès que possible vers un nathuropathe, un test d’intolérances alimentaires mais aussi vers le régime sans FODMAP qui vient d’Australie. Je ne vais pas te le détailler ici, je le ferais moins bien que des sites spécialisés mais je pense qu’il est une piste à étudier.

    Encore bravo pour ton article !

    Jess

  38. Ah, j’ai moi même également souffert de colopathie, qui s’est déclenchée lorsque j’étais en prépa. Le combo stress + nourriture du self de l’internat + environnement dans lequel je me sentais mal a eu raison de moi.
    Mon quotidien était ponctué par la constipation, les ballonnements, les maux de ventre chronique, avec quelques fois des épisodes très aigus qui me clouaient au lit.

    Et dès que j’ai quitté la prépa ça s’est arrêté du jour au lendemain. Dans mon cas, je pense que c’est le stress qui était à l’origine de tout ça. Aujourd’hui, même si ce n’est pas parfait, tout va beaucoup mieux !
    Bon courage à toi

  39. Bonjour et merci pour cet article très intéressant. Je souffre aussi de côlon irritable et j’ai remarqué , comme de nombreuses personnes que les légumineuse ainsi que le gluten et le lait de vache ne me convenaient pas. Mais ce ne sont pas uniquement certains aliments mais parfois la combinaison de ceux-ci qui fermentent ou le type de cuisson. C’est d’ailleurs pour cela que c’est un vrai casse-tête ! La naturopathe qui me suivait introduisait trop de légumineuses pour remplacer la viande ou le poisson mais chez moi, c’est pire!
    Je fais donc comme toi, je m’écoute, je marche beaucoup pour éviter le stress, je prends des probiotiques et je mange de saison. Et surtout, j’ai banni les sucres raffinés .
    Belle journée !

  40. Ahh, merci ! C’est bête, mais ça fait du bien de lire un article qui traite de quelque chose dont on souffre et dont, en effet, très peu de personnes parlent. Ce n’est pas une pathologie très connue, même si je suis sûre que des tas de personnes en souffrent. On me décrit parfois des symptômes et je me dis, tiens, peut-être un « ami colopathe »…
    Personnellement, je suis allée voir plusieurs professionnels de santé quand la situation est devenue ingérable il y a quelques années, d’abord mon médecin généraliste de l’époque qui m’avait filé une feuille avec les aliments à éviter ou pas et m’avait dit « bah, vous n’avez qu’à manger des ratatouilles », mouais… Je suis allée voir une diététicienne, ça ne m’a trop aidée, je suis allée chez Natur House, sans grand succès non plus.
    Et puis il y a eu 3 éléments qui ont tout fait changer. D’abord, je me suis mise au sport, et mine de rien, ça a fait son petit effet (surtout sur ma nature angoissée en fait). Ensuite je suis allée voir un homéopathe/acupuncteur pendant plusieurs mois, ça a mis le temps mais ça a fini par fonctionner et de façon radicale en plus (et pas seulement sur mes problèmes de digestion – en fait il m’a surtout aidée à être beaucoup plus cool, ça m’a totalement transformée, et forcément pour la digestion, ça aide, comme tu le dis bien). Et enfin j’ai découvert ton blog, héhé. Eh oui, il m’a vraiment beaucoup aidée à remanger correctement – ça et le bouquin « La méthode simple pour perdre du poids » d’Allen Carr où en gros tu te rends compte que toutes les saletés industrielles qu’on ingère, ben c’est pas bon du tout pour la santé. J’ai donc essayé de me mettre au végétarisme, j’étais à fond à une époque, mais comme toi, je me suis rendue compte que je ne tolérais pas du tout certains aliments donc que ce n’était pas trop possible. Moi qui pensais que supprimer une partie des aliments allait tout régler, comme ma sœur, intolérante au gluten, mais non. D’ailleurs, j’ai essayé aussi d’arrêter le gluten. Le lactose. Mais ça n’allait jamais parfaitement bien, j’étais un peu désespérée de ne pas trouver LA solution miracle (j’en venais presque – je dis bien presque – à envier les personnes vraiment intolérantes ou allergiques, au moins, pas de secret, tu sais ce qui te rend malade ou non). Mais finalement, rien que le fait d’avoir arrêté le mc do (lol) etc et les produits industriels, ça a changé pas mal de choses !
    Ah et une dernière chose (pardon pour le pavé), je ne sais pas si c’est dans tes projets, mais pendant ma grossesse, c’était royal, plus aucun symptôme ou presque, merci les hormones ;-) (là, j’ai accouché il y a 3 mois et – malheureusement – ça revient petit à petit, ça ne me manquait pas, snif). Bon, je dis ça, je dis rien, hein – et je suis peut-être un cas isolé, d’ailleurs (mais j’attends presque avec impatience ma prochaine grossesse, rien que pour ça ^^).
    Courage à toi aussi Victoria et merci encore pour cet article (et tous les autres !)

  41. Merci pour cet article passionnant comme d’habitude, et modéré! Tu as vraiment la clé: s’écouter :-) Si cela t’intéresse ou interesse les lecteurs, il y a une magnifique BD qui s’appelle « carnet de santé foireuse » qui raconte le parcours d’un jeune homme atteint de la maladie de Crohn.
    Par ailleurs je me reconnais parfaitement dans ta description: les fameuses bulles dans le ventre, les douleurs à l’estomac (l’impression d’avoir une pierre à la place de l’estomac, etc…) ma question est toujours: les douleurs surviennent-elles directement après le repas? Comment savoir si ce qui me fait du mal vient du repas du midi ou de celui du soir’? J’ai l’impression que j’ai plus de ballonnements le soir, est ce que c’était aussi ton cas’? Et, autre question indiscrète et pas sexy: avais tu souvent des eructations (des rots)? Cela m’arrive constamment, meme apres avoir bu au petit dej un simple jus de légume! Merci d’avance pour ta réponse, et merci surtout pour le partage de ton expérience!

  42. Ah et aussi de rajouter que mon passage au vegetarisme a empiré ma situation: les légumineuses et autres noix rendent le bilan encore pire! Résultat: j’ai réintroduit un peu de poisson et de poulet, non par goût, mais vraiment pour la santé (car en plus j’ai de gros gros problèmes hormonaux…) Je pense qu’il ne faut pas etre jusqu’au-boutiste quand le corps nous dit que ca ne lui convient pas. Cela a été très dur à admettre pour moi car je voulais suivre mes valeurs ( et que j’adore l’alimentation tournée principalement sur le vegetal!) mais j’ai du me rendre à l’évidence. Je crois que c’est important de s’autoriser à etre doux avec soi-même…

  43. En plus de nous éclairer, ton article nous fait nous sentir moins seul.
    C’est vrai que le sujet n’est que rarement abordé et le résultat est la solitude face à nos problèmes.
    Cela fait 4 ans que je souffre de colopathie (qui ne s’améliore pas avec le temps) et je n’ai appris ce que j’avais qu’il y a quelques mois.
    Merci pour ton article, je ne sais pas si tu imagines la porté qu’il a !
    En effet, il faut découvrir les aliments que notre corps ne supporte pas (pour ma part c’est le café, le lait (chaud), oignon…) et après la partie la plus dure est sûrement celle de la gestion stress et des bruits qui se font entendre en plein examen (comme par hasard), j’y travaille toujours…

    Bonne continuation

  44. Hop je me permets de laisser un petit mot car on voit en ce moment en France la publicité pour un médicament allemand : Kijimea Côlon irritable qui pourra peut-être en soulager certaines…Pour ma part, j’ai eu un petite crise les premiers jours de prise et puis comme ça à partir du 7e jour une nette amélioration donc si cela peut en « dépanner » certaines ;)
    Je rejoins les commentaires sur le régime fodmap qui apporte des explications intéressantes sur les aliments pouvant être problématiques pour certains.
    Enfin, je trouve que l’ayurveda est vraiment utile pour apprendre à se connaître !

  45. Merci beaucoup pour cet article. Tes articles sont toujours très intéressants et font du bien au moral. Car malgré les problèmes que tu peux rencontrer, tu nous proposes toujours des moyens naturels et doux pour les contrer. Alors merci encore :)

  46. Chère Victoria,
    Merci de ce témoignage très personnel mais très utile pour beaucoup d’entre nous. J’ai moi-même souffert toute ma vie de troubles intestinaux. Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai mal au ventre le soir.
    Il ya quelques années, le gastro-enterologue m’a diagnostiqué une syndrome de l’intestin irritable et prescrit un traitement à prendre 3 fois par jour…des cachets, des sachets de granules à prendre pour « tapisser » les intestins ….
    Et puis, j’ai croisé la route d’une super homéopathe qui a remarqué que mes problèmes ressemblaient très fort à de l’intolérance au Gluten. J’ai tenté l’expérience, et de fait, tous mes troubles n’ont pas disparus, mais comme avec les médocs, ma situation s’est améliorée d’au moins 70%.
    ça fait 6 mois maintenant que je suis gluten-free et je vais mieux. Il faudrait que je limite le lait également pour bien faire et « pour voir »
    En revanche, dès que je remange plus d’une bouchée d’aliment à base de blé, je passe la nuit à me tordre de douleur.
    Heureusement, il existe les gélules Glutenzym qui permettent exceptionnellement de faire un repas « normal » entre amis et de manger une bonne pizza sans dommages!!
    Des bises et encore merci beaucoup pour ton témoignage.

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